L’Ordre infirmier compte redorer son blason en 2014

Cyrienne CLERC
30 janvier 2014 @ 19 h 56 min

Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue, aujourd’hui, le 30 janvier, Didier Borniche, président du CNOI a balayé les différentes actions de l’Ordre pour 2014 et lancé la campagne pour les élections départementales (Actusoins fera prochainement le point sur ce dernier sujet).

L’Ordre infirmier compte redorer son blason en 2014Cette présentation des actions prévues pour 2014 par l’Ordre intervient dans un contexte de tension, alors que la FHF s’offusque des injonctions de l’Ordre auprès des établissements à la fois sur l’inscription des salariés et la remise de données personnelles.

Parallèlement l’intersyndicale anti-ordinale s’insurge contre «  les menaces de signalement au Procureur de la République » concernant les infirmiers non inscrits.

Didier Borniche, président du CNOI a essayé d’apaiser le débat en affirmant qu’il ne comptait « pas aller sur le terrain de la coercition mais celui de la concertation et du dialogue ». Il a défendu l’inscription à l’Ordre par la nécessité de protéger les patients contre les brebis galeuses de la profession comme cette infirmière toxicomane qui avait pu exercer dans deux établissements successifs sans être inquiétée.

L’Ordre revendique désormais 146 000 inscrits (sur 600 000 infirmières) dont 25 000 nouveaux inscrits en 2013 (essentiellement des salariés). Soit environ un quart des effectifs de la profession…

Enfin, l’avenir de l’Ordre est toujours suspendu à l’avis du rapport du groupe socialiste, républicain et citoyen (SRC) de l’Assemblée nationale, présidé par la députée Annie Le Houérou (apparentée PS, Côtes-d’Armor) et qui envisagerait une adhésion facultative. Rarement, un groupe de travail aura mis aussi longtemps pour rendre ses conclusions !

Pour 2014, le programme est chargé

Concernant la place de l’infirmier dans le système de santé, l’Ordre compte participer à plusieurs débats et faire des propositions, notamment sur «  le suivi démographique de la profession, de sa mobilité y compris internationale, de ses parcours de formation et professionnel ».

Il compte également contribuer «  à la définition des rôles infirmiers dans le parcours de soins : coordination, continuité des soins, les sorties d’hôpital… », précise Didier Borniche.

Ce dernier cite également « l’enjeu des pratiques avancées et des nouveaux rôles comme l’exercice pluridisciplinaire en maison de santé, l’infirmier d’orientation, l’infirmière clinicienne en cancérologie,… »

L’Ordre milite également pour « la reconnaissance des infirmiers dans le premier recours, la coopération interprofessionnelle avec l’évolution nécessaire de l’art. 51 de la loi HPST, la mise en oeuvre du DPC, l’universitarisation de la formation initiale, l’ouverture du droit de prescription de l’infirmier, de la compétence vaccinale ». Autant dire qu’il a ainsi du pain sur la planche !

Pour un élargissement des compétences

« Est-ce légitime d’attendre trois jours un rendez-vous chez un médecin généraliste pour se faire vacciner ?, s’interroge Didier Borniche. La réponse est non. Élargissons le champ de compétences des infirmiers en les formant et le problème ne se posera plus ». L’Ordre cite le chiffre de 980 000 vaccinations par les infirmières en 2013 (pour les actes autorisés actuellement)

L’Ordre compte aussi « aller plus loin » sur la prescription infirmière. Karim Mameri, secrétaire général, cite le paracétamol, « qu’un infirmier ne peut prescrire mais qu’on trouve en vente libre en pharmacie ». Sur « les nouvelles compétences », Didier Borniche affirme « travailler en bonne intelligence » avec les représentants des médecins.

Autre axe clé, celui de la déontologie et du code . « L’Ordre a formé un recours au Conseil d’Etat le 10 janvier dernier pour que le Premier ministre reçoive injonction de publier le décret ». Le président du CNOI a par ailleurs annoncé que « la profession infirmière a été sélectionnée pour expérimenter la carte professionnelle européenne qui est une des avancées majeures » de la nouvelle directive européenne.

Dernier point cité : la défense de la profession et de l’exercice professionnel quotidien qui inclut «  une lutte sans merci contre les violences à l’encontre des infirmiers. Un partenariat avec le Ministère de l’intérieur s’engage au travers notamment de réunions de sensibilisation pour sécuriser dans une logique solidaire », indique Didier Borniche.

Cyrienne Clerc

 

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64 réactions

eusebe
30 janvier 2014

Le bla-bla habituel de borniche est consternant.
Rien de nouveau, vivement que ça se termine!

eusebe
30 janvier 2014

Quant à sa concertation et son dialogue, on connait : plaintes en tout genre, signalement aux procureurs, menaces vers les employeurs, propagande éhontée dans les IFSI (dès la première semaine de formation, parfois) ; si l’ordre intéressait les infirmiers, ça se saurait, et ça se verrait.
Attendons les élections pour rigoler et pour lesquelles il n’y a qu’une chose à faire : RIEN !

cedr1c
30 janvier 2014

En quoi faire des vaccins à la place de médecins nous valorise? La primo vaccination grippale est un acte médical, et je ne vois pas en quoi celle-ci doit être faite en urgence.

eusebe
31 janvier 2014

25000 nouveaux inscrits, ce qui correspond au nombre des nouveaux diplômés : la propagande fonctionne bien.
Qu’en est-il des retraités, décédés et désinscrits, sont-ils soustraits du nombre d’inscrits ?
Un infirmier non-inscrit, est-il considéré aussi comme une brebis galeuse par le président-travailleur à 20 % ? Parce que, rappelons-le, l’ordre est complètement impuissant contre un non-encarté, et c’est difficile à admettre pour les surdoués de la profession.

Des idées d'IDE
31 janvier 2014

Comme la plupart des séries américaines, on se dit que c’est la dernière saison et finalement ils trouvent l’argent. quel sera le spin off ?!

Mathieu Guyon
31 janvier 2014

Vivement que cet ordre disparaisse, c’est une honte de devoir payer des profiteurs pour exercer notre profession.

Kelly Orsini
31 janvier 2014

En fait, ils représentent rien, ils sont justes là pour remplir leurs poches de bureaucrate et dire qu’on paye plus de 75 euros par an que pour du vent c’est lamentable.

Chantal Lefebre
31 janvier 2014

quand est ce qu’on va finir de nous gonfler avec cet ordre de m… ??? racket uniquement !!!!

sancho
31 janvier 2014

Bonjour,
La primo vaccination anti grippal est un acte infirmier sur prescription médicale. Les « rappels » peuvent être fait par un infirmier sans PM sous condition (Cf Décret d’actes infirmier) ou sur PM.

Les sujets que veut traiter l’ONI sont louables et il faut que la profession réfléchisse à son évolution qui est inéluctable.
Si les infirmier n’y réfléchissent pas au travers des syndicats prof, les assos. et l’ONI, ce sont les médecins a travers l’ordre qui statueront sur ces évolutions avec l’aval de HAS et du HCPPM où les infirmiers sont très peu représentés.
Donc pour faire simple, on traitera des évolutions et des pratiques infirmières sans infirmière. Génial.
Après je ne doute pas des réactions.

Cordialement

ide54_78
31 janvier 2014

la primo vaccination anti grippal est un acte médical.
les autres vaccination anti grippales peuvent être faites par un inf , sur PM

Michelle Charles
31 janvier 2014

La primo vaccination antigrippale peut se faire par une infirmière sur PM comme n’importe qu’elle injection
Les rappels se font sans PM par une infirmière sous certaines conditions voir le décret

Michelle Charles
31 janvier 2014

Je ne comprends pas vos réactions anti Ordre
C’est la seule institution qui ne comporte que des infirmières et l’ensemble de leurs modes d’exercice.
L’Ordre est la seule institution à promouvoir la profession infirmière dans toutes ses composantes et la tirer vers le haut .
L’Ordre est le seul à donner son avis sur tous les sujets concernant la profession.

Il y a eu des maladresses politiques importantes à son début, c’est vrai, mais ces personnes ne sont plus en poste.
Faisons confiance à l’équipe en place qui a déjà montrée son savoir faire .

48200
31 janvier 2014

Il est très facile de redorer son blason quand on sait que les jeunes infirmier(e)s subissent un énorme chantage car on exige d’eux, dans les établissements hospitaliers publics, qu’ils soient inscrits à l’ordre pour être stagiairisés ou titularisés. Ils reçoivent un courrier qui est très clair! alors, ils n’ont d’autre choix que de le faire…Ce n’est pas qu’ils soient influençables, c’est qu’ils n’ont pas le choix!!!

syndicat RESILIENCE
31 janvier 2014

Monsieur Gérard Vincent,
Délégué Général de la FHF.
copie à
Madame la Ministre de la Santé.
Strasbourg, le 31 janvier 2014.
Monsieur le Délégué Général,
comme suite à votre lettre, rendue publique, adressée à la DGOS, fin
décembre 2013 et concernant les pressions et autres menaces de l ordre
infirmier au sujet des infirmiers non inscrits au tableau ordinal et suite à la
réponse que vous a adressé le président Borniche, lettre publiée ce matin par
Hospimédia.
Je vous prie de bien vouloir prendre connaissance des observations et autres
remarques :
sur le plan de la légitimité, l ordre infirmier est bien mal placé pour vous
donner des leçons puisque, comme vous ne le savez peut être pas, les cdoi et
les croi n ont pas été renouvelés en avril et juillet 2011. Tous les actes établis
par ces structures sont donc entachées d illégalité ou de suspicion. Le
président Borniche vient d être réélu au cnoi dans des conditions qui nous ont
amené à déposer une plainte au Tribunal Administratif de Paris pour quatre
irrégularités principales. Le référé a été rejeté mais le processus est toujours
en cours, par d autres voies. Après cette mascarade électorale honteuse plus d
un tiers des sièges (39) n ont pas trouvé preneur ! Nombre de cdoi
(notamment le 36) étant, de plus, sous tutelle administrative, beaucoup de
conseillers ordinaux ayant déserté, organisant ainsi l incapacité de
fonctionnement des cdoi et autres croi. Laissant la gestion de plusieurs
départements ou régions aux toujours mêmes personnes.
Sur le plan juridique, plusieurs décisions ont été rendues en 2013 par les
Tribunaux de Nanterre et de Chambéry, déboutant à Nanterre l ordre des
pédicures (à deux reprises) contre un salarié de l APHP (membre de notre
syndicat) et à Chambéry plusieurs kinés salariés. Décisions devenues
définitives et n ayant pas fait l objet de recours. Monsieur Borniche a beau jeu
de dire qu il n attaquera pas les infirmiers devant les tribunaux dans ses
conditions … Fin 2012, c est le Conseil d État qui déboutait l ordre kiné et qui
reconnaissait que les cadres de Santé kiné n avaient pas à s inscrire pour
pouvoir exercer.
Sur le plan judiciaire, notre syndicat national infirmier, régulièrement
convoqué devant les juridictions par l oni, a déposé plusieurs plaintes pour
escroquerie à Paris, pour utilisation abusive et frauduleuse des fichiers
ordinaux à Strasbourg, pour usurpation de la qualité professionnelle infirmière
à Lyon. J ai ainsi été entendu en janvier 2014, à plusieurs reprises et preuves à
l appui, par les services de police de Strasbourg, les plaintes sont en cours.
Plusieurs requêtes par ailleurs très documentées, ont été déposées à la CNIL
pour connaître l utilisation de fichiers détenus par l ordre infirmier, renseigné
par les employeurs à l insu des professionnels de santé, à des fins plus que
discutables.
Sur le plan financier, le soutient abusif de sa banque prêteuse permet à l oni
de survivre tout en remboursant 1 500 000 euros par an pour les dépenses
hallucinantes initiées au début de la « grande aventure ordinale » (monsieur
Borniche était alors vice président) et autres dettes qui ont dépassé 14 000
000 euros. N ayant pas les moyens de financer des envois massifs de
courriers, l ordre infirmier menace donc les employeurs, comme par exemple
à Aurillac en novembre 2013, en espérant que ceux ci prendront le relais
auprès de leurs employés.
Sur le plan politique, des promesses et autres intentions ont été faites avant
la présidentielle de 2012, nous attendons toujours qu elles soient honorées.
Restant à votre disposition pour vous donner plus d éléments si besoin, je vous
assure monsieur le Délégué Général de nos salutations infirmières déterminées
et distinguées.
Hugues Dechilly,
secrétaire général,
infirmier diplômé d État
en exercice illégal.
RESILIENCE – 20 rue de Molsheim – 67000 Strasbourg

Motarde de DIJON
31 janvier 2014

Sancho confond tout : Décrets d’actes et décrets dérogatoires…
Le décret relatif aux actes infirmiers porte le n° 2004-802 datant du 29 juillet 2004.
Le décret dérogatoire relatif à la vaccination antigrippale porte le n° 2008-877 et date du 29 août 2008.

S’il est vrai que le décret n° 2008-877 du 29 août 2008 autorise désormais les infirmiers à réaliser l’injection sans prescription médicale, il ne l’autorise pas pour autant à prescrire le vaccin, ce qui relève des prérogatives du médecin (faire la nuance entre la prescription d’un produit et la prescription d’un acte). En résumé, c’est le médecin qui décide du vaccin à injecter au patient.

Le décret du 29 août 2008 ajoute au Code de la Santé Publique un article R 4311-5-1 selon lequel « l’infirmier ou l’infirmière est habilité à pratiquer l’injection du vaccin antigrippal, à l’exception de la première injection, dans les conditions définies à l’article R 4311-3. La primo vaccination, qui est potentiellement la plus risquée, relève donc toujours de la prescription du médecin.
Notre confrère Sancho devrait étudier les textes…

Motarde de DIJON
31 janvier 2014

Sancho confond tout : Décrets d’actes et décrets dérogatoires…
Le décret relatif aux actes infirmiers porte le n° 2004-802 datant du 29 juillet 2004.
Le décret dérogatoire relatif à la vaccination antigrippale porte le n° 2008-877 et date du 29 août 2008.

S’il est vrai que le décret n° 2008-877 du 29 août 2008 autorise désormais les infirmiers à réaliser l’injection sans prescription médicale, il ne l’autorise pas pour autant à prescrire le vaccin, ce qui relève des prérogatives du médecin (faire la nuance entre la prescription d’un produit et la prescription d’un acte). En résumé, c’est le médecin qui décide du vaccin à injecter au patient.

Le décret du 29 août 2008 ajoute au Code de la Santé Publique un article R 4311-5-1 selon lequel « l’infirmier ou l’infirmière est habilité à pratiquer l’injection du vaccin antigrippal, à l’exception de la première injection, dans les conditions définies à l’article R 4311-3. La primo vaccination, qui est potentiellement la plus risquée, relève donc toujours de la prescription du médecin.
Notre confrère Sancho devrait étudier les textes…

ridfa69
31 janvier 2014

infirmier liberal dans les années antérieur de l’ordre ma vie etait plus simple
un souci 1 coup de fil à la secu aujourd’hui faut s’assurer de pas se mettre une amie de l’ordre à dos, vous convoque pour un rien,
le seul ordre fait pour faire chi.. et nonpour protéger la profession
les socialistes etaient vent debout contre l’ordre lorsqu’ils etaient dans l’opposition aujourd’hui plus rien

eusebe
31 janvier 2014

C’est de l’humour ?

eusebe
31 janvier 2014

Mais pourquoi donc l’ordre infirmier devrait-il redorer son blason ? Je croyais que tout baignait : des élections merveilleuses qui se profilent, car comme dirait borniche « le processus est en marche ! », des comptes en excédent, des inscriptions en masse (et des salariés !), et une équipe dirigeante redoutable mais prête à concerter et à dialoguer.
Y aurait-il quelque chose qui cloche ?

eusebe
1 février 2014

Nous sommes tout à fait conscients que, souvent, ils n’ont pas le choix et donc victimes de ce chantage à la titularisation.
Il est possible, par contre de résister en aval, d’abord en ne cotisant plus et aussi en boycottant les élections à venir (le 3 avril) : plus la participation sera faible, plus le fiasco accélèrera la chute du truc.

syndicat RESILIENCE
1 février 2014

Tout simplement MINABLE :

Vendredi 31 janvier 2014 – 19:13

L’ordre infirmier justifie ses avertissements aux hôpitaux sur la non-inscription d’agents au tableau

PARIS, 31 janvier 2013 (APM) – Les dirigeants du conseil national de l’ordre infirmier (CNOI) ont justifié jeudi, lors d’un point de presse, les avertissements que l’instance adresse aux hôpitaux sur le risque juridique auquel ils s’exposent en employant des infirmiers non inscrits à l’ordre.

Le 20 décembre 2013, le délégué général de la Fédération hospitalière de France (FHF), Gérard Vincent, a écrit au directeur général de l’offre de soins (DGOS), Jean Debeaupuis, lui demandant de « définir l’attitude à adopter par les établissements face aux demandes et injonctions de l’ordre » infirmier.

La FHF, qui a donné copie de ce message sur son site internet début janvier, se disait « régulièrement sollicitée par des établissements sur la question de l’inscription des professionnels infirmiers à l’ordre ». « Dans le cadre de ces échanges [avec les hôpitaux], la FHF veille à rappeler l’état du droit, et, conformément au courrier de la DGOS du 15 octobre 2009, souligne la nécessaire prudence quant à la transmission d’informations personnelles à l’ordre », indiquait Gérard Vincent.

« Plusieurs établissements (notamment Chartres et Blois) nous ont récemment alertés de la saisine par l’ordre du procureur de la République sur des situations non conformes de certains professionnels vis-à-vis de la législation », et les hôpitaux « sont très inquiets de cette attitude de l’ordre », affirmait-il.

Dans ce courrier adressé aux établissements de santé, la Dhos (devenue DGOS en 2010), soulignait les risques encourus par les infirmiers qui ne s’inscrivent pas à l’ordre, mais demandait aussi aux établissements d’observer « la plus grande prudence s’agissant des données [qu’ils] sont habilités à transmettre » à l’instance (cf APM MHMK5004). Dans l’attente du décret sur l’inscription automatique au tableau (qui n’est jamais paru, note-t-on), la Dhos signalait que les établissements ne pouvaient transmettre à l’ordre que les noms et prénoms des infirmiers.

Interrogé par l’APM jeudi sur la démarche engagée par la FHF auprès de la DGOS, le président du CNOI, Didier Borniche, a indiqué qu’il avait répondu à la fédération par « un courrier de quatre pages » qui rappelait « ce que contenait la loi » ainsi que les risques encourus à son non-respect.

« Il est légitime que les directeurs d’établissement soient inquiets car, dans le cas où certains professionnels » seraient poursuivis pour exercice illégal en raison de leur non-inscription, « la responsabilité du chef d’établissement pourrait être engagée » pour complicité d’exercice illégal, a-t-il expliqué lors du point de presse.

Il a estimé que « la FHF a posé des questions dont la réponse est dans la loi », et a jugé « pour le moins surprenant que ces questions se posent pour les infirmiers et ne se posent pas pour les médecins, les pharmaciens ou d’autres professions de santé, qui sont soumis aux mêmes règles ». Vis-à-vis des établissements, « notre but n’est pas d’aller sur le terrain du coercitif » mais de la « concertation » et du « dialogue », a-t-il cependant réaffirmé.

S’agissant des demandes des noms et prénoms des infirmiers faites aux établissements, Didier Borniche a répondu qu’il était « légitime » que l’ordre puisse les avoir « pour les croiser avec [ses] fichiers ».

Il a pris l’exemple d’une infirmière non inscrite au tableau mais employée dans un établissement public. Apparemment toxicomane, elle aurait pris des produits dans l’armoire à pharmacie et aurait, sous leur emprise, « failli tuer un patient ». Elle a été radiée de la fonction publique hospitalière (FPH) mais, employée via une société d’intérim dans un établissement d’une région voisine, elle aurait de nouveau « quasiment tué un patient » pour les mêmes raisons.

« Si l’infirmière avait été inscrite au tableau, elle n’aurait pas eu le droit d’exercer ailleurs et aurait été traduite devant la chambre disciplinaire de l’ordre », a-t-il averti. Le secrétaire général du CNOI, Karim Mameri, a souligné que le premier hôpital aurait dû prévenir le conseil de l’ordre, lequel, après une expertise médicale, aurait pu faire bénéficier l’infirmière d’un arrêt de travail et ainsi la protéger « le temps qu’elle puisse se soigner ».

Le procureur de la République s’est saisi de cette affaire, et « nous verrons » s’il poursuit l’établissement pour complicité d’exercice illégal, a noté Didier Borniche.

L’ORDRE DEMENT AVOIR SAISI LES PARQUETS

« Nous n’avons fait aucune saisine de procureur » à l’encontre d’hôpitaux pour défaut d’inscription d’infirmiers, mais certains parquets « s’engagent eux-mêmes dans des poursuites », a-t-il assuré. « Dans le cas où un professionnel de santé est inculpé, il est tout à fait légitime que le procureur s’inquiète de savoir si la personne est inscrite au tableau », et les informations transmises par l’ordre dans ce cas « n’ont pas un caractère confidentiel ni exceptionnel », a-t-il ajouté.

En revanche, il a rappelé que l’ordre a déposé des plaintes pour exercice illégal au bloc opératoire de professionnels ne possédant pas le diplôme d’infirmier. Dans ces affaires, il poursuit également les établissements et les chirurgiens, rappelle-t-on (cf APM NCPJQ001). Il a déposé, « à ce jour », sept plaintes de ce type. Dans deux cas, une information judiciaire a été ouverte et un juge d’instruction nommé. Dans un autre, l’ordre a déposé une plainte avec constitution de partie civile après un classement sans suite, ce qui a rouvert l’instruction.

L’ordre a par ailleurs déposé quatre plaintes pour exercice illégal par des aides-soignants, auxiliaires de vie sociale ou pour de faux diplômes.

En outre, la cour d’appel de Nîmes « vient de condamner » à six mois d’emprisonnement une infirmière libérale ayant exercé malgré un refus d’instruction, a noté Didier Borniche, soulignant que la plainte initiale émanait non pas de l’ordre mais du parquet

eusebe
1 février 2014

Mais que peut donc motiver des personnes, en âge de se la couler douce en retraite, pour ennuyer (politesse oblige) les infirmiers qui ne demandent qu’à pouvoir travailler dans des conditions correctes ; la promotion et l’honneur de la profession ont bon dos, il y a autre chose ? Mais quoi ?

En attendant, bien sûr, l’ordre n’est pour rien dans les ennuis judiciaires que connaissent de plus en plus d’infirmiers, bien sûr…

eusebe
2 février 2014

Le 19 mai 2010 Roselyne Bachelot, alors ministre de la santé UMP, déclarait, devant les députés à l’Assemblée Nationale :
«Je ne laisserai pas intimider les infirmiers. Je ne laisserai pas exposer les employeurs d’infirmiers salariés au risque d’être poursuivi pour complicité d’exercice illégal de la profession d’infirmier.(…) Je soutiendrai votre proposition de loi et ferai en sorte de ne réserver l’obligation d’adhérer à l’ordre infirmier qu’aux infirmiers libéraux(…)»

Les socialistes sont au pouvoir depuis mai 2012, et les infirmiers sont de plus en plus menacés par les agissements des dirigeants ordinaux : désespérant…

Sansebastien
2 février 2014

Bonjour sancho,

Votre discours est trop élaboré pour les permanents de chez Résilience que sont: eusebe, Cedr1c, Motarde de DIJON.
Laissez les tranquilles dans ces rubriques, ils sont bien entre eux…

Cordialement

Sansebastien
2 février 2014

C’est vrai que quand l’on est pour l’Ordre, on est des incultes, alors que quand on est contre, on est des intellectuels…
Ca me rappelle un certain discours politique.

Sansebastien
2 février 2014

En ce qui me concerne, l’Ordre m’a simplifié la vie car j’y ai trouvé des interlocuteurs qui appartiennent à ma profession et qui m’aident dans mes difficultés d’exercice que nous rencontrons toutes et tous avec des associés indélicats, de la concurrence déloyale et onéreuse pour la collectivité de la part de l’HAD, etc…
Alors être contre l’Ordre infirmier aujourd’hui relève plus de l’idéologie politique que de la réalité de l’exercice libéral auquel tu dis appartenir. Quant à tes déceptions politiques, tu peux en parler à nos consoeurs des cliniques et des hôpitaux qui ont vu leurs heures supplémentaires imposées avec effet rétroactif dés janvier 2012…
Chirac disait bien que « les prommesses politiques n’engagent que ceux qui y croient »…
bonne semaine

Sansebastien
2 février 2014

« les prommesses politiques n’engagent que ceux qui y croient »…
Jacques Chirac 1995
Et dire que maintenant vous regrettez Mme Bachelot avec tout ce que vous avez pu déverser comme injures sur elle et tout le gouvernement auquel elle appartenait.
Je me marre!

Sansebastien
2 février 2014

P….. que c’est long Hugues!!!
Fait la synthèse un peu!
Qui crois tu qui a le temps de lire tout ça, à par les permanents de ton syndicats qui sont détachés de leur service?

eusebe
2 février 2014

L’activité libérale te fait perdre le sens commun, et ta haine anti-syndicale te fait radoter les éternels clichés.
Mais, si tu veux un exemple de permanent syndical multi-caquettes et d’une efficacité limitée, il y en a un à Paris, cherche un peu, et en plus, il est dans ton camp.

cedr1c
2 février 2014

Sancho se trompe surtout sur le rôle ide en parlant de primo vaccination. Et sansebastien qui ne vient que vomir sa haine antisyndicale n’a pas dû comprendre…
L’ordre a des soutiens à son niveau.

ridfa69
2 février 2014

donc ta theorie c’est de faire confiance aux menteurs
ca explique ta dévotion envers l’ordre

Pierrefrancois
3 février 2014

Existe-t-il une seule autre organisation professionnelle capable de parler rôles infirmiers, pratiques avancées, rôle de l’infirmier dans le premier recours, compétences infirmières, etc ?
Ce ne sont pas les centrales qui le sont quand on voit que leurs fédérations santé-social sont dirigées par des techniciens de laboratoires et des éducateurs spécialisés.
Pour l’expression d’une voix infirmière dans notre société, pour que les infirmiers ne passent pas à côté de la prochaine réforme de la santé, il n’y a que le conseil de l’ordre des infirmiers.

onialapoubelle
3 février 2014

Et bien sûr, aucune information sur les comptes et les dettes ordinales dans les déclarations de monsieur Borniche et de ses copains, trop occupés sans doute à écrire aux procureurs pour dénoncer les employeurs récalcitrants. Honte infirmière que cet ordre !!!

Pierrefrancois
3 février 2014

On s’en fiche des comptes. On veut la défense de notre profession.

onialapoubelle
3 février 2014

Etre défendue par des collabos qui se prennent pour la police de la profession : non merci ! La seule justice qui vaille et celle du peuple, pas celles des abrutis ordinaux qui ne connaissent rien au droit et qui se veulent juges à la place des magistrats professionnels : honte à vous !

Sansebastien
3 février 2014

Mais non Cedr, tu le sais bien.
Seulement ton syndicat qui pratique le lavage de cerveau de mes consoeurs et confrères pour tenter de se faire une place au soleil dans un parti politique un peu à gauche de la gauche…
Ce n’est pas la mentalité de la majorité de la profession.
Au fait, tu te présentes aux élections départementales de l’Ordre, c’est le moment. Ce serait un bon test pour voir si nos collègues te suivent. Et puis si tu es élu, le vers sera dans le fruit…
Hardi petit!

Sansebastien
3 février 2014

Non, ca c’est la tienne…

Sansebastien
3 février 2014

Allez, c’est reparti!
Les tenants de l’Ordre sont des collabos, des fascistes, peut être même des nazis?
Qui peut savoir ce qu’il se passe dans la tête d’onialapoubelle.
Il est peut être temps de consulter…

eusebe
3 février 2014

Les non-inscrits ne peuvent pas se présenter, tu devrais savoir ça ; par contre, toi tu peux, et en plus, tu est sûr d’être élu avec ta seule propre voix (à condition que tu votes pour toi).
Et toi qui déteste tant les syndicats, tu devrais aussi savoir qu’il n’est pas obligatoire d’y adhérer.

Quant à ton approche de la politique, on devine aisément quelles sont tes préférences, on devine, seulement…

Sansebastien
3 février 2014

Je pari sur une participation massive de la profession.
Un peu grâce à la publicité que vous faîtes pour notre Ordre.
Et pour ça, je vous dit: Merci Résilience!

onialapoubelle
3 février 2014

Et les dettes de vos amis ordinaux ? Et les dénonciatons et la délation ? Et les menaces ? Je les rêve certainement. Même avec des preuves de vos méfaits ordinaux vous continuez à nier les évidences !! Et ce serait à moi de consulter ??? 🙂 La fin est proche et je souhaite vivement que vous aillez à rendre des comptes le moment venu. Sans parler des plaintes de Résilience pour lesquelles les services de police strasbourgeois ont auditionné en janvier dernier, là aussi preuves apportées pour valider ce que vous vous achanez à nier : les évidences.

eusebe
3 février 2014

Tu aurais dû parler de profession inscrite ; étant donné que la majorité composant celle-ci a été assujettie de force, il est plus que probable qu’elle ne va pas plébisciter ses persécuteurs.

onialapoubelle
3 février 2014

Excellent !

syndicat RESILIENCE
3 février 2014

«  » »Il y a eu des maladresses politiques importantes à son début, c’est vrai, mais ces personnes ne sont plus en poste. » » »

Vous plaisantez ??? Monsieur Borniche, monsieur Mammeri, monsieur Amouroux, madame Veyer, etc … ils sont présents depuis le début, ils sont co responsables de la présidence Leboeuf et de la banqueroute ordinale ! Monsieur Borniche a viré tout ce que l ordre pouvait contenir d opposants internes pour vendre la profession IDE aux banquiers, aux assureurs et autres requins qui tournent autour du jackpot infirmier !

syndicat RESILIENCE
3 février 2014

Pari tenu 🙂 tout dépend de ce qui vous appelez une « forte participation » dans la mesure où seuls les adhérents à jour de cotisation peuvent voter. Mais il est évident que toute cette opération électorale se fera sans contrôle ou autre vérification, comme d habitude ! De là à vous croire sur votre simple bonne foi 🙂 ….

onialapoubelle
3 février 2014

Lors des dernières élections (elles, ont eu lieu !) ordinales kiné, certains conseillers ont été élus avec leur seule et unique voix dans plusieurs départements. On verra bien en avril et en juillet ce que seront les élections ordinales infirmières.

Motarde de DIJON
3 février 2014

Cessons les invectives.
La seule légitimité de l’Ordre des Infirmiers ne tient qu’à ceci: 600 000 infirmiers en exercice, tous modes d’exercice confondus = 600 000 électeurs.

Or, seule une infime partie des 600 000 infirmiers en exercice sont électeurs (les inscrits à jour de cotisation). Ce qui pose un problème de représentativité. Le pire, c’est qu’en haut lieu on sait tout cela!!!

cedr1c
4 février 2014

Pas certain que l’ordre communique le nombre de votants, il fera tout pour masquer un chiffre qui reflète le nombre de personnes souhaitant cet ordre.
Pas certain d’avoir plus de votants que les 14% du premier vote

eusebe
4 février 2014

N’est-il pas paradoxal que les professionnels soient obligés de se protéger d’un organisme (et de ses membres) sensé, lui-même, protéger la profession ?

onialapoubelle
5 février 2014

le Conseil de l’ordre des médecins sur la sellette :

Dans la matinée, l’audience a été marquée par la mise en accusation du Conseil de l’ordre, chargé de veiller au respect de la déontologie médicale. L’organisme avait été condamné par la cour administrative de Paris pour ne pas avoir réagi pendant de nombreuses années à des plaintes de victimes du Dr Hazout.
« Je trouve surprenant que le Conseil de l’ordre ait l’impudence de vouloir se constituer partie civile », a lancé l’avocat de l’une des victimes, Me Georges Holleaux. « Avant que ma cliente dépose la première plainte devant la justice en 2005, le Conseil avait déjà reçu des plaintes depuis 1988 et il s’est borné à un classement vertical considérant qu’il ne s’agissait pas de plaintes mais de doléances. »
« Le Conseil n’a pas fait son travail, n’a pas exercé son autorité, n’a pas mis de l’ordre dans ses troupes. C’est votre défaillance qui pendant 16 ans n’a pas permis de mettre un terme aux pratiques du Dr Hazout », a-t-il martelé.
L’avocat général, Annie Grenier, a abondé dans ce sens: « Je suis moi aussi scandalisée par la présence du Conseil de l’ordre auprès des victimes, alors qu’il a toujours été auprès du Dr Hazout, et ce, depuis le premier coup de fil d’une patiente en 1985. »

Motarde de DIJON
5 février 2014

Cet exemple démontre que les juridictions de droit commun sont en mesure de régler un problème quand les juridictions ordinales sont déficientes.

Sansebastien
5 février 2014

Ouaf! mes opinions politiques!
il y a longtemps que je les ai enterrées, et je n’attends personne pour nous sortir de la m….. dans laquelle on nous enfonce depuis des décennies, mais j’ai par contre une aversion des extrêmes.
Qu’est ce que tu penses des prouesses motocyclistes de notre Normal Ier, et de sa manière « de mettre fin à sa relation »?
Cela témoigne d’une belle conception du rôle de la femme, non?
Je ne m’égare pas, je dis cela car notre profession est à 85% féminine.

eusebe
5 février 2014

Les affaires privées des personnes ne me regarde pas et je n’ai rien à penser des relations intimes des gens.

Pourras-tu nous faire part de ta profession de foi que tu donneras avec ton acte de candidature, car tu dois être prêt à sauver la profession, n’est-ce pas ? En attendant, continue de t’exprimer, tu es distrayant…

syndicat RESILIENCE
5 février 2014

la justice du peuple est la seule qui mérite respect et soumission, la justice ordinale est nulle, complètement inadaptée quand on sait que 9 jugements sur 10 rendus par la chambre nationale disciplinaire, où siègent des magistrats professionnels, sont des désavoeux flagrants des jugements régionaux et départementaux … au détriment des ordres locauxs qui passent pour des billes 9 fois sur 10 🙂

Sansebastien
7 février 2014

Tu penses?
Toute seule?

eusebe
8 février 2014

Alors quoi de neuf ? Les candidatures sont innombrables ? C’est le grand engouement ?

Plus sérieusement, comment l’ordre espère-t-il mobiliser les infirmiers alors qu’il a tout raté depuis le début de sa triste existence ?

Parce qu’il faut quand même se rappeler toute l’intelligence qu’ont eu les dirigeants de l’époque été 2009 (le président d’aujourd’hui était alors vice-président…) quand ils ont voulu lancer leur grande campagne d’inscription après les élections de 2008 à la participation impressionnante de plus de 13% : au lieu d’y aller en douceur au niveau de la cotisation, ces nigauds, se voyant dépositaire d’un gros magot, ont fixé le prix à payer à 75 € (non sans avoir payé conseil à la société américaine Ernst & Young qui, elle, préconisait 83 €). Là où il aurait fallu demander 15 ou 20 €, et donner le coup de bambou 8 mois plus tard, quand beaucoup auraient été entrés dans la nasse, les élites des forces vives ont d’emblée voulu rouler sur l’or, mener grande vie, jouer aux millionnaires et penser diriger le plus grand ordre de France, véritable contre-pouvoir concernant la santé et surtout, disposer d’un budget annuel de plus de 40 millions d’euros. Et les infirmiers ont dit non !

Alors le vice-président de 2009, qui voulait le trône, a grimpé sur celui-ci après avoir évincé celle qui l’occupait : cela a donné lieu à quelques joutes sympathiques qui ont égayé le morne quotidien ordinal.

Et aujourd’hui, le grand chef, récemment renommé (sans candidature opposante), s’agite généreusement de tous côtés pour tenter de faire survivre son organisation en fin de vie ; et il en appelle désespérément à tous les infirmiers de le suivre dans son naufrage en se portant candidat à un poste inutile.

Laissons l’ordre s’enfoncer et disparaitre ! Non à la candidature, non à l’action de voter, non à l’inscription, non à la cotisation, non à l’ordre infirmier !

Motarde de DIJON
8 février 2014

Sans compter le frérot de sœur Dominique, grand communicant, qui a inventé un serpent rouge payé par les cotisants.

eusebe
9 février 2014

Et la grande aventure des élections de l’ordre infirmier démocratique se poursuit.

Après s’être auto-désignés au niveau national après un grand ménage, il faut aujourd’hui des représentants départementaux sensés être les clés de voute du système. Et là, les candidats doivent se dépêcher d’envoyer leurs demandes de faire partie de la grande famille : en effet la limite de réception des dossiers a été fixée au 14 février, Borniche conseille donc d’expédier ceux-ci le 10/02 au plus tard, La Poste n’étant pas supersonique.

On lit, sur des forums, ici ou là, que la profession serait plus forte avec un ordre et que les opposants n’ont rien compris : autant dire que la grande majorité des infirmières et des infirmiers sont des demeurés car ils n’ont pas succombés au charme des élites de l’institution ordinale. Malgré une loi, un fric monstre dépensé (et qu’il faut rembourser), les ordinaux en sont réduits à alerter les procureurs (et de dire que ce ne sont pas eux…), il faut donc en déduire que ce truc n’est guère intéressant, et même complètement inutile.

Pour en revenir à ces élections, que se passera-t-il si le nombre des postulants et la participation sont lamentables ? Borniche ne pourra pas accuser les erreurs du fichier ADELI, ou bien une pseudo-rétention de courriers électoraux par des DRH inconscientes.

Il faudra, après le 14 février, recenser toutes les candidatures par département ainsi que les électeurs, et envoyer le matériel électoral à ces derniers en fonction de lieu d’inscription : rude tâche qui sera facilitée par un très faible nombre de postulants, tout n’est donc pas négatif.

Il faudra, par ailleurs envisager la création d’un 4ème collège, celui des retraités qui seront (ou sont déjà ?) les plus représentés au sein du machin, à commencer par le chef lui-même…

syndicat RESILIENCE
9 février 2014

alors que le président de l ordre est empêtré dans ses contradictions en prenant des positions ordinales qui vont à l encontre de la majorité infirmière de ce pays, notamment sur l euthanasie, la fin de vie, etc …

alors que l ordre infirmier est en pleine campagne de recrutement électoral pour le renouvelement des cdoi et des croi, non fait en 2011, et semble t-il avec beaucoup de difficultés, on comprend pourquoi,

toujours plus de menaces, de pressions, d intimidations, se font toujours plus pressantes sur les opposants, tous secteurs confondus …

ainsi, ce week end, nous avons été alertés, preuves à l appui, des méthodes de l ordre régional Champagne Ardennes qui fait pression sur les IDE scolaires par le biais d un courrier émanant du Recteur … s il vous plaît …

ainsi l ordre départemental du Rhône (encore lui !) fait – il pression avec l aide non cachée de la cpam sur les IDEL qui refusent de cracher au bassinet ordinal pour pouvoir exercer …

ainsi la présidente du SNIIL avoue t-elle, dans un message adressé par sms, que « Après concertation en interne et bien qu’officiellement nous n’avons pas à donner de consignes pour ces élections. l’ordre et les syndicats n’ont « normalement » pas les mêmes missions. » les accointances syndicales et ordinales sont plus que jamais d actualité …

bien évidemment RESILIENCE agit et réagit en conséquences et dorénavant nous transmettrons aux procureurs et autres administrations, toutes les transgressions multiples et variées dont l ordre et les syndicats qui le soutiennent, nous gratifient quotidiennement …

onialapoubelle
9 février 2014

Comment redorer son blason :

Objet : élections au conseil de l’ordre départemental
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il y a quelques temps nous avons eu un débat sur nos listes sur l’ordre infirmier et les futures élections.
> Après concertation en interne et bien qu’officiellement nous n’avons pas à donner de consignes pour ces élections. l’ordre et les syndicats n’ont « normalement » pas les mêmes missions. Où tout au moins certaines communes devraient se renforcer.
> Au Sniil nous n’avons jamais changé d’avis sur l’utilité de l’ordre infirmier. Malgré nos constats sur ses difficultés et ses failles. Et il y en a ! Nous l’avons toujours soutenu.
> Nous sommes le seul syndicat de libéraux à travailler avec toute la profession. Dans différentes instances et manifestations : salon infirmier, Etats généraux que nous organisons. Collège infirmier que nous construisons. groupe de suivi de la réforme des études etc…. partout nous nous associons s’il le faut aux salariés. parce que nous pensons réellement que nous sommes une même profession aux modalités d’exercice différentes. Et parfois aux niveaux d’études variés. Mais avant tout , tous Infirmières et infirmiers.
> Et je le dis souvent  » quelle force nous aurions si nous pouvions nous unir ! A 600 000 infirmières et infirmiers , nous devrions faire plier n’importe quel système de santé » !
> Alors je pourrais continuer mais je vais m’arrêter là pour vous dire :
> Nous sommes légitimes pour nous présenter aux élections. Et même minoritaires , nous les libéraux par notre conviction nous le ferons changer. Qu’il devienne un organe de promotion de la profession tout entière. Que les conseillers ordinaux puissent avoir de la formation. Et sur ce dernier point , les syndicalistes libéraux sont beaucoup mieux formés que les salariés à accomplir les missions dévolues à l’ordre infirmier.
> C’est pourquoi le CA national du Sniil vous conseille et vous incite fortement, vous cadres et adhérents du Sniil à présenter vos candidatures en force aux élections départementales du conseil de l’ordre infirmier.
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> Annick Touba
> Présidente nationale du Sniil

onialapoubelle
9 février 2014

En lisant ce message de madame Touba, ci-dessus, je me dis que, décidément, les contre ordistes que nous sommes sont fondées à continuer la lutte pour obtenir la fin de cet ordre infirmier.

hugues dechilly
9 février 2014

ben ouais avec ou sans cotisation l ordre infirmier c est toujours NON !

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