(Edito) La démagogie de l'Ordre infirmier

Cyrienne CLERC
12 juin 2014 @ 17 h 38 min

Face à la fronde syndicale et aux menaces ministérielles de suppression de l’Ordre infirmier, ce dernier fait appel aux sondages et aux Français. Selon un sondage IPSOS auprès d’un échantillon « représentatif » de 975 personnes, 94% des Français soutiennent l’inscription obligatoire à l’Ordre des infirmiers pour garantir la sécurité des soins.

Edito La démagogie de l'Ordre infirmier« En tentant d’abroger l’Ordre national des infirmiers (ONI), par une mesure glissée dans le futur projet de loi de Santé, la Ministre de la Santé ne s’attendait sûrement pas à être largement désavouée par l’opinion publique. (…) Une opposition massive se dégage contre la suppression de l’Ordre puisque 94 % des Français approuvent le maintien de l’inscription obligatoire et plébiscitent les missions effectuées par l’ONI », commente l’Ordre.

Mais, à quelle question ont répondu les 975 sondés ? L’intitulé est légèrement biaisé : « la loi rend actuellement obligatoire l’inscription à l’Ordre de chaque in?rmier a?n que la profession puisse être contrôlée. Etes-vous favorable à cette obligation ?

Un plébiscite biaisé

Les question précédentes avait d’ailleurs tendance à induire cette réponse : pour chacune des missions suivantes assurées par l’Ordre (s’assurer que chaque infirmier dispose d’un diplôme et des compétences nécessaires, définir les règles déontologiques et sanctionner les manquements), dites si cette mission est importante. La réponse est bien entendu positive à plus de 95 %.

De même la question précédente remporte toujours le score inégalé de 95 % : » l’Ordre est un organisme qui a pour mission en France de représenter tous les infirmiers quel que soit leur statut professionnel ou leurs spécialités auprès des pouvoirs publics. Estimez-vous que c’est une bonne chose ? ».

Questions toujours bien introduites par d’autres du type : estimez-vous que les conditions d’exercice du métier vont devenir plus difficile (oui à 95 %) et que les responsabilités des infirmiers vont augmenter (oui à 88 %). Dans un tel environnement plus contraignant, mieux vaux un bon gendarme. Mais comme lors des élections, mieux vaut se méfier de tels scores qui semblent peu démocratiques !

Une bonne image de la profession

Les premières questions et les réponses reflètent la bonne image de la profession  (97% dont 40% de très bonne) au sein de l’opinion publique. Cette popularité est largement basée sur l’expérience puisque six Français sur dix ont reçu des soins infirmiers ou l’un de leurs proches, ces 12 derniers mois.

« Les résultats sont très positifs et très encourageants pour les infirmiers. Les Français connaissent notre profession et l’apprécient largement sur des critères objectifs », souligne Didier Borniche, président de l’Ordre national des infirmiers.

Vus par les Français, les infirmiers ont un métier qui exige une très forte disponibilité, pour 96 % des personnes interrogées et ils ont un niveau de compétence élevée, pour 87 % des sondés. Quant à leur métier, il n’est pas reconnu à sa juste valeur par les pouvoirs publics (80 %).

Par ailleurs, en toute logique, les Français affirment à 98% que la qualité et la sécurité des soins sont une préoccupation majeure.

La suppression de l’Ordre : une idéologie dangereuse ?

Ainsi sensibilisés, près de 9 Français sur 10 (86%) jugent que la suppression de l’Ordre aurait des conséquences négatives sur la sécurité des soins des patients et 89 % désapprouvent la suppression de l’Ordre par la ministre de la Santé (qui n’est pour l’instant qu’une hypothèse de travail, même si une ébauche de projet de loi intégrait cette suppression).

 « Ces résultats nous confortent totalement dans notre conviction que l’Ordre est avant tout au service des patients et des usagers du système de santé », explique Didier Borniche, président de l’ONI.

« Les Français placent la sécurité des soins au plus haut dans la hiérarchie de leurs exigences à l’égard du système de santé. Ils sentent bien qu’en voulant supprimer l’Ordre Infirmier la ministre de la Santé veut casser le thermomètre pour cacher les problèmes et fera ainsi courir un risque aux patients au regard de la sécurité des soins dispensés par les infirmiers », poursuit-il.

« Avec cette volonté de suppression, madame Touraine ne porte plus l’intérêt général, elle cède à une posture idéologique dangereuse », conclut-il. La ministre appréciera !

Cyrienne Clerc

 

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32 réactions

Sylvie Ferriol
12 juin 2014

et si après ça il y a encore des personnes qui sont pour l’ordre c’est que je ne comprend plus cette profession! pas du tout dans les valeurs de l’infirmière …

Man Attack
12 juin 2014

Demagogie est un faible mot… désavoué par la profession et le ministère. .. D.B se raccroche à une opinion dite publique pour legitimer ce gigantesque fiasco qu’ est l’oni

Emeline Rebeix
12 juin 2014

Putôt que de sonder la population il faudrait peut être nous questionner à nous les infirmiers

Nadia Kaci
12 juin 2014

Ridicule. Payer pour avoir le droit d exercer c nul . Et en retour rien que des papiers inutiles a lire

Vincent Raphanel
12 juin 2014

et en plus en posant les question d une facon qui obloge les gens a repondre favorablement! encore de la manipulation! Ras le bol de l ONI!

Kyon Saeba
12 juin 2014

A lire ces commentaires j’ai honte de faire le meme metier que vous!

cedr1c
12 juin 2014

Les élus ordinaux ne dépensent l’argent des cotisations que pour leur image et pour régler leurs comptes devant la justice en attaquant par exemple Tisserand, ex élu du national qui a expliqué ce qu’est cet ordre.
La défense des infirmiers intervient bien après celle des intérêts de la famille.

cedr1c
12 juin 2014

Et donc après le croi Alsace, l’ordre continue à creuser lui même sa tombe.

Stephanie Johnny Cazaud Cloarec
12 juin 2014

On est deja recense! Il y a le num adeli pour ca ! Donc RAF de l oni qui ne nous est d aucune aide pour ameliorer nos conditions de travail.

syndicat RESILIENCE
12 juin 2014

http://www.jim.fr/pharmacien/e-docs/quel_avenir_pour_lordre_infirmier__145616/document_actu_pro.phtml

Quel avenir pour l’Ordre infirmier ?

Paris, le vendredi 30 mai 2014 – Depuis son arrivée avenue de Ségur, Marisol Touraine s’est montrée peu amène à l’égard de l’Ordre infirmier, instance qui peine toujours à s’imposer auprès des professionnels qu’elle représente, notamment chez les salariés. Cependant, si les déclarations ont été multiples, les actions ont été rares, si ce n’est par omission : l’absence de publication du décret entérinant le code de déontologie pouvant en effet être lue comme une volonté de freiner le développement de l’Ordre. Alors qu’est en préparation une nouvelle loi générale sur la santé publique, qui doit être dévoilée en conseil des ministres le 17 juin, certains redoutent que le temps de l’intervention face à l’Ordre soit enfin venu. Ainsi, l’émoi a été vif en ce début de semaine alors qu’était évoqué par la presse le projet du gouvernement de supprimer l’Ordre, qui aurait été acté par un document de travail. Très vite, le ministère de la Santé a tenu à affirmer, notamment au site espaceinfirmier.fr, que « l’abrogation de l’Ordre n’est pas à l’ordre du jour et une telle disposition n’aurait pas sa place dans la future loi de santé ». Faut-il pourtant être rassuré sur le sort de l’instance ordinale ? Probablement pas. On le sait, en effet, à plusieurs occasions, le ministre de la Santé s’est déclaré favorable à la mise en place d’un mécanisme visant à rendre l’adhésion à l’Ordre facultative (un dispositif dont on voit mal comment il ne pourrait pas nuire à l’institution !). Or, dans un communiqué publié cette semaine, la fédération CGT Santé et Action affirme que cette idée devrait être reprise dans le projet de loi sur la santé publique, comme l’indique le site Infirmiers.com. Pour l’heure, il n’y a eu ni confirmation, ni démenti de la part du ministère de la santé, et déjà les organisations favorables à l’Ordre exigent que la lumière soit faite. Affaire à suivre.
M.P.

syndicat RESILIENCE
12 juin 2014

http://www.espaceinfirmier.fr/presse/l-infirmiere-liberale-magazine/article/n-304/l-ordre-saison-8.html

“L’Ordre”, saison 8
Vous avez aimé le suspense de Game of Thrones, les rivalités de House
of Cards, la profession de Nurse Jackie? Osez l’expérience de L’Ordre!
une série made in france lancée il y a huit saisons, à laquelle adhèrent
152797 fans… mais dont la fin reste espérée par beaucoup(1). Parmi les principales
intrigues, le caractère facultatif ou non de l’adhésion à l’Ordre. dès l’écriture
du scénario, au Parlement, les uns prônent une cotisation obligatoire et unique
au nom de l’indépendance de l’Ordre et de l’unité de la profession; les autres
se demandent pourquoi des personnels devraient payer “pour pouvoir
exercer leur métier”. Saison 3, premières actions: l’appel à cotiser
est lancé. Saison 5, rebondissement: le montant n’est plus le même
pour tous. Saison 6: les opposants politiques d’hier deviennent
les gouvernants, et un personnage entre en scène, marisol touraine,
qui critique l’obligation d’adhésion. dans l’épisode du 13mai, devant
les députés, elle indique « très sincèrement et très fermement » que
l’Ordre « est un Ordre contesté, un Ordre sans légitimité, et donc un Ordre
dont l’avenir est clairement menacé ». elle rappelle que des parlementaires proposeront
des dispositions « de façon très rapide » pour « l’évolution de la loi ». une intervention
qui provoque « consternation et colère » à l’Ordre(2). est-ce du teasing pour une
adhésion bientôt facultative? mais sur quelles fondations – financières et symboliques –
reposerait alors l’Ordre? un Ordre peut-il représenter une seule partie de la profession?
Seulement les libérales, en guest stars?«On sait très bien que c’est le secteur libéral
qui demande la création de cet Ordre », disait une députée dans le prologue(3). la fin
éventuelle de l’adhésion obligatoire marquerait-elle un tournant, voire la fin de la série?
(1) lire notre brève d’actualité, p. 10, sur un document confidentiel, non sourcé, qui évoque même une hypothèse d’abrogation. (2) lettre ouverte du 16 mai, à lire sur le site
de l’Ordre. (3) dans un communiqué, le 14 mai, le Sniil a, pour sa part, rappelé « son refus d’une structure ordinale limitée aux seuls libéraux ».

Evelyne Michel
12 juin 2014

Ils n’auront pas mon adhésion! Encore moins ma cotisation!

Incana Ingrid
12 juin 2014

Je n ai jamais eu besoin d adhérer à l ordre infirmier pour faire mon travail et ma reconnaissance je l ai des patients, pas de cette ordre de pacotille, qui utilise la bonne foi des français qui nous reconnaissent dans notre travail, en biaisant leur sondage pour obtenir raison. Vraiment un ordre despotique ……..

eusebe
13 juin 2014

Pauvre ordre qui en est réduit à s’offrir, avec l’argent des cotisants, un sondage tronqué sensé remonter le moral des troupes ; mais pourquoi diable n’ont-ils pas demandé directement aux intéressés (les infirmiers) ce qu’ils pensent de leur ordre ? Quand on a peur de la réponse, on ne pose pas la question, n’est-ce pas ?

Tout cela rappelle le pourcentage des infirmiers désirant rentrer dans les ordres (92%), ainsi que le plébiscite du président désigné de nouveau comme chef en novembre lors de l’inauguration du processus électoral à l’envers initié par les élites en novembre dernier et dont la fin est fixé à la saint glin-glin.

Resterait-il quelques euros à rendre à la banque ? Les caisses ordinales sonneraient-elles un peu le creux ? La conférence de presse du patron est-elle d’actualité ? La publication des comptes est-elle prévue avant la fin du semestre ? Les cdoi en sous-effectif sont-ils opérationnels ? Les chambres disciplinaires fonctionnent-elles malgré le report des élections régionales initialement programmées le 26 juin prochain ? Les recruteurs ordinaux font-ils le guet à la sortie des ifsi, prêts à fondre sur les nouveaux diplômés ?
Le feuilleton se termine quand ?

infirmier masque
13 juin 2014

Il est proprement honteux de mettre en avant de tels sondages complètement biaisés avec des question orientées ne pouvant qu’aller dans le sens voulu par l’Ordre infirmier. La profession s’est prononcée par une abstention massive à 78% parmi les inscrits à l’Ordre lors des élections du mois d’avril, à plus de 95% si on prend la profession infirmière dans son entier. Pour mémoire, plus de 80% des infirmières ne sont toujours pas inscrites après 8 années d’existence ordinale et elles refuseront de le faire, tout en restant en exercice illégal. Voilà le désaveu et les pouvoirs publics devraient en tenir compte.

Celine Ayer
13 juin 2014

petit coup de gueule: on a déjà le N°Adeli pour se faire controler , alors là, elle est parfaite leur approche manipulatrice!

domy73
13 juin 2014

Ca va lui prendre encore combien de temps à MST pour liquider cet ordre inutile ? Allez vite, que l’on puisse passer à autre chose et se battre pour notre profession .

Man Attack
13 juin 2014

Mdr kyon l’ordre nest rien d’autre selon votre idée du metier si on le transpose qu’un proxenete… je nai jamais eu besoin d’un souteneur pour taffer

Alsete
14 juin 2014

Eusebe, je suis tout à fait d’accord,p ayer un institut comme IPSOS pour sonder 975 personnes, ça a du coûter bonbon !

Aux frais des cotisants mais pas au bénéfice des cotisants pour un quelconque apport professionnel, et évidemment destiné à êtes publié dans la presse généraliste à seule fin de faire pression sur le gouvernement juste avant l’annonce d’une loi cadre, tout en creusant un peu plus le déficit abyssal de l’ONI.

Pour faire court, du lobbying. Pour sauver quoi ? Des places au soleil dans des bureaux loin de l’exercice professionnel auprès des patients.

ridfa69
14 juin 2014

ET BIEN ca doit etre top d’etre ton collegue du à l’air d’etre tres sympa

tititatatoto
15 juin 2014

Ils ont eu mon adhésion par la contrainte,
Ils n’auront pas un centime de plus que la première cotisation escroquée.
Malgré leurs relances annuelles et cumulatives. J’attends avec impatience qu’ils me foutent un procès au …

et sur les 150000 inscrits dont un bon nombre par la force, combien à jour de cotisation ?
mdr !

Bien sûr, avant la création de l’ordre, la sécurité des soins n’existait pas, les infirmiers travaillaient sans diplôme et aucun organisme ne les recensait.
Sont bien naïfs ces sondés !

sancho
19 juin 2014

Bonjour,
comme d’habitude, les forums sont le lieu pour déverser leurs courroux, leurs incompréhensions, leurs colères, et tant d’autres choses … .
Mais trop souvent dénué de phrases constructives pour la profession.
Si toutes les personnes qui déversent leurs commentaires se bougeaient de la même façon pour la profession, nous n’en serions certainement pas là. (Profession en mal de reconnaissance, mal payée, …)
Enfin, à quand une application smartphone d’actusoins sans les commentaires, car au vu de ce qu’ils apportent de constructif, on pourrait certainement s’en passer ou pas…
Cordialement

eusebe
20 juin 2014

Il se trouve que certains sites autorisent les réactions et les commentaires, au contraire de celui de ton ordre, où le dogme et la pensée uniques ne supportent pas la critique.

Si, de lire des écrits qui ne sont pas en faveur de tes amis, te donne de l’urticaire, je te rappelle que cela, au contraire de l’inscription à ton organisation, n’est pas obligatoire.

Les ordinaux se caractérisent souvent par la prétention et la suffisance : pas de doute, tu dois en être.

eusebe
20 juin 2014

Et en quoi le fait d’être opposant à l’ordre peut empêcher d’être constructif pour la profession ?
Faut-il payer un droit de 30 ou 75 € pour cela ?
Et comment peux-tu affirmer qu’on ne se bouge pas pour notre métier ? Peux-tu, par exemple nous dire ce que tu fais pour l’accompagnement des étudiants au quotidien, à part aller une journée en IFSI leur déverser la propagande ordinale dont ils se contrefichent totalement.
Ne trouves-tu pas que de vouloir se débarrasser de ce truc inutile est un bienfait incomparable pour la profession ?
Cette prétention est exécrable : si toi, et tes camarades, avaient un minimum de bon sens, ça fait longtemps que vous auriez compris que les infirmiers ne veulent pas de votre ordre, et que le mieux, désormais, est de le faire disparaitre (ce qui aurait dû être fait depuis longtemps).

Motarde de DIJON
20 juin 2014

Bonjour Sancho,

Si tu n’apprécies pas les forums, n’y va pas.
Si tu exècres les commentaires, cesse d’en faire toi-même.

Il semble, à te lire, que tu es un authentique supporter de l’ONI, une sorte de groupie passionné, admiratif.

Je comprends cela. Avant j’étais raide-folle-dingue de Johnny Alité.

Aujourd’hui j’achète tous les 33 tours de Didier BORNICHE et je vais à tous ses concerts.

Je me suis même fais tatouer le logo de l’ONI sur le sein droit, juste au-dessus du pubis !

Cordialement

domy73
20 juin 2014

On peut avoir une photo ??? Ah ben oui, tant qu’à faire de la propagande, le poids des mots, le choc des photos mdr

sancho
21 juin 2014

Bonjour,
Pour votre information, je ne vais pas en IFSI pour donner une propagande, je ne fais pas non plus de propagande en service ce qui n’est pas le cas des syndicats ou des anti ordinaux que je connais.
Les étudiants comprennent seul qu’il faut faire avancer la profession et il choisissent les moyens… L’ONI, les syndicats, … Ils sont adultes et ils verront bien.
Je ne vais pas lister les actions auxquelles je participe en IFSI ou sur les lieux de stage mais si vous voulez plus d’information on peut se rencontrer un jour.
Si vous voulez vous débarrasser de trucs inutiles, pourquoi ne pas dissoudre les syndicats qui montrent depuis au moins 20 ans leur inefficacité pour la profession ? Il semble même cautionner les dysfonctionnements graves dans les BO qui font la presse actuellement.
Cordialement

sancho
21 juin 2014

Bonjour
Je soutiens un organisme qui tente de se bouger pour la profession et je n’ai rien contre les commentaires qui son constructif…
Vos commentaires manquent cruellement de proposition, d’alternatives à la structure que vous appelez à dissoudre.
C’est justement ce qui est fatiguant.
Critique c’est bien mais proposer quelques choses c’est beaucoup mieux.

Pour le site de l’ONI les commentaires sont proscrits mais les mails que l’on soit infirmier ou non sont possibles.

Cordialement

eusebe
21 juin 2014

Il est important de rappeler que l’adhésion à un syndicat est un engagement volontaire, personnel et sans aucune obligation.
En ce qui concerne l’ordre, l’adhésion est obligatoire : on peut donc parler d’enrôlement sous contrainte. Et malgré cela, il n’a jamais pu s’imposer, non pas du fait des syndicats, comme il est rassurant de le dire, mais parce que les professionnels dans leur majorité, en adultes, n’en ont pas voulu.
La profession avancera quand l’ordre disparaitra.

eusebe
22 juin 2014

Pourquoi voudrais-tu être dissolvant de syndicats alors que, d’après toi, ils montrent leur inefficacité depuis au moins 20 ans ? En quoi peuvent-ils te gêner s’ils ne font rien ?
Ne serais-tu pas favorable à un état fort, avec une opposition de principe très tiède, et des instances professionnelles corporatistes et disciplinaires qui iraient dans le sens du pouvoir ?

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