D’abord il y a ceux qui sont issus du cursus classique : bacheliers, reconvertis universitaires…
Ensuite, il y a ceux qui viennent du milieu paramédical : aides-soignantes, auxiliaires de puériculture…
Enfin, il y a ceux, issus d’une « sélection dans la sélection » qui ont eu la possibilité de devenir étudiants en soins infirmiers en marge d’un parcours conventionnel.
« Toutes les ARS sont tenues d’organiser une session du jury national de pré-selection » explique un représentant de l’ARS de Haute-Normandie, qui n’hésite pas à mettre en avant sur son site internet cette possibilité pour accéder aux études d’infirmier.
« Il s’agit d’une disposition du texte réglementaire régissant le concours d’entrée dans les IFSI. Ce dispositif est organisé a niveau régional » précise-t-il.
Les candidats non bacheliers – et non titulaires d’un diplôme d’Aide-soignant, d’auxiliaire de puériculture, d’aide médico-psychologique ou d’une équivalence universitaire tel le DAEU -, doivent justifier d’une expérience professionnelle d’au moins trois ans dans le milieu médicosocial, ou de cinq années dans un autre secteur.
Ils passent devant un jury de présélection, puis, s’ils sont admis, passent le même concours d’entrée que les candidats issus du cursus traditionnel.
Aucun numerus clausus n’est réservé à ces participants. Aucune limite non plus quant au nombre de candidats pouvant passer le concours.
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La remise en question du concours infirmier
Favorable à l’intégration de tous dans les IFSI, y compris des personnes issues du milieu professionnel non titulaires d’un diplôme de l’enseignement secondaire, la Fédération Nationale des Etudiants en Soins Infirmiers (FNESI) remet en question ce mode d’accès au concours.
« On ajoute encore de la sélection à un système de sélection déjà anti-pédagogique à l’entrée des IFSI au lieu de se poser les bonnes questions » analyse Irving Montorier, 1ervice président en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche à la FNESI.
Pour la fédération étudiante, c’est tout le système de sélection qui est à revoir, y compris celui des bacheliers. « Dans le cadre de l’universitarisation, on souhaiterait supprimer les concours d’entrée pour les études de santé”, déclare Irving Montorier.
“Quand on voit que parfois les futurs étudiants passent 10, voire 15 concours dans des régions différentes, c’est aberrant. On souhaiterait qu’il y ait plutôt une politique d’attractivité territoriale, une gestion des flux d’étudiants au sein des études de santé et qu’il y ait une priorité académique : cela permettrait d’harmoniser un peu plus le nombre d’étudiants », explique-t-il.
Alors que l’IGAS (Inspection générale des affaires sociales) mène actuellement une étude sur l’universitarisation des études en soins infirmiers, reste à savoir comment intégrer dans ces études, sans discrimination et en toute objectivité, les personnes ayant une expérience professionnelle et qui ne sont pas titulaires du baccalauréat.
Malika Surbled
Nivellement par le bas, c’est triste pour la profession infirmière qui n’est pas super reconnue…
Je crois que la question ne se trouve pas la. Je connais plusieurs supers infirmieres qui ont leur dilpome grace a la VAE. Mais que ca s arrete la.
On se bat depuis des annees pour que notre diplome soit reconnu. Le passage par le bac est necessaire pour le systeme LMD.
Gwenn Weber
Par moment il faut peut être réfléchir avant de parler il y aurait beaucoup moins de pb. Pffff des personnes qui n ont pas le bac sont tout aussi professionnelle s que les autres
Pardonnez moi mais il me semble que c’est vous qui avez dévié le sujet vers la revalorisation salariale, il suffit de remonter la discussion pour s’en apercevoir et par là même de discréditer (encore… ) vos propos…
Je vous prierais d’appliquer vos propres conseils quant à l’utilisation de votre cerveau avant de nous offrir vos commentaires. Bien à vous
Parskon n’a pas de bac on est nimporte qui bravo! !!!
Je suis infirmière depuis 5 ans et je n’ai pas mon bac et je ne pense pas être moins professionnelle que mes collègues. J’ai eu mon concours Ifsi sans que personne ne connaisse mon parcours donc aucun favoritisme.