Un infirmier handicapé en grève de la faim pour un reclassement

Cyrienne CLERC
2 juillet 2015 @ 17 h 47 min

Infirmier à l’hôpital de Salon-de-Provence, Noël Calendini a entamé le 30 juin une grève de la faim. Reconnu travailleur handicapé après deux accidents du travail, il ne peux plus exercer son métier d’infirmier mais demande depuis des mois un poste de reclassement, en vain. 

©creativecommons

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Victime d’un premier accident du travail en février 2010, puis d’un second trois mois plus tard, le 7 mai, Noël Calendini se retrouve en incapacité totale de travail.

Déclaré, depuis,  apte à la reprise par le comité médical départemental, il a soumis sa candidature aux postes d’agent d’accueil administratif et de cadre infirmier.

L’objectif de cet homme de 51 ans : mener une vie décente et travailler  alors qu’il connaît des difficultés financières. « Je touche des indemnités journalières mais cela fait deux ans que je suis à demi-traitement », précise-t-il au quotidien La Provence.

Certes, Noël Calendini, père de deux enfants de huit et dix ans,  a depuis trouvé un logement social grâce au service de la Ville, mais il ne parvient toujours pas à joindre les deux bout entre loyer, pension alimentaire, factures de gaz et d’électricité…

Une situation administrative « injuste et infernale » qu’il conteste d’ailleurs auprès du tribunal administratif qui n’a toujours pas rendu son jugement.

Dès le premier jour de sa grève de la faim, le directeur du centre hospitalier a reçu le gréviste dans son bureau. Il lui a dit « tout mettre en oeuvre pour l’amener à retrouver un poste de travail ».

Le responsable communication de l’hôpital fait savoir, en outre, qu’un bilan de compétence vient de lui être proposé et que le centre hospitalier recherche activement auprès d’établissements publics et privés des postes de reclassement.

Rédaction ActuSoins, avec La Provence.

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6 réactions

Reposeur Brigitte
2 juillet 2015

Bon courage
J espere que ta situation pro va se decanter et tes demarches aboutir

Fabienne Pallier-Audiot
2 juillet 2015

Bon courage

Katherine Lafter
2 juillet 2015

incroyable d’en arriver là !!! bon courage et bonne chance pour la suite

Nathalie Urvoaz
2 juillet 2015

C’est indécent de devoir en arriver là pour avoir le droit à un reclassement, qui plus est dans la fonction publique. Quel combat ! En plus de l’invalidité, devoir en arriver à cette extrême pour se faire entendre. Courage.

Claire Bourget
2 juillet 2015

tiens, ça me rappelle quelqu’un ……….mais pas eu de reclassement !

Sébastien Dambrine
3 juillet 2015

ce serait le moment idéal de lui proposer une formation professionnalisante mais bon j’dis ça… y’a peut être trop d’infirmier d’éducation thérapeutique, de cadres, d’hygiénistes, de formateurs dans sa région qui sait !

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