Infirmière libérale agressée : la FNI fédération nationale des infirmiers réagit

Infirmière libérale agressée : la FNI fédération nationale des infirmiers réagit

Dans un communiqué, la FNI (Fédération Nationale des Infirmiers) a expliqué être “choquée” par l’agression d’une infirmière libérale par son patient. La fédération, représentant les infirmiers libéraux, a alerté les autorités de tutelles et entend saisir la justice. 

Infirmière libérale agressée : la FNI fédération nationale des infirmiers réagitLa FNI a appris “avec effroi” qu’une nouvelle agression “d’une sauvagerie inouïe” a été perpétrée sur une infirmière libérale à Calanhel (Côtes-d’Armor), explique le communiqué.

L’infirmière, était sur le point de quitter le domicile d’un patient ce jeudi 16 avril dernier lorsque ce dernier a tenté de la violer après l’avoir littéralement passé à tabac. La soignante n’a dû sa survie qu’à son reflexe de se faire passer pour morte. Alors, l’infirmière en sang a rampé jusqu’à son véhicule et s’est rendue à la gendarmerie la plus proche

Philippe Tisserand, président de la FNI, après avoir contacté l’infirmière – à qui 10 jours d’ITT ont été prescrits pour traumatismes crânien, facial, thoracique, abdominal et une entorse de la cheville-  se dit bouleversé par cette nouvelle agression. Il dénonce aussi “la façon indigne dont les forces de l’ordre ont accomplis leur mission de police et de secours“.

Au lieu de recevoir l’accueil que toute victime est en droit d’attendre, les gendarmes ont indiqué à l’infirmière qu’elle devait d’abord faire appel aux pompiers et ont refusé de lui ouvrir la porte avant leur arrivée” communique la FNI.

La FNI a saisi le ministère pour que ses propositions destinées à sécuriser l’exercice libéral soient “enfin entendues“. L’organisation se déclare par ailleurs “très préoccupée par la recrudescence des actes de violences à l’encontre des professionnels de la communauté infirmière composée à 86% de femmes, et par l’absence de considération des pouvoirs publics face à cette situation“.

La fédération a par ailleurs décidé de porter plainte auprès du procureur de la la République afin de se constituer partie civile.

 

Rédaction ActuSoins

Le ministère condamne

Dans un communiqué de presse, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, a condamné “avec la plus grande fermeté l’agression de cette professionnelle dans l’exercice de ses fonctions”

“La ministre tient à exprimer sa profonde reconnaissance à l’ensemble des professionnels de santé pour le travail remarquable qu’ils accomplissent chaque jour, dans des conditions parfois difficiles, au service de leurs patients” explique le communiqué

Et de conclure , “Marisol TOURAINE témoigne à l’infirmière son soutien et lui adresse tous ses vœux de rétablissement”

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42 réactions

  1. sans importance, ça m’arrive ossi!

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  2. Monseigneur ne fait pas de confusion entre un Ordre professionnel et un syndicat.
    Les deux peuvent vivre en harmonie et porter les intérêts de leur profession.
    Cela n’empêchera jamais qu’il y aura toujours des personnes qui porteront leurs intérêts personnels avant ceux de leur profession, il en est ainsi dans tous les Ordres et dans tous les Syndicats, vous le savez..
    D’autant que l’exemple vient d’en haut avec une classe politique qui nous amène droit dans le mur, vous avez dû le remarquer aussi car je pense que malgré nos divergence de vues, vous avez une expérience et une conscience politique qui font cruellement défaut à la majorité de nos concitoyens.
    Cordialement

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  3. le problème c’est que pour être élu, il faut être connu, une fois que l’on se trouve dans une position visible aux yeux des électeurs d’une institution, c’est plus facile pour être élu dans une autres…
    C’est un peu le principe de la boule de neige.
    En fait, c’est la politique régit par les lois de la physique et pas de la réflexion…
    On voit le résultat!

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  4. On constate qu’il n’y a guère de règles dans le cumul des mandats. On retrouve souvent la même personne dans différentes structures ayant des interactions les unes avec les autres ; cela ne favorise pas, hélas, le débat et le brassage des idées.

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  5. On attend toujours…

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  6. Tu as fait khâgne? Tu aurait dû poursuivre…

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  7. Monseigneur attend quoi ?
    Monseigneur attend que les opposants à son organisation, porteuse de la plus grande punition infligée aux infirmières depuis toujours, développe un projet pour la profession .
    Monseigneur n’a pas l’air d’avoir compris que l’objectif de la résistance à l’ordre, et en l’occurrence celui du syndicat Résilience, est la disparition de ce que Monseigneur souhaite la résurrection.
    Et d’ailleurs, les dirigeants de cette structure, aujourd’hui disparue, n’ont eu de cesse de vouloir éliminer ce syndicat qu’ils pensaient être la cause de tous leurs tourments ; à Résilience, voyez-vous, on n’a pas la prétention d’avoir mis le grand ordre infirmier (deuxième en nombre en France mais dernier en trésorerie) à terre tout seul, mais revendique toutefois y avoir participé activement.
    Car il semble acquis que la majorité des infirmiers n’étaient pas inscrits et qu’un certain nombre s’y oppose, plus ou moins fortement. Ce qu’il ressort des causes de ce rejet est que l’ordre n’a absolument rien fait pour la profession à part dépenser l’argent qu’il n’avait pas (procès, objets publicitaires comme des badges qui titraient “j’aime l’ordre infirmier”, etc…) tout en tentant de contraindre les inscrits à verser leur obole annuelle pour satisfaire le banquier, bien imprudent qui n’a pas (ou mal) vérifié les capacités de remboursement de son client.
    Maintenant que j’ai répondu à la question, je suggère (ce n’est pas une injonction) que Monseigneur passe à autre chose que demander sans cesse ce à quoi il a été répondu.
    Peut-être que Monseigneur a quelque chose d’innovant à soumettre à la profession ?
    Personnellement, je pourrais lui conseiller de demander à sa hiérarchie ordinale qu’il serait bien, et dans l’air du temps, de peut-être changer le nom de son organisation et aussi le logo : pour le nom, vous pouvez nous soumettre votre demande d’aide, nous en avons quelques uns en magasin, et nous pourrions étudier avec l’attention qui nous caractérise, votre requête.

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  8. Monseigneur a une vue très restreinte et partiale du monde syndical qu’il exècre : on ne fait pas allégeance à un syndicat comme on le ferait à un gourou ou à un chef auto-proclamé.
    Militer dans un syndicat relève d’un droit et n’est pas une obligation ; dans un syndicat, la parole est écoutée et chacun a le droit d’avoir une opinion différente d’un autre ; par ailleurs, un syndicat est apolitique et n’a pas besoin de l’appui du pouvoir pour exister.
    Un syndicat a des statuts qui le rend légitime et réunit des personnes qui se reconnaissent dans les valeurs défendues.
    L’ordre infirmier ne peut donc pas se positionner comme une alternative aux syndicats qui ne feraient, d’après les ordinaux, pas correctement leur travail.
    L’ordre infirmier peut bien entendu mettre en avant un observatoire des violences dont on peut contester l’efficacité (car parfaitement inaudible), mais au regard de l’argent dépensé, cela ne représente pas grand chose.

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  9. Bien eusebe!
    Maintenant que tu nous à fait part de ton allégeance à RESILIENCE, pourrais tu nous dire pour rester dans le sujet de cette rubrique, qu’est ce que ton syndicat va faire pour notre consœur agressée la semaine dernière, et qui n’en a rien à faire de ton engagement politique.
    Je te rappelle comme détaillé plus haut, que:
    L’Ordre National Infirmier a créé l’Observatoire de la violence en 2012.
    Il vise à faire reconnaître l’ampleur du phénomène par les Pouvoirs Publics en recensant les actes de violence. Jusqu’alors aucun suivi spécifique aux infirmiers existait en France.
    Il porte assistance à toute infirmière ou infirmier agressé dans l’exercice de ses fonctions, conseille dans les démarches et peut s’associer à la plainte de la victime.
    Cette infirmière peut donc contacter la représentation ordinale de son département.

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  10. 3ème phrase : “j’utiliserais”

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