Une infirmière libérale violemment attaquée par un patient

Rédaction ActuSoins
22 avril 2015 @ 7 h 52 min

Marie-Françoise Droniou, infirmière libérale à Calanhel (Côtes d’Armor) a subi jeudi dernier une agression d’une rare violence. Elle témoigne pour lutter contre la banalisation de la violence, notamment dans sa profession.

Une infirmière violemment attaquée par un patientActualisation :

L’Ordre infirmier se porte partie civile

La FNI réagit et le ministère condamne

 

Marie-Françoise Droniou, infirmière libérale de 50 ans arrive chez son deuxième patient à 6h15, un agriculteur d’une soixantaine d’années. « C’est un ours, une force de la nature, plutôt asocial et pas spécialement sympathique avec les gens. Mais depuis 40 ans que je le connais et quatre ans que je le soigne, il n’avait jamais été violent. Il m’avait tenu quelques propos déplacés, rien de plus. Je n’avais donc pas d’appréhension particulière, seulement l’envie de faire mon travail et de repartir rapidement, explique au Télégramme cette mère de deux enfants.

Mais alors qu’elle range son matériel et se dirige vers la sortie, son patient tente de lui toucher la poitrine. Marie-Françoise le repousse aussitôt fermement et s’empresse de quitter les lieux. Mais sur le perron, il se précipite sur elle en l’empoignant par le chignon : « Il m’a secouée comme un pantin en me tenant par la tête et en essayant de me jeter par terre ».

En la projetant sur le capot de sa voiture, l’homme parvient à la faire tomber. C’est le début d’un véritable passage à tabac : les coups de pied et de poing pleuvent sur Marie-Françoise, qui supplie en vain son bourreau. En se débattant, elle fait chuter l’homme à son tour. À terre, celui-ci démultiplie sa violence : « Il me heurte la tête contre le sol, m’assène des coups de poings sans s’arrêter en me hurlant de me taire ». « À cet instant, j’ai tellement mal que je ne sens plus mon corps. Je me vois mourir. Je pense à mes enfants. Pendant ce temps, il ramasse de la terre et m’en met plein les yeux, le nez, la bouche. Je suffoque. C’est là que mon instinct me dit de ne plus bouger, de me taire, malgré la douleur. » Et brusquement, les coups cessent. « Il essaye de baisser mon jean, sans y parvenir. » L’homme s’éloigne alors vers la maison.

En sang, transie par la peur et la douleur, l’infirmière réussit à ramper jusqu’à son véhicule et à rejoindre la gendarmerie. Son supplice aura duré quinze interminables minutes. Bilan : dix jours d’ITT (incapacité totale de travail) pour des traumatismes crânien, facial, thoracique et abdominal, une entorse de la cheville et d’inévitables séquelles psychologiques. L’agresseur a été interpellé après les faits, qu’il a reconnus, puis il a été conduit en hôpital psychiatrique. Après son hospitalisation de 48 h, l’infirmière a déposé plainte et entend faire tout ce qu’il est possible pour que « les jeunes collègues à venir et celles qui sont en service ne soient plus exposées à de telles violences.

Les agressions se multiplient

Son cas n’est pas isolé. Les agressions dans le milieu médical se multiplient. « Ça ne nous a pas surpris. À travers l’observatoire des violences que nous avons mis en place, l’année dernière, 72 déclarations ont été effectuées par nos confrères et nos consœurs. En très forte augmentation », assure Didier Borniche, président du Conseil national de l’Ordre des infirmiers. « Ces chiffres sont sous-évalués car les personnes ont peur de déclarer. Les infirmières qui étaient à l’abri de ce type de comportements y sont finalement de plus en plus confrontées. Notre pays a beaucoup d’empathie pour cette profession mais nous considérons qu’un certain nombre de politiques ont du mépris. Nous aimerions que l’empathie gagne le pouvoir politique de façon à ce que cette profession, une des seules à se rendre au domicile du patient, bénéficie du soutien qu’elle mérite ».
 

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111 réactions

ZaZa Bulete
20 avril 2015

Quelle horreur

Motarde de DIJON
20 avril 2015

Nous sommes toutes et tous attérés par un tel déferlement de violence à l’encontre de notre collègue dans l’exercice de ses missions. Malheuresement, ce type d’agression n’est pas un évènement isolé. C’est le quotidien de bon nombre de professionnels de santé, dans les établissements de soins comme au domicile des patients. Qu’ils soient infirmiers, médecins ou autres.

Qui peut imaginer les conséquences désastreuses des actes violents commis par certains patients sur les professionnels de santé ? Les traumatismes qui en résultent ont des répercussions en chaîne sur l’entourage: famille, amis, voisins, connaissances proches ou éloignées.

Malgré les structures existantes (Observatoire National des violences en milieu de santé) pour prévenir et réprimer ce type d’agressions à l’encontre des professionnels de santé, le pire n’est jamais évitable!

L’auteur des faits a été conduit dans un hôpital psychiatrique. Il est sans doute trop tôt pour le dire, mais vraisemblablement l’agresseur de notre collègue bénéficiera d’une atténuation de sa responsabilité voire même, la reconnaissance de son irresponsabilité au titre de l’article 64 du Code Pénal qui énonce : « Il n’y a ni crime, ni délit lorsque le prévenu est en état de démence au temps de l’action ».

Ce qui est à peu près certain, c’est que l’Ordre National des Infirmiers utilisera cet évènement dramatique, en se portant Partie Civile dans la procédure qui suivra, en le faisant savoir sur son site, comme il l’a fait pour le meurtre de Mireille SCHMITT, infirmière assasinée par un patient à Strasbourg au mois de juillet 2014.

Que fera la communauté infirmière, les pas encartées, les pas syndiquées, les pas politisées, pour Marie-Françoise DRONIOU?

Angélique Labbé
20 avril 2015

Lenaick Machin Souphie Guédès Yann Kervern

Céline Bootz
20 avril 2015

Bouleversant…. Quel courage…
Malheureusement aucun de nous n est à l’abris de réactions imprévisibles de certains patients ou de leur famille….

Céline Bootz
20 avril 2015

Bouleversant…. Quel courage…
Malheureusement aucun de nous n est à l’abris de réactions imprévisibles de certains patients ou de leur famille….

Samia Sissad
20 avril 2015

Horrible expérience. Tous mes vœux de rétablissement.

Samia Sissad
20 avril 2015

Horrible expérience. Tous mes vœux de rétablissement.

Lara Labretonne
20 avril 2015

Horrible

Mandy Diverchy
20 avril 2015

Mais quelle horreur et quelle honte une telle violence gratuite alors que nous consacrons notre vie à aider les gens

Ticia Carron
20 avril 2015

Rien à ajouter que bon rétablissement.
Je suis de tout coeur avec vous.

Famillia Lahary-lopez
20 avril 2015

Horrible et bouleversant

Elisabeth Jouvin
20 avril 2015

Je ne suis qu’aide soignante mais travaillant aux urgences je ne sais que trop bien de quoi les patients peuvent etre capables. Je souhaite un bon retablissement a cette infirmiere courageuse. Plus jamais ca. On est pas la pour ça

Brig Itte
20 avril 2015

Contre cette violence vous compté faire quoi …
C’est pas la première fois et ce ne sera pas la dernière, je dirai heureusement que son bourreau c arrêté
les ide ne devraient pas faire les soins seules

Michèle Lavallée
20 avril 2015

Intolérable et pourtant ce n’est pas la première fois !

Ay Sha
20 avril 2015

Quelle horreur…
Bon rétablissement et courage aux collègues. ..

Nounoue Oô
20 avril 2015

Ne pas faire de soins seules ? Mais comment voulez vous faire ? ^^

Hélène Daney
20 avril 2015

Terrible. Insoutenable.

Brig Itte
20 avril 2015

C ça le gros problème

Anne Leithu
20 avril 2015

Bon rétablissement et surtout plein de courage parce que pas facile de reprendre après un tel traumatisme..

David Bernard
20 avril 2015

Ct à t elle été prise en charge. .?

Muriel Poletti
20 avril 2015

Toutes mes pensees les plus affectueuses a une collegue…meurtrie

Elisabeth Bracikowski
20 avril 2015

Toutes mes pensées vers cette collègue

Céline Pagliero
20 avril 2015

Quelle horreur !! C’est là un des dangers du libéral. On travaille seul et jamais à l’abri d’un tordu

Ponlevoy Evelyne
20 avril 2015

Mon soutien à cette collègue !

Florence Letard
20 avril 2015

Bon rétablissement ; de tout coeur avec elle

Christine Issartial
20 avril 2015
Gerwald Mg
20 avril 2015

Équipée vous mesdames pistolet jpx jet defender
Bon courage

Cathy Genty
20 avril 2015

Affreux et pourquoi en psy et pas en taule !

Claudine Jeanne Laure
20 avril 2015

C’est une honte !!!

Momo Acinom
20 avril 2015

C est vrai..les gens sont trop agressifs .las paroles ne compte plus..il faut envoyer ce article a touraine

Rosa Sereni
20 avril 2015

C est ce que je nommerais les risques du métier! !

David Bernard
20 avril 2015

Et le « patient  » était il connu pour de tels actes de violence

Karine Lèbre
20 avril 2015

horrifiée!

David Bernard
20 avril 2015

C est clair

Jean-Aurélien De Nightingale
20 avril 2015

j’en ai la nausée ! quel courage ! mais ne vous inquiétez pas, notre collègue infirmière est traumatisée à vie, l’auteur des faits sera ressorti dans un an grâce à notre garde des « sots » et on va bien lui trouver des circonstances atténuantes…. il me semble que les professionnels de santé prennent cher, à quand une justice exemplaire ? totale solidarité avec Marie-Françoise

Sophie Bullones
20 avril 2015

C’est horrible, notre quotidien parfois si compliqué …

Cindy Lecocq
20 avril 2015

Ca glace le sang…

Sylvia Thellier
20 avril 2015

Horrible! Ça me choque d’entendre « ce sont les risques du métier », NON nous ne sommes pas payées pour risquer cela. Nous n’avons pas de prime de risque. Cet homme s’est retrouvé en psy au simple motif qu’il avait le statut de « patient de sa victime ». Ses intentions initiales semblent pourtant évidentes: il a tenté de lui toucher la poitrine puis de lui baisser le jean!!! Pas compliqué de comprendre ce qu’il avait derrière la tête! Il aurait fait ça sur une autre femme lambda il se serait retrouvé en garde à vue et accusé d’agression sexuelle et tentative de viol. Seulement voilà, il s’en est pris à l’infirmière donc il échappe à la case prison et gagne juste un passage en psy! Honteux…

Christine Manca
20 avril 2015

Et toutes les violences verbales qu on subit !

Isabelle Sidoli-mairey
20 avril 2015

Bon courage à elle . .encore un que l’on va d3clarer IRRESPONSABLE car malade psy…..c trop facile !!!! Grrrr
Grosses pensees pour cette collègue qui va avoir du mal à reprendre son travail après cette agression sauvage…..

Isabelle Sidoli-mairey
20 avril 2015

Je reve !!!! Les risques du metier ??? Grrrrrr

Amandine Kévin Lamihaul
20 avril 2015

Ca me fait peur pour plus tard.. Y a de plus en plus de violence dans le futur métier que j’ai choisi. Comment réagir lorsqu’on est menacer ou violente ?
Pourquoi tant de violance face à un métier qui prône l’aide à la personne et l’humanisme .. ?

Julie Mlynarczyk
20 avril 2015

Îl aurait peut être quand même pas fait de prison grâce à notre système judiciaire

Barbara Vélon
20 avril 2015

#unptitmessagedesoutienaupassageMarisol?

Marie-Paule Barotin
20 avril 2015

Connasse, nous sommes la pour soigner pas pour nous faire tabasser!!!

Marine Debray
20 avril 2015

Je suis ide à domicile et je ne sors JAMAIS sans ma lacrymogène, c’est moche mais nécessaire aujourd’hui !!!

Alicia Roussel
20 avril 2015

Courage à cette femme.. C’est affreux, de tout coeur avec elle. Nous ne faisions pas un métier facile mais si en plus on nous violente ,où va t on ???

IS SE
20 avril 2015

toute ma compassion et mes meilleures pensées pour ma collègue ;-( j’ai connu ça …je lui souhaite de s’en remettre le plus vite possible aussi bien physiquement que psychologiquement.

Reposeur Brigitte
20 avril 2015

A mediatiser un max

Laa Lou
20 avril 2015

Courage à la victime il ya vraiment des danger dans cette profession , pk interner en psy et pas en prison ? C’est une honte franchement cette femme va être traumatisée et lui va s’en sortir sans rien presque ! Courage à tous les collègues victime de cette violence ingrate et injustifiée !!! On donne notre savoir notre coeur dans ce métier si fatiguant et voila le retour Pff c’est n’importe quoi !!

Martine Rosenblatt
20 avril 2015

Une honte!!! J’en suis malade!!

Calabria Garcin Sylvie
20 avril 2015

Horrible les gens deviennent fous j espere que l infirmière va bien

Rose Line Kalala
20 avril 2015

Carlotta Fond de Tasse

Enirak Dlogni Dravap
20 avril 2015

Les risques du métier ? Vous êtes conne naturellement ou vous le faites exprès. Il n’est pas précisé dans notre décret qu’on doit y laisser notre peau !!!

Rosa Sereni
20 avril 2015

On a pas garder les chevres ensembles donc je ne vous permet pas de m insulter je ne vais tros discuter avec vous car il me semble que vous n ayez pas trop de neurone .je le repete on fait un metier a risque puisque la violence est partou et je n aimerais pas vous avoir comme collegue surtout face une gestion de la violence. Allez faire une formation sur les situations de violence et surtout calmez vous avant ou alors changez de profession . La violence appelle la violence …..

Rosa Sereni
20 avril 2015

Pout marie paule barotin tin tin!!!!!!!

Chrystelle Cailac
20 avril 2015

Quelle horreur! !! 15 minutes. ..c’est interminable. ..pfff

Rose Line Kalala
20 avril 2015

Emeline Esteveny

Julien K. Kenway
20 avril 2015

Ou pas.

Emi Lee
20 avril 2015

Ras le bol du manque de civisme aux urgences….on fait de notre mieux et c’est jamais suffisant, et évidement on a jamais on très exceptionnellement de « s’il vous plait » ou « merci »!!!!!!! C’est tellement usant les agressions quotidiennes verbales et physiques, si ce n’est pas la pression de notre hiérarchie c’est tjs autre chose…

Jamila Nait
20 avril 2015

On en parlait dimanche Houria Riri

Lomy Tuslo
20 avril 2015

Et que dit notre MST ??

Lomy Tuslo
20 avril 2015

Un soutien ? Un geste ?

Fabienne Bott Lfrt
20 avril 2015

courage a Marie Françoise

Hakeem Thedream
20 avril 2015

Un grand soutien à cette collègue , c’est malheureux mais je conseil toujours à mes collègues femmes d’avoir un bombe lacrymogène, surtout quand on se déplace à des heures ou croise personne .

David Lannoy
20 avril 2015

Tous mes vœux de bon rétablissement !!

Emilie Claverie Decker
20 avril 2015

Bon rétablissement à vous et mon soutien sincère 🙁
C’est grave d’en arriver a des situations comme celle-ci et que notre ministre ne fasse rien.

Houria Riri
20 avril 2015

C’est ces comportements qui nous use !!!

Nadine Nadia
20 avril 2015

Prompt rétablissement prisons nad bonnes soirées tous t’es proches prudences Amitié nad

Majda Oua
20 avril 2015

Ce sont des violences de plus en plus courantes vis a vis du personnel soignant ….

Rika Mat
20 avril 2015

Les médias ne parlent jamais des infirmiers et ce serait un bien pour que la population ait une idée de notre métier

Rika Mat
20 avril 2015

Bon rétablissement de tout mon coeur chère consoeur.

Aude Reinhart
20 avril 2015

Quelle honte de tels comportements.. L’humain me débecte de plus en plus.. Notre profession n’est plus une profession noble à croire.. Grosses pensées à cette ide en tous les cas..

Isabelle Obringer
20 avril 2015

Beaucoup de courage à elle….ces comportements deviants sont de plus en plus nombreux….mais là ….c est violent. Dur de reprendre la tournee apres cela…..

Maya La Beille
20 avril 2015

Ce Batard sera bien traité en psychiatrie… Et dans un an il sera libre… Vive la France! Pfffff

Rachid Deghiche
20 avril 2015

Ça craint grave..

Rachid Deghiche
20 avril 2015

Ça craint grave..

Patricia Fitoussi
20 avril 2015

Pensée pour cette femme cette collègue y en a marre de bosser ainsi Courage et pour le patient pas de psy ms tôle

Elodie Favre-Martinoz
20 avril 2015

insoutenable !!

Cathie Beringer
20 avril 2015

Elle a déjà rien dit lors du meurtre de l’IDE à Strasbourg alors…

Cathie Beringer
20 avril 2015

Rosa, même si c’est un risque, il n’y a aucune reconnaissance là dessus dans notre profession, que ce soit d’un point de vue soutien psycho déjà. Et je parle même pas niveau prime de risque, puisqu’en plus on nous a enlevé la pénibilité au travail. Parce que c’est vrai, à voir ce fait divers parmi tant d’autres qu’on a dans nos services, on a pas un boulot pénible hein…

Sylvia Sorhaindo
20 avril 2015

Pourquoi le placer en psychiatrie?! Il me semble qu’il était pleinement conscient de ses actes quand il a décidé de la toucher et de vouloir abuser d’elle. Oú se trouve la justice pour notre collegue? Je suis haineuse ce soir. Même si je l’ai choisi, je trouve que cette profession nous mene la vie de plus en plus dure physiquement et moralement. Et je me dis que le seul soutien que l’on peut obtenir c’est entre nous. Bon retablissement à cette collegue.

Amélie Schall
20 avril 2015

Et une fois de plus les médias n’en parlent pas…

Axelle Millo
20 avril 2015

Aurélie Scagliola fait attention

Sandrine la Luna
20 avril 2015

C’est horrible .. Je suis choquée .. Pleins de courage et bon rétablissement …

SStef Verlynde
20 avril 2015

Bn courage pour surmonter cette horreur

To Liline
20 avril 2015

HORRIBLE…

Gladys BC
20 avril 2015

10 jours d arret pr l ‘enfer qu elle a subie ….honteux elle a pas besoin de 10 jours mais de 3 mois . Se foutent de notre gueule ou quoi

Maxence Arrufat
20 avril 2015

Sarah Prn aie !

Sarah Prn
20 avril 2015

Horrible

Aurélie Scagliola
20 avril 2015

Malheur il sont fou ces patients

Maud Robin
20 avril 2015

pour ce qu’elle fait mst !!!

Osman Aden
20 avril 2015

Je m’adresse à mes collègues infirmiers et infirmières arrêter de dire des bonnes paroles et organisant une collecte d’argent pour bien la soigner et prendre un bon avocat et que justice soit rendu ne laissons pas passer cette fois

eusebe
21 avril 2015

C’est quoi une justice exemplaire ?

Céline Bedat
21 avril 2015

Quelle horreur!… Je suis de tout cœur avec elle…. Maintenant on doit être sur la défensive et la boule aux ventres en partant travailler…. Quel beau métier…

Motarde de DIJON
21 avril 2015

Voilà enfin quelqu’un de censé. Pas de paroles, des actes!
Ta suggestion est excellente. Montrons notre solidarité.
Et maintenant comment faire? Tu as une idée?

Craqui Nette
21 avril 2015

Change vite! Le jour où il n ‘y aura plus d edf soignants ça fera peut-être réfléchir certains

lisettegourcuff
21 avril 2015

Il faut déclarer tous ces événements sur http://alerte.cnoi.fr/.
La police et la justice bougent lorsqu’on peut leur prouver que c’est un phénomène de masse.

Catherine Rolland
21 avril 2015

L’important pour l’ITT c’est plus de 8 jours pour que la plainte puisse aller au pénal ( peine de prison possible contre simple amende si moins de 8 jours). C’est différent de l’arrêt de travail qui peut être plus long ( et en l’occurrence j’espère l’a été)

Amandine Kévin Lamihaul
21 avril 2015

Comment Ca change vite Craqui Nette ?

eusebe
21 avril 2015

C’est qui « on » ? L’oni ?

Gerald Demesy
21 avril 2015

De toute façon tout le monde s’en branle de nous et de notre profession….

Gerald Demesy
21 avril 2015

De toute façon tout le monde s’en branle de nous et de notre profession….

Gerald Demesy
21 avril 2015

De toute façon tout le monde s’en branle de nous et de notre profession….

Gerald Demesy
21 avril 2015

De toute façon tout le monde s’en branle de nous et de notre profession….

Bruno Ptit Bruno
21 avril 2015

En tout cas…. je vais pas arreter le judo..

Bruno Ptit Bruno
21 avril 2015

En tout cas…. je vais pas arreter le judo..

Motarde de DIJON
21 avril 2015

Il convient de déclarer tout acte malveillant à l’encontre des soignants sur le site du gouvernement, piloté depuis 2005 par la Direction Générale de l’Offre de Soins:
http://www.sante.gouv.fr/observatoire-national-des-violences-en-milieu-de-sante-onvs.html

Par ailleurs la FNI (Fédération Nationale des Infirmiers Libéraux) s’apprête à se porter partie civile dans la procédure engagée par la victime, Marie-France DRONIOU.

Est-il utile de préciser qu’une déclaration d’agression sur le site d’alerte de l’ONI ou auprès du Conseil Départemental est accessoire. On vous demandera en premier lieu si vous êtes inscrite et à jour de cotisation…

Label Isa
21 avril 2015

Et une fois de plus direction la psy. Il va falloir arrêter de cataloguer les malades de la société en fous. Perso je suis contre là notion irresponsable de ses actes car les seules qui assume les actes ce sont les victimes. Courage à nos collègues trop souvent victimes de maltraitance et non l’inverse.

Label Isa
21 avril 2015

Et une fois de plus direction la psy. Il va falloir arrêter de cataloguer les malades de la société en fous. Perso je suis contre là notion irresponsable de ses actes car les seules qui assume les actes ce sont les victimes. Courage à nos collègues trop souvent victimes de maltraitance et non l’inverse.

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