4000 personnes pour défendre le maintien du CH de Douarnenez

Rédaction ActuSoins
23 mars 2015 @ 17 h 20 min

Environ 4 000 personnes selon les organisateurs, 3 000 selon les gendarmes, ont manifesté samedi à Douarnenez pour la défense de l’hôpital de la ville confronté à un manque d’anesthésistes. 

Lors du carnaval

Lors du carnaval

« On déplore la fermeture de la chirurgie ambulatoire depuis la fin février, un anesthésiste de 69 ans a été recruté, mais n’est resté qu’une semaine. Il y a eu des anesthésistes intérimaires, situation très coûteuse, et l’Agence régionale desanté nous promet un anesthésiste pour deux mois », a déclaré Yves Jardin, porte-parole du comité de défense à l’AFP.

« C’est du bricolage, on risque d’arriver à une solution ou il n’y aura plus d’anesthésiste, mais du long et moyen séjour. » « On avait un hôpital de proximité qui marchait bien, on va tout démanteler au profit d’un hôpital pivot, celui de Quimper, en pensant que ça sera moins coûteux », a-t-il ajouté.

« Notre état d’esprit est le même, on veut le retour de la chirurgie ambulatoire, le maintien d’un plateau technique performant, mais c’est vrai qu’à l’hôpital, il y a de la morosité car il y a des gens qui ne connaissent pas leur avenir, qui ont changé de poste récemment« , a indiqué le docteur Virginie Jan, du service de cardiologie.

Selon le comité de défense, les engagements pris lors du contrat pluriannuel prévoyant le développement de la chirurgie ambulatoire à Douarnenez dans le cadre du « bloc opératoire de Cornouaille », n’ont pas été tenus.

Le bloc de Cornouaille regroupe le Centre hospitalier de Quimper, et les hôpitaux de Pont-l’Abbé et Douarnenez. Selon le comité, ce contrat prévoyait que des anesthésistes de Quimper travaillent trois jours par semaine à Douarnenez, la chirurgie lourde ayant déjà été transférée à Quimper.

Début décembre, ils étaient déjà 4?500 à défiler dans les rues de Douarnenez, derrière l’unique banderole unitaire « Touche pas mon hosto » et le carnaval l’occasion de manifester avec humour.

Rédaction ActuSoins, avec AFP

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