Un pilulier connecté et sécurisé, une aide pour l'infirmière

Cyrienne CLERC
6 février 2014 @ 11 h 18 min

Un des quatre objets primés lors de la 7ème édition des Objets de la nouvelle France industrielle est une innovation utile pour les patients : un pilulier communiquant pour sécuriser la prise de médicaments, conçu par la start-up française Medissimo. 

Un pilulier connecté et sécurisé, une aide pour l'infirmièreObjectif : améliorer l’observance et éviter « le gaspillage liés au médicament et aux erreurs médicamenteuses », précise Caroline Blochet, présidente de Medissimo et inventeur de ce produit.

Cette dernière, ancienne pharmacienne d’officine, a pu observer que les patients « les prennent plus ou moins bien, plus ou moins régulièrement, au point que certains décident de ne plus les prendre ».

Les erreurs de médicaments sont à la cause de « 130 000 hospitalisations pour effets indésirables dont 13 000 ne ressortiront pas de l’hôpital, deux fois  plus de décès que les accidents de la route », précise-t-elle.

Le Imedipac, pilulier intelligent et connecté aide le patient à prendre ses médicaments sûrement et régulièrement, à respecter les horaires de prise grâce à des alertes sonores et visuelles.

Un pilulier intelligent et connecté

D’apparence volontairement épurée, l’Imedipac est truffé de capteurs et de composants. Les capteurs optiques calculent les variations volumétriques et détectent ainsi quelle case du pilulier a été prise. Des LED montrent au patient quelle case prendre afin d’éviter l’erreur de prise.

La plateforme e-santé sécurisée de Medissimo supervise et permet au patient de partager ses données d’observance en temps réel avec son médecin, son pharmacien, son infirmière ou ses proches. La start-up a fait appel à un des hébergeurs agréés par le gouvernement pour manipuler ces informations si sensibles.

Lors du premier semestre 2014, ce pilulier sera commercialisé auprès des particuliers au prix d’environ 250 euros. Il est déjà disponible sur internet et a commencé à percer aux Etats-Unis, mais il est produit… à Grenoble.

De quoi réjouir le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, qui présentait cette septième édition des Objets de la nouvelle France industrielle.

Il permet « d’améliorer l’observance de 60 à 70 % », souligne Caroline Blochet. S’il peux plaire aux jeunes de la geek generation, atteints de pathologies chroniques, il est aussi destiné aux aînés. Simple d’utilisation, ce pilulier nomade, se branche avec une charge qui tient huit jours.

Cyrienne Clerc

 

 

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13 réactions

Cri Cri Damour
6 février 2014

hors de prix pour les particuliers 250 € !!! « la pilule est dure à avaler « !!!!

Cri Cri Damour
6 février 2014

Lors du premier semestre 2014, ce pilulier sera commercialisé auprès des particuliers au prix d’environ 250 euros. Il est déjà disponible sur internet et a commencé à percer aux Etats-Unis, mais il est produit… à Grenoble.

Michelle Wackermann
6 février 2014

250 euros quand même …. pas accessible pour tout le monde 🙁

Murielle Vergoote
6 février 2014

Et le contact avec le patient !!!!!! Il est virtuel aussi

Adeline Broc
6 février 2014

hé mais il se créé des choses bien dans ma ville !

Adeline Broc
6 février 2014

Muriel, qu’il soit électronique ou en plastique, le contact entre le pilulier et le patient ça reste froid non?

Murielle Vergoote
6 février 2014

Oui mais au final c est pour que les patients n ai plus la visite de l infirmière ou de l auxiliaire de vie pour la distribution donc c est pas le pilulier qui va s apercevoir que le frigo est vide, ou si il y a une plaie qq part … On arrive dans une déshumanisation du système
Et si la personne à pas pris pour quoi ?
Cette visite pour certain qu elle soit journalière ou hebdomadaire est la seule de la journée ou de la semaine le seul contact avec l extérieur alors le pilulier va faire la conversation ??

Axelle Poivre
6 février 2014

La ça va faciliter la préparation du pilulier pour éviter les erreurs mais du y’a besoin d’avoir une visite pour la prise réelle du ttt ça change rien je pense

Adeline Broc
6 février 2014

Une infirmière ne se déplace pas que pour donner des médicaments qui sont dans un pilulier. Il y a d’autres soins autour.

Murielle Vergoote
6 février 2014

Si vous le dites

Magali Pittomvils
6 février 2014

je trouve dommage qu’on invente pas des choses pour la sécurité des patients plus défavorisés ! bonne idée certes mais c’est un produits qui n’est réserver qu’a une classe de patients, ils y a beaucoup de gens chez qui je vais qui n’ont déjà pas les moyens de payer leur médicaments !!!!!! alors que ferai t il de cette boite intelligentes ?

Cendrine Lefèvre Perchey
6 février 2014

Et quand ça ne fonctionne plus …. On voit les gens pour changer les piles ….mdr

moutarde
7 février 2014

Si on peut saluer la prouesse technologique, on ne peut qu’être circonspect quant à son (in)utilisation par les PA dont les nombreux qui présent(eront) des troubles cognitifs/ de la mémoire/psychiatriques…etc.

Par ailleurs, pilulier connecté à qui et en particulier si patient isolé ? Qui le remplit, évalue, réévalue…etc.

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