Les infirmiers québécois vont pouvoir exercer plus facilement en France

Un avenant à l’arrangement de reconnaissance mutuelle définissant les conditions d’exercice des infirmiers français au Québec et des infirmiers québécois en France vient d’être signé. La signature de l’avenant va grandement faciliter leur venue dans notre territoire.

Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, et Didier Borniche, président de l’Ordre national des infirmiers de France (ONI), ont signé avec Lucie Tremblay, présidente de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec, cet avenant.

« Depuis le 13 août 2010, l’arrangement de reconnaissance mutuelle entre la France et le Québec visait à simplifier les modalités d’exercice des infirmiers français au Québec et des infirmiers québécois en France », explique l’ONI.

Si 1 200 infirmiers français ont, depuis, tenté l’aventure et fait valoir leurs compétences de l’autre côté de l’Atlantique, l’opération restait moins évidente pour les infirmiers québécois du fait de l’obligation d’effectuer un stage préalable de 75 jours sur le territoire français avant de pouvoir exercer et véritablement prendre en charge les patients. Si bien que seuls 14 québécois ont pu venir exercer.

Une mesure inutilement contraignante au regard des règles d’immigration et de travail en France, selon l’ONI. L’avenant à l’accord de 2010  supprime cette obligation de stage. Désormais, les infirmiers québécois titulaires d’un diplôme de baccalauréat québécois (équivalent de la licence française), détenteurs d’un permis d’infirmier et inscrits à l’Ordre québécois pourront obtenir l’autorisation d’exercer leur profession en France.

Un enrichissement mutuel

« La formation et les compétences des infirmières et infirmiers québécois sont d’un excellent niveau et constitueront un apport de grande valeur au sein de nos établissements et services de santé, »  explique Didier Borniche, président de l’Ordre national des infirmiers de France.

« Leur culture, leurs méthodes de travail contribueront à enrichir les nôtres au service des patients. Faciliter leurs conditions d’exercice sur notre territoire, c’est rendre notre système plus juste pour tous les professionnels et plus riche pour tous les patients », ajoute-t-il.

Rédaction ActuSoins, source ONI

 

 

Voir les commentaires (7)