Annulation d'une sanction contre une infirmière syndicaliste

Rédaction ActuSoins
5 avril 2014 @ 10 h 05 min

En décembre dernier, ActuSoins vous relatait l’histoire d’une infirmière syndicaliste, mise à pied pour avoir osé critiquer les conditions de travail au CH d’Arcachon. La commission des recours du conseil supérieur de la fonction publique a annulé la sanction.

Annulation d'une sanction contre une infirmière syndicalisteSylvie Delmas, infirmière et surtout secrétaire de la CGT à l’Hôpital d’Arcachon, vient de gagner une bataille contre sa direction : la commission des recours du conseil supérieur de la fonction publique a annulé  la sanction prise à son encontre par Michel Haeck, le directeur de l’hôpital, l’automne dernier, soit cinq jours de mise à pieds du 17 au 21 décembre 2013.

« Je m’étais exprimée en tant que syndicaliste sur les conditions de travail, le manque de personnel et les dangers en matière de qualité et de sécurité des soins », lors de l’assemblée générale de l’association usagers de l’hôpital, expliquait  en décembre dernier cette infirmière à ActuSoins.

Elle avait alors été convoquée devant le conseil de discipline de l’établissement qui n’avait pas dégagé de majorité pour la sanctionner. C’est donc le directeur de l’Hôpital, qui avait personnellement assumé la décision de sanctionner l’infirmière.

« En général, les directeurs d’hôpitaux respectent la liberté syndicale dans leur établissement. Le droit d’expression est protégé par le droit du travail et la liberté syndicale est un droit constitutionnel. Cette fois il n’est pas respecté et je continuerai à me battre pour qu’il le soit, à l’avenir, dans cet établissement »,affirmait-elle.

La direction de l’Hôpital peut encore faire appel au Tribunal administratif.

Rédaction ActuSoins

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2 réactions

leilou
6 avril 2014

Allons odnc dénoncer les conditions de plus en plus misérables de travail et la maltraitance que cela induit aux patients et au personnel est une faute professionnelle ? La marisole devrait s’exprimer là dessus… la santé est le parent pauvre de la politique.

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