Mouvement social aux urgences du CH de Roubaix

Olivia Dujardin
16 décembre 2013 @ 14 h 28 min

Le climat ne s’est pas vraiment apaisé aux urgences du CH de Roubaix, qui a connu au début de l’année la démission de son chef de service.

Mouvement social aux urgences du Centre Hospitalier de RoubaixLe syndicat FO, minoritaire dans l’hôpital mais majoritaire, selon ses dires, dans le service des urgences, vient de déposer un nouveau préavis de grève, du 10 au 26 décembre, après un premier du 27 novembre au 10 décembre. Il n’a pas été suivi par les autres syndicats.

Le motif : des effectifs insuffisants aux urgences, des difficultés récurrentes  en gériatrie, en pneumologie et l’absence d’une politique de promotion professionnelle. Les préavis, qui concernent l’ensemble de l’établissement, n’ont été suivis qu’aux urgences.

« Surtout la première semaine du premier préavis », temporise Catherine Kerkhove, toute nouvelle coordinatrice générale des soins, qui ne décompte que cinq grévistes dans une équipe de nuit et trois dans une autre. Un décompte malaisé car l’ensemble du personnel des urgences étant assigné, tous doivent donc se rendre à leur travail comme d’habitude, qu’ils soient grévistes ou pas.

Un impact limité

Ce mouvement a « surpris » la direction de l’hôpital. Certes, à un moment, il a manqué 7,8 ETP sur 46 agents au total. Mais elle estime avoir organisé le remplacement des absences de 83% des infirmières et 76% des aides-soignantes grâce au pool de remplacement interne et à deux recrutements. Syndicalistes, personnels des urgences et membres de la direction se sont rencontrés le 3 décembre. « La réunion a surtout porté sur des questions d’organisation », regrette Denis Leroy, délégué FO, qui réclamait la création de 13 postes supplémentaires. Une demande jugée injustifiée. Prochaine étape : l’équipe des urgences doit plancher sur une nouvelle proposition de réorganisation…

Olivia Dujardin

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