Aide Soignante, elle crée une énorme onde de choc en publiant sa lettre de démission.

Rédaction ActuSoins
9 juillet 2015 @ 20 h 18 min

Cette courageuse femme quittait son travail en tant qu’aide soignante dans un Centre hospitalier en publiant sa lettre de démission sur les réseaux sociaux. Elle y explique explique la galère des aides soignantes et leurs détresses car effectivement les employés doivent remplir des tâches difficiles et surtout faire face à un environnement de travail peu reconnaissant. Voici sa lettre :

Bonjour,Aide Soignante, elle crée une énorme onde de choc en publiant sa lettre de démission.
À qui de droit, (membres de la direction, gouvernement ou tout autre personne qui détient le pouvoir de faire évoluer les choses…)

Ça fait des jours que je cherche la bonne façon de décrire, d’expliquer, de m’exprimer, afin de mieux faire comprendre les raisons pour lesquelles j’ai démissionné de ma vocation de PAB. Si je pouvais résumer en une phrase, je dirais « Mon métier me détruit » autant physiquement que psychologiquement. Je ne cherche pas la pitié, je demande seulement un peu d’empathie, de l’écoute et de la reconnaissance, de la compréhension, mais surtout du soutien, le désir de vous faire réaliser… que je tente de sauver mes collègues ainsi que les patients des centres hospitaliers, et peut-être recevoir un peu de ce que j’ai tant donné… !

Pour commencer, avoir entre 12 et 16 patients pour une seule préposée…. C’est selon MON jugement, INHUMAIN ! Comme j’aimerais vous faire visualiser !!!

D’abord, faisons une moyenne entre le minimum et le maximum de patients attribués à une préposée. Une journée typique où j’ai 14 patients. J’arrive à 7hrs am. Je dois distribuer le déjeuner à 8hrs am. Je dois évidemment lever tous les 14 patients au fauteuil (pour stimuler leur autonomie) en une heure, on se comprend là-dessus ?

J’aimerais savoir, combien de temps concédez-vous à une personne pour lever ces 14 patients en considérant qu’il y a en moyenne (sans exagérer):

– 2 patients paralysés d’un côté.

– 2 patientes très confuses qui ont jouées dans leurs culottes d’incontinence et ont faits des dégâts dans leurs lits, leurs mains, leurs visages… (Changements de lits urgents, on s’entend ???)

– 2 patients très lourds qui souffrent au dos.

– 2 patients branchés sur des pompes avec lunettes d’oxygène et sondes, bref remplis de fils !!!

– 2 patients à qui l’on doit expliquer et réexpliquer les principes de la marchette (pour stimuler leur autonomie) et les installer dans un fauteuil gériatrique avec ceinture et tablette.

– 1 patient à installer droit dans son lit, oreiller au dos, parce qu’il doit rester alité.

– 2 patients qui sont faciles à mobiliser, mais qui refusent de se lever et deviennent agressifs.

– 1 patient autonome. (La joie!)

Mais ce n’est pas tout. Pendant que l’on doit lever tous ces patients :

– 6 d’entre eux ont besoin d’aller aux toilettes, se déplacer (pour stimuler leur autonomie) et les autres on doit, soit changer leurs culottes, soit les installer sur la bassine ou la chaise d’aisance.

En une heure, pensez-vous que c’est possible de BIEN faire tout ça ???

Je mets de l’importance sur le mot BIEN et je m’explique…

Je parle de « bien faire » dans le sens où :

– J’aime quand mes patients travaillent eux-mêmes le plus possible pour se mobiliser (ça stimule leur autonomie), mais je pourrais aussi les prendre par le dessous des bras et la culotte et tirer, en disant « Go on se lève » ça irait plus vite !!!

– J’aime aussi quand mes patients ont les parties génitales et les mains bien nettoyées lorsqu’ils vont à la toilette (c’est plus sain), mais je pourrais camoufler le tout avec une culotte d’incontinence neuve, sans laver leurs mains et personne n’en saurait rien, ça irait plus vite !!!

– J’aime aussi répondre aux cloches d’appels le plus efficacement possible. (Souvent les besoins des patients sont importants), mais je pourrais simplement éteindre la cloche d’appel sans répondre à la demande du patient, ça irait plus vite !!!

Bon, revenons au déjeuner. À chaque cabaret distribué, je leur installe un tablier et m’assure qu’ils aient les mains propres.

Sur les 14 cabarets distribués :

– 9 d’entre eux ont besoin d’aide pour ouvrir tout leurs contenants.

– 7 d’entre eux ne graissent pas leurs rôties et on les assiste le temps qu’ils le fassent seul avec consignes (pour stimuler leur autonomie).

– 2 d’entre eux ne mangent pas seul.

Combien de temps allouez-vous à une personne pour nourrir deux êtres humains ???

Ensuite la PAB doit ramasser tous les cabarets, noter le pourcentage de la nourriture mangée par le patient et noter s’il y a lieu les dosages de liquide bu.

Maintenant, pour continuer dans les moyennes non exagérées…

– 9 bains partiels ou complets doivent être faits (en moyenne, selon notre plan de travail).

– 3 lits doivent être changés au complet (sans compter les imprévus).

Combien de temps accordez-vous pour BIEN faire ces tâches ???

Je m’explique encore sur le mot « BIEN »…

– J’aime nettoyer avec soins mes patients. Savonner, rincer, essuyer, crémer (ils le méritent), mais je pourrais aussi n’utiliser que le savon sans rinçage qui n’élimine pas les odeurs et qui ne sent rien et essuyer très rapidement en laissant de l’humidité, personne ne le saurait, ça irait plus vite !!!

– J’aime faire la barbe de mes patients. Ils sont âgés mais ont encore une fierté et j’ai l’impression qu’ils feel mieux (c’est sûrement psychologique de ma part). Je pourrais me dire, la barbe peut s’endurer encore 1 jour ou 2, les employés de demain le feront, ça irait plus vite !!!

(et je me le dis souvent, je n’ai pas le choix).

– J’aime quand mes patients propres se couchent dans un lit propre. Je pourrais tout simplement ne pas le faire quand le lit ne semble pas souillé, ça irait plus vite !!!

Ensuite arrive le temps du dîner. Je pourrais répéter le même paragraphe que celui du déjeuner (ça aurait plus d’impact), mais je vais m’abstenir en espérant que cette partie là, ait été bien comprise… ça va aller plus vite !!!

Pour faire plus court dans toutes les tâches que je n’ai pas encore mentionnées, je vais les ajouter ici… Notez bien qu’on termine notre chiffre de travail à 15hrs pm. En épargnant beaucoup de détails, puisque les journées se suivent, mais ne se ressemblent pas…!

– La moitié des patients veulent se coucher après déjeuner, se relever pour diner, se recoucher après diner et parfois se relever encore. (Moyenne de 21 mobilisations en levée et couché).

– Presque tous vont à la toilette 3 fois par chiffre de jour (13×3=39), (Pour un patient autonome à ne pas oublier) !!!

Regardez bien, juste la dernière phrase entre parenthèse… 39 FOIS allés/retours des toilettes ou changements de culottes !

Combien de temps estimez-vous à quelqu’un pour faire cette tâche 39 fois ???

(N’oubliez pas d’ajouter à ça les 9 bains partiels ou pas, les 3 changements de lit et la liste qui suit…)

– 3 patients doivent être préparés pour un examen. Ce qui s’avère être de nouvelles mobilisations.

– 1 départ ou une admission de patient (qui inclut du temps de préparation).

– 5 collations à distribuer aux personnes diabétiques (on ne les lance pas sur les tables. Ça indique ici d’installer le patient pour qu’il soit capable de manger ou de le nourrir s’il en est pas capable seul).

– Vider les poches souillées dans la chute à linge. (Moyenne 7 par jour, s’il n’y a pas de cas en isolation).

– Désinfecter tous les chariots de poches souillées

– Faire la tâche de la semaine (ex : laver le frigidaire appartenant à tout le personnel).

– Remplir les chariots de lingerie, de nettoyants, crèmes, culottes, etc.

– Ramasser les traîneries sur les tables des patients et désinfecter celles-ci.

– Chaque civière ou fauteuil roulant doit être désinfectés après utilisation.

– Sans oublier que l’on a en moyenne 1h15 min. de pause et dîner combinés.

Aussi, plusieurs imprévus arrivent au mauvais moment. En moyenne (j’aime faire une moyenne de mes 5 années d’expériences) 2 de cette liste arrivent au moins à tous les jours.

– Renversement de pichet d’eau.

– Vomissures.

– Dégâts de selles ou d’urine.

– Mauvais cabaret (doit se rendre à la cafétéria en chercher un autre).

-.Commission à faire pour infirmière (aller en stérilisation ou aller chercher commande au laboratoire).

-.Patients à risque de chute qui se lève seul trop souvent (surveillance étroite difficile à faire lorsqu’on est occupé à une autre tâche).

-.Faire marcher les patients, selon le tableau de recommandation du programme de mobilisation.

– Bonbonnes d’oxygène vides lorsqu’on en a besoin immédiatement.

– Patients en isolation (C difficile ou SARM) qui demande plus de temps de préparation.

– Réunion d’équipe à tous les matins (où souvent les préposées sont parfois trop occupées pour y assister, et ça ne semble pas toujours très important aux yeux d’une partie du reste du personnel que la préposée ne connaisse pas les problèmes de ses patients).

– Mettre le plan de travail à jour et signer les tâches faites.

– Nettoyage des bassines, bols de bain et autres équipements.

– Patient qui utilise la cloche d’appel régulièrement parce qu’il a chaud, froid, est mal installé, ça lui pique dans le dos, est inquiet, etc.

Vous adjugez combien de temps aux imprévus ???

Notez bien, que mes patients ont toujours été MA PRIORITÉ. Je sais aussi qu’ils m’appréciaient. Souvent je me suis fait remercier de ma douceur et ma délicatesse. J’aimais beaucoup le nouveau programme de mobilité (faire bouger les patients) en fixant des objectifs aux patients sur leur capacité de marcher, d’aller de plus en plus loin, ainsi que leurs AVQ. Mon but premier était de mettre du bonheur dans leur journée, ils en avaient besoin! De plus, j’ai quand même eu la chance de travailler avec des infirmières en or qui s’épuisaient aussi au travail parce qu’elles (ou ils) aidaient beaucoup à mobiliser les patients en plus de leurs tâches… et je les remercie! Par contre, avec tout l’ouvrage qui en découlait la majorité du temps, je dois avouer que j’étais plus qu’épuisée à la fin de la journée.

Maintenant, je tiens à mentionner un point important à mes yeux (qui concerne tout le monde). Le manque de solidarité entre « certains collègues » ou autres quarts de travail… Je précise ici un point important puisque j’en ai été affectée moi-même comme plusieurs, et je l’ai trop souvent remarqué pour ne pas le mentionner.

Avant de vous en faire part j’insiste sur une précision. Tous les points que j’ai dictés plus haut en parlant de ce que j’aime « bien faire » avec les patients, ont été faits de ma part avec tout mon cœur et toute mon énergie. J’ai toujours fait mes tâches du mieux que je pouvais en donnant mon 100%. Prenant soin des patients, je n’ai jamais eu cette école de pensée qui dit « Ça va aller plus vite »!

Mentionnons maintenant les remarques négatives (de certaines personnes) que j’appelle en autre terme « du bitchage » et qui peuvent nuire au rendement, à l’estime et à la confiance en soi et qui peuvent mener à l’épuisement à force de vouloir être parfaite pour satisfaire et plaire à tous…

J’ajouterai entre parenthèses ma remarque personnelle.

– Plainte d’une collègue du chiffre du soir que les plats de collations ne sont pas ramassés sur les tables des patients. (Dans le pire des cas, il y en a juste 5 qui traînent, alors en passant les verres d’eau avec ton chariot, tu peux facilement les ramasser non ?!!)

– Plainte d’une collègue du chiffre de soir sur le fait que les draps du fauteuil patient n’ont pas été changés en même temps que le lit. (Quand je change le lit du patient, souvent le patient est assis sur son fauteuil, je ne peux donc pas changer le drap du fauteuil. Plus tard, je manque souvent de temps. Mais toi tu peux! À 10hrs le soir quand tous les patients sont couchés!!! Et si tu n’as pas le temps…. Je ne te jugerai pas) wink emoticon

– Plainte d’une collègue du chiffre de soir que les culottes n’ont pas été changées pendant la dernière tournée. (Si je commence ma dernière tournée de culottes à 14hrs et que toi tu passes à 15h30, il est fort possible que tu trouves une ou deux culottes souillées. Penses-tu que je ne vois jamais de culottes souillées quand je commence mon chiffre le matin? Et non, je ne me plains pas, je comprends que ça se peut, puisqu’il n’y a pas encore de minuterie sur la vessie des gens…) !!!

– Plainte d’un autre chiffre que le vidage des poches de linge souillées ou le remplissage n’ont pas été fait. (Ben non! Je n’ai pas eu le temps aujourd’hui! C’est rare mais ça arrive. Câline… Mes patients ont été prioritaires! J’espère, moi aussi, que ça ira mieux demain !!!)

-.Affirmation d’une collègue à une autre lorsque j’ai travaillé dans un département où je n’étais pas habitué du tout et qui demande des soins particuliers. «Ha non! Ils nous envoient toujours des petites nouvelles qui sont pas habituées, j’suis assez tannée»! (Yououuu!! je suis là! Que c’est agréable de commencer une journée avec un bel accueil comme ça !!! Surtout quand j’ai angoissé toute la nuit à l’idée d’être obligé d’aller travailler à un endroit où je ne suis pas à l’aise du tout et que j’appréhendais déjà ce genre d’attitude ! Je me demande bien pourquoi…)

-.Phrase que j’ai entendue trop souvent dans plusieurs départements, sauf dans mon département habituel où mes collègues me connaissent bien. « ELLE EST OÙ MA PRÉPOSÉE ? » ou encore « Heille! C’est tu toi ma préposée ? Viens ici j’ai besoin ! » (Heu… J’ai un prénom moi aussi et il est encore plus beau que « ma préposée »! De plus, je ne t’appartiens pas! Nous sommes une équipe de 3. Serait-il possible de retenir mon prénom qui est écrit au tableau ?!! Au pire, écris-le sur ton bras si tu n’as pas de mémoire…)

On tente d’apprendre aux enfants le respect, l’acceptation, la compréhension, la communication, bref, rendu en milieu de travail est-ce que l’on pourrait appliquer ces belles valeurs ? Croyez-moi, L’harmonie et la qualité du travail accompli commence par tout ceci… wink emoticon

Voilà toutes les raisons pour lesquelles je me suis épuisée à vouloir satisfaire à tout le monde dans ce que je croyais être « Ma Vocation ».

La petite goutte qui a fait déborder le vase maintenant…!

Je suis monoparental. Je n’ai pas de mère ou belle-mère qui est disponible en tout temps, comme bien d’autres, pour s’occuper de mon enfant au besoin. Comme je suis seule avec mon enfant, je ne suis pas assez fortuné pour réserver un budget au gardiennage. Étant disponible sur le chiffre de jour, on exige d’être disponible et de travailler au moins 2 soirs semaine. Je réussis parfois à m’organiser mais là dans ce cas-ci c’était plus compliqué. On me demandait de travailler de soir (dans le département mentionné plus haut où je ne suis pas à l’aise et ne me sens pas la bienvenue) et de rentrer de jour le lendemain. Je tente par tous les moyens de trouver une solution. Je demande un refus de quart. On me dit que selon la nouvelle convention, on ne peut plus faire ça. Je tente d’échanger avec un autre employé, je ne trouve personne et je n’ai pas droit à la liste d’employés. Je demande alors des vacances fractionnées. On me le refuse aussi, je ne suis pas dans les délais. Donc, je demande à la liste de rappel de me proposer une autre solution. Voici la solution que j’ai reçue, sur un ton de voix aussi agréable qu’une gastro : « Trouve toi une gardienne comme tout le monde »!

J’ai démissionné !

NB (Je tiens à ajouter que pendant mes 5 années au centre hospitalier de ma région, j’ai fait des rencontres merveilleuses. Je m’ennuie de mes collègues avec qui j’ai développé une belle complicité, ce qui rendait tout de même l’atmosphère agréable à travailler. Je m’ennuie également de mettre du soleil dans la journée de mes patients. Pour eux, j’étais à ma place, et ils appréciaient ma façon de prendre soins d’eux. Je les remercie, collègues et patients, qui m’ont permis de tenir le coup pendant tout ce temps. Maintenant, je ne suis plus là, mais sachez que je vous appuierai toujours et m’impliquerai à faire reconnaître cette gratifiante vocation !!!

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130 réactions

Lise Bizet
9 juillet 2015

OUI TRES DIFFICILE METIER NOUS SOMMES HS

Marie Christine Gallais
9 juillet 2015

L’humanité à l hôpital ! !

Jeanne Boyer
9 juillet 2015

Texte rempli de vérités et de tristesse… Nos métiers deviennent de plus en plus difficiles à accomplir tout en préservant aussi notre santé!! Que dire, c’est terrible….

Caroline Rousseau
9 juillet 2015

Tellement vrai.malheureusement ceux qui gouverne et décide des budgets auront toujours des privilèges même au moment d être malade.

Ludivine Fleury
9 juillet 2015

On finira casser de partout

Coraliie Deffein
9 juillet 2015

oui c’est la vérité malheureusement je craint que son ex directeur en auras pris conscience car il en on RIEN A F……..

MarYse Uguen
9 juillet 2015

Comme je vous comprends moi au bout de deux ans et demie de ccd (SANS INTERRUPTION)dans la même clinique on m’a remercié car j’ai refusé de faire un geste infirmier !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! triste réalité

Michstefi Honin
9 juillet 2015

OMG…que dire de plus !! C la misère pour tout le monde ms c clair que l ambiance et les bonnes collègues font énormément..elles te permettent de tenir le coup!!ms malheureusement des notre taff..plus il y a de pression moins l’ambiance y est!!j SS ds ton cas aussi et c bien dommage :-/

Lili All
9 juillet 2015

on est avec toi car on le vit !!

Reposeur Brigitte
9 juillet 2015

Dure realite du terrain en parfait decalage avec ce que les decideurs voudraient

Julie Jérôme
9 juillet 2015

MaRl ÈNe

Julie Jérôme
9 juillet 2015

MaRl ÈNe

Mélanie Frété
9 juillet 2015

Merci a toi
C mon ressenti.

Josie Fleur
9 juillet 2015

Vous avez été courageuse d’écrire cette lèttre, vous serez aussi courageuse pour retrouver un poste dans un autre service ou vous serez épanouie.Bonne continuation à vous.

Caroline Nervé Pardon
9 juillet 2015

Bravo pour ton témoignage et ton dévouement! !

Zel Da
9 juillet 2015

Elle a très bien ciblé , l’environnement qui règne en structure ,
rendement , rapidité aux détriments de beaucoup d’autres prises en comptes ..on s’emploient a nous inculquer la bientraitance , la communication, l’écoute et l’importance de développer un cadre favorable pour les patients ..mais ce qu’ils en coûtent aux personnel soignants ..n’a ni place , ni attribut ..
L’humainement possible, fini par devenir l’humainement ‘insupportable ..on s’engage , on s’investi aux détriments de nos propres vie familiale et sociale, parfois de notre santé ..
Et on s’interroge , si l’on a fait le bon choix , si l’on s’est pas trompé sur nos attentes , nos envies ..si l’humainement n’a qu’un visage ..à lire ce que j’ai lu ..le courage ne lui a pas manqué ..l’épuisement a eu raison de sa décision ..à sa manière , elle a dit « stop » s’en ai trop !
J’espère qu’elle puisse retrouver ce qu’elle éprouvait , au tout début de sa vocation ..en tout cas son témoignage ..la soulagera .

Motarde de DIJON
10 juillet 2015

Elle a la même marinière qu’Arnaud MONTEBOURG…
Made in France…

Lili Lambert
10 juillet 2015

Dans les maisons de retraite c’est minimum 20 patients… Du délire

Jus De Pêche
10 juillet 2015

Non, c est minimum 11 toilettes le matin, alors que c est le maximum recommandé par l ARS depuis 2011, et ce pour 1 AS.

Jus De Pêche
10 juillet 2015

Quel état de soumission de ta part. C est dommage de ne pas se battre pour espérer faire changer les mentalités de nos dirigeants. Le problème dans les professions AS et IDE c’est que les collègues de chaque corps de métier ne se fédèrent pas assez pour porter haut leurs revendications. Alors qu ils présentent tous 2 les ratio de professionnels les plus élevés dans le domaine de la santé.

Lili Lambert
10 juillet 2015

Je travaille dans un hôpital et s’est bien 10 à 11 toilettes lourde tout les matins. La nuit on est 3: 1ide et 2 as pour 60 patients sachant que cela fait 5 heure de change

Baptiste Charlotte Montant
10 juillet 2015

Envoyé au autorité et a la ministre de la santé tellement vrai et honteux pour les personnes il arrive a nous dégouté un métier on aime et ferme les yeux sur la réalité

Veronique Cannamela
10 juillet 2015

Triste réalité!!!

Martine Daloubeix
10 juillet 2015

tellement vrai notre travail n’est pas reconnu et pourtant que serait un hopital sans aide-soignante ? Que gagnons nous fatigue douleurs multiples sans parler du moral.

Martine Daloubeix
10 juillet 2015

Bravo d’avoir eu ce courage

Lulu Castagnette
10 juillet 2015

C’est surtt quon ns.prend pour.dla.merde les aides soignantes …

Audrey Lab
10 juillet 2015

Témoignage édifiant sur une réalité que les décideurs bureaucratiques ne peuvent pas comprendre!!

Nathalie Lombard
10 juillet 2015

Physiquement et moralement usant.tout à fait.j’y ai laisser ma santé depuis 16 mois

Catherine Arnal
10 juillet 2015

Première question que je pose en entretien d’embauche. Si on me dit vous avez 15 toilettes.. Je me lève et je dis poliment au revoir. Point.

Chantal Bianchi
10 juillet 2015

Tout est dit. .

Luna Sorcière Billey Chaumien
10 juillet 2015

Moi je suis IDE en EHPAD, on a 80 résidents à charge, les week-end, les AS ne sont que deux et en tant qu’IDE on est seule en permanence. Parfois c’est dur car notre qualité de travail et de vie n’est pas top… Mais c’est dur de faire bouger les choses car restrictions budgétaires

Vincent le Retif
10 juillet 2015

Il faudrait bloquer les routes comme les chauffeurs de taxi ou brûler des supermarchés comme les agriculteurs ou simplement pouvoir faire une VRAIE grève pour pouvoir peut être se faire entendre par notre ministre

Haïley Agathe
10 juillet 2015

Oh Lulu Castagnette je te rassure en tant que Ash on nous prend encore plus pour de la merde et des larbins de service

Lulu Castagnette
10 juillet 2015

plus sa depend des services actuellement je dirais quon ai aux meme niveau d’autant plus kon se prend les familles ds la gueule aussi nous

Haïley Agathe
10 juillet 2015

Oui c’est vrai que vous avez les familles en plus nous les collègues et les chef sa nous suffit c’est déjà beaucoup

Lulu Castagnette
10 juillet 2015

recemment av audrey un mari dune patiente nous a pourri parce kune compresse ete par terre et linf avait laisser un pochon vide sur le lit on sen ai pris plein la gueule comme koi cete ns de foutre les pochons a la poub et de rammasser les compresses parce ke la piole ete sale

Lulu Castagnette
10 juillet 2015

tkt pas on a les chefs aussi ns

Magali Lavigne
10 juillet 2015

Bravo pour ton courage, on est beaucoup à le penser, moi la première et on ose pas le faire de peur d’être juger.

Djegui Mei Toure
10 juillet 2015

Marjorie Torres Garcia

Gioia Agnola
10 juillet 2015

Tout simplement :combien de temps passe le directeur de la structure, les incompétents de l ARS le matin pour se préparer???Et eux sont autonomes….Et toi aide soignant au smic en maison de retraite de quantité pour le bonheur des actionnaires tu dois t occuper des personnes non autonomes voir avec des troubles du comportement qui le rend aggressifs et opposants en 15 min crono….et pour finir on te parle de bienfaisance ……HYPOCRYTESSSSS !!!!ALors gardez les personnes âgees chez elle et arrêtez de filer du pognon au des incapables menteurs car c est juste inaceptable!!!!

flavie servant
10 juillet 2015

J’ai bien connu cette situation en tant qu’infirmière de nuit dans un grand Hôpital ou j’avais pas 14 Malades MAIS…80 pour moi toute seule, j’ai dû faire face une nuit à la prise en charge de près de 200 malades, une collègue absente à la dernière minute et l’autre MALADE sur place. LISEZ mon livre « Besoin d’une infirmière de toute urgence de Flavie Servant  » sur le net vous trouverez….de quoi vous faire rire, de quoi vous étonner, de quoi vous surprendre et j’ai assumé cette profession pendant
50ans je dis bien cinquante ans…. Lisez mon livre et réfléchissez avant de vous engager dans cette voie…IL FAUT TENIR BON et avaler ses larmes. COURAGE à TOUTES FLAVIE

flavie servant
10 juillet 2015

Lisez mon livre « besoin d’une infirmière de toute Urgence » de Flavie Servant et vous verrez ce que l’on peut vivre pendant 50 ans au chevet des malades…

Titou Titou
10 juillet 2015

que dire de la psychiatrie, j’y travaille. Je préfère me taire.

Tata Bebe Chibane
10 juillet 2015

Bien triste cette histoire, et malheureusement avec l’ état qui ce décharge sur les communes vos conditions n’iront pas mieux à l’ avenir

Véronique Guiraud
10 juillet 2015

Rejoignez l’ufml ou le groupe up professionnels de santé…

Motarde de DIJON
11 juillet 2015

Bravo pour la pub… !!!
Lisez mon livre  »Besoin d’une infirmière de toute urgence » de Flavie SERVANT.

C’est pas écrit par FLAUBERT, CAMUS, Alexandre DUMAS, Ernest HEMINGWAY, mais ça vaut le détour…

Jean Fleure
11 juillet 2015

PARTAGE Sur Plaidoyer pour la défense de la psychiatrie.

Pascal Huet
12 juillet 2015

Je trouve cela écœurant, il faut beaucoup de courage pour travailler dans les hôpitaux maintenant, on oublie aussi le prix à payer tous les mois pour ces pauvres anciens qui en général ont travailler toute une carrière pour finir comme cela dans la maltraitance

fromthenext
12 juillet 2015

Le truc c’est que la pluparts des personnes qui ne sont pas du métier ne se rendent pas compte de la charge de travail qui nous est attribués. et encore tout n’est pas dit ici et j’ai connu pire encore, comme être seul pour s’occuper de 20 personnes ,voir une unité entière de 40 personnes ! J’ai déjà essayé d’expliquer cela à des gens lambda qui n’ont pas compris et pour qui 20 personnes ce n’est rien. la pénibilité de notre travail n’est pas prête d’être reconnue, déjà qu’elle ne l’est souvent pas par nos propres supérieurs …

Emilie Jolie
13 juillet 2015

ET OUI L’ HOPITAL = USINE A MALADES , PAS LE TEMPS NI LA PLACE
A L’ HUMANITE MAIS AU RENDEMENT. TOUJOURS PLUS DE MALADES
ET MOINS DE PERSONNEL !!! 🙁 LA SANTE = FRIC

Alain Billeau
17 juillet 2015

Bravoooooooooooooo !

Gégé Titounette
17 juillet 2015

Ils s en foutent,le personnel est réquisitionné

Vincent le Retif
17 juillet 2015

Oui
C’est bien pour ça que je dis « pouvoir faire une vraie grève »

Lucie Ledoux
17 juillet 2015

Tout ceux que je viens de lire est la vérité sur nos conditions de travaille que l on fait la critique gratuite des collègues pendant que nous aides soignantes essayons de faire notre mieux avec très peu de moyen je dit bravo à cette femme de l avoir fait et quel courage

Niriana Razafimahefa
17 juillet 2015

Bravo , perso js fière de vous c’est pas tout le monde qui ose faire ça !! Juste en passant qu’on a besoin de vivre….CHAPEAU

Audrey Rignon Sintes
17 juillet 2015

Triste réalité

Catherine Chauvaud
17 juillet 2015

Changez de métier.

Patricia Vandelli
17 juillet 2015

AS de 1982 a 2011 j ai vecue la meme chose moi j’appelle sa de la maltraitance je suis tombee malade en 2011 et on ma remerciee .

Nathalie Lombard
17 juillet 2015

Non plus la santé pour

Ade Liine
17 juillet 2015

Tellement vrai, elle dit tout..

Julien Vansteene
17 juillet 2015

bravo a cet personne la

Seve Rinette
17 juillet 2015

C un métier ingrat.

Christiane Rio
17 juillet 2015

BRZVO POUR CETTE LETTRE

Veronique Bouvier
17 juillet 2015

Triste réalité

Chris Gautin
17 juillet 2015

c est tellement vrai et tellement rarissisme d avoir du soutiens et effectivement plus on avance et moins y a de l entraide probablement due a l usure pro….

Katherine Lafter
17 juillet 2015

soyons logiques !! ça sert à quoi de passer une lettre de démission sur internet !! c’est triste mais les hautes instances s’en balancent complètement des conditions plus que déplorables du personnel hospitalier !! je dirais même qu’ils en sont responsables !!!! cette personne a du trouver du travail ailleurs ou alors elle est complètement inconsciente , ou elle a changé de boulot car cette publication risque de lui couter cher !!! à l’heure actuelle ce genre de truc ça craint !! combien d’as ou d’ide attentent au portillon ???

Katherine Lafter
17 juillet 2015

si vous êtes as allez au prudhommes c’est illégal !!! vous avez les textes et la loi avec vous !!!!

Katherine Lafter
17 juillet 2015

les ide aussi !!!!

Sarah Bodo
17 juillet 2015

Tellement vrai

Philippe Krokus
17 juillet 2015

HOPITAL MALADE©Philippe Krokus

Jean Michel Lerouge
18 juillet 2015

Environnement de travail peu reconnaissant : je suis pas d accord , le bien etre du patient donne cette reconnaissance …un sourire satisfait du patient donne de la reconnaissance. donc recentrons les choses la reconnaissance essentielle dans ce metier et celle que le patient apporte au soignant ;

Natacha Lebrun
18 juillet 2015

Ma fille bosse dans une unités pour patients alzeimer,elle n en peut plus,elle est seule pour 14 résident et quand je dit seule c est pendant douze heure…. Elle n en peut plus et arrêtera à la fin du mois,tout ce qu elle demande c est un peu d aide seule c est impossible.

Stéphanie Steph
18 juillet 2015

30 ans de galère aide-soignante,on nous demande des soins de qualité,et nous sommes 2 pour 30 résidents grabataires,pas le temps de faire douches ,capiluves,ongles de mains parfaits etc….et on nous rajoute tjrs des tâches supplémentaires,j’en peux plus c’est de l’esclavage et en plus les familles nous tombent dessus!!!!

Joëlle Martin
18 juillet 2015

Cet article est Canadien plus exactement Québecois ! Remettons les choses à leur place ! C’est vrai qu’il y a beaucoup de ressemblance avec nos unités de long séjours . J’ai travaillé 30 ans en gériatrie , mais dans le public ( Hospices Civils de Lyon ) . La situation s’est grandement améliorée au niveau équipement , locaux , matériel .Les choses ont beaucoup changé en 2000 quand on a crée des unités uniquement consacrées aux long séjours ( auparavant nous avions des courts , moyen , long ensemble ce qui permettait un roulement de quelques patients bien salvateur pour l’ambiance générale des unités !!! ) Les effectifs sont restés stables même si souvent nous étions en sous-nombre !!! L’absentéisme étant malheureusement la cause principale du manque de personnel !!! On ne choisi pas d’être malade mais certains ne réfléchissent vraiment pas au choix de leur métier !!! Moi aussi j’ai eu des enfants et bien j’avais aussi une nounou !!! Combien de fois avons-nous été « enm….er  » par des personnes qui voulais sortir tous les Samedi soir et se trainaient le lendemain qui ne savaient pas renoncer à une sortie et changeaient sans arrêt le planning pour leur convenance et si nous n’échangions pas se mettaient en maladie !!! Comprendre qu’il faut s’adapter au métier car le métier ne s’adaptera pas à nous !!! Par contre les techniques peuvent évoluer … Le confort patient/soignant dépend souvent de la qualité du matériel (ex couches performantes , moins d’odeur , de fuite … )Mais tout ceci dépend des appels d’offre et non de la préférence des patients et soignants !!! Lits électrique , lèves malades sur rail , climatisation , bref des locaux dignes pour recevoir les personnes âgées et leur permettre de finir leur vie sereinement … La nourriture de collectivité… no-comment … La démence de plus en plus présente et qui complique beaucoup les soins … Que dire de l’attitude des proches des patients , trop de choses désagréable … Nous ne sommes pas à leur service mais là pour les patients !!! Leurs incivilités deviennent un vrai problème actuellement qui pèse très lourd sur le moral des soignants …L’encadrement , planning pas équilibré , ni égalitaire ( donc source de conflits ! ) etc … Trop de choses à dire … Bref aide-soignante n’est pas une vocation mais un MÉTIER !!! Il faut parfois faire jouer la concurrence et ne pas hésiter à changer d’établissement ce qui n’est pas impossible aujourd’hui !!!

Julie Aboiron
18 juillet 2015

Nous avons fait une vraie grève dans notre service (dialyse) nous nous sommes organisés pour repartir nos patients dans les centres alentours…cela a duré 15 jours, mais ça a fini par payer ! En revanche c’est vrai que ce n’est pas tellement possible dans les autres services ! J’aimerai juste que les Mr et Me du gouvernement viennent passer une journée avec nous…en immersion !!

Joëlle Martin
18 juillet 2015

Tout à fait comme je l’ai écrit l’absentéisme est un gros problème , si tout le monde est là pour le patient les choses s’adoucissent …

Julie Aboiron
18 juillet 2015

C’est un peu honteux votre commentaire…remettons les choses à leur place comme vous dites si bien !! Vous faites une généralité pourquoi, seriez-vous aigrie ? J’ai connu des infirmières qui claquaient des doigts pour m’appeler, et des as de maisons de retraite aussi incompétentes que fainéantes…je ne fais pas de généralités tt même. Si vous trouvez que vous avez des moyens tant mieux mais dites nous où ! Personnellement je ne vois aucune amélioration dans mon service, en 5 ans 4 directeurs se sont succédés mais RIEN a évolué …pour exemple mes collègues et moi même servons le petit déjeuner sur un adaptable de patient car nous n’avons pas de chariot !!! Alors oui c’est au Canada nous avons bien compris, mais visiblement le mal est partout dans les hôpitaux et maisons de retraite !

Julie Aboiron
18 juillet 2015

Les ide aussi…mais les as beaucoup plus…et par certaines ide qui ont été elle même as en plus !!

Myriam Pertoldi
18 juillet 2015

je suis a fond avec elle. c est vrai que notre profession est trés dure, et pas reconnu.

Alida Hellal
18 juillet 2015

Je pense qu’ on devrait créer un site où l’on publierais des vidéos de mécontentements sur nos conditions de travail. On devrait faire prendre conscience au soigné comment on les « traitent » car ils ne sont rien pour l’état et donc pour la direction. Un site où les gens prendraient conscience comment on « traitent » leur proche en maison de retraite……et comment eux seront comptés dans peu de temps. Ceci est un combat national, le peuple devrait nous soutenir car se sera bientôt eux. Il faudrait que ce site face polémique et que l’état qui dirige et ne connaît rien ni même de loin ce que l’on vit et fais vivre.ils nous font bien rire avec leur PVI, leur humanitude, et nous font culpabiliser. Des fois, je me demande comment je peux encore exercer mon métier dans de telles conditions….l’amour de l’autre est plus fort certainement. Mais jusqu’à quand?

Astrid Cherrier
18 juillet 2015

Très triste réalité…

Pilar Oña
18 juillet 2015

Bravo!! Il faut dénoncer tout cela … L’union fait la force! Et oui, hélas…. Courage à vous, si vous aimez votre métier battez-vous! Vous ètes formidable….

Joëlle Martin
18 juillet 2015

Je vous comprends , je travaillais dans le public . Mais cela n’a pas toujours été « rose » …J’ai commencé en 1978 et les moyens étaient plus que limités ( les protections à usage unique , les couches étaient INEXISTANTES ! Les patients grabataires étaient langés !!! Donc j’ai vécu de grandes améliorations pour le nursing etc …) Je parle d’un grand changement en 2000 , c’est à cette époque que les EHPAD se sont généralisées avec ou sans moyen ! Mon établissement ne fait plus parti du CHU Hospices Civils de Lyon . il est géré par un hôpital départemental et les moyens ont considérablement diminués !!! Je rajoute que je suis en invalidité depuis 2008 ceci directement lié à mon travail ! j’ai connu aussi des IDE qui claquaient le doigt et les ordres des cadres compétentes et incompétentes … J’ai quand même gardé des amis parmi mes anciens(nes ) collègues ASD , IDE . Je ne vois pas en quoi c’est honteux de dire qu’aide soignante c’est un métier et non pas une vocation . Vous citez des collègues incompétentes et fainéantes , j’en ai connu pas mal aussi en 30 ans …

Jenny Foubet-blazejewski
18 juillet 2015

comme je vous comprends!! j’étais aide soignante, dans une structure de taille humaine,quasi en auto gestion et autodiscipline,en « famille »…. puis sont arrivées les normes nouvelles, et là .. j’ai pris ma retraite…… vous avez raison de faire cette lettre,!!!!!

Michel Marti
18 juillet 2015

Sandrine

Sonia Oña
18 juillet 2015

Les EHPAD publics ou privés ne sont qu’un business comme un autre ! La vérité , c’est que dans notre société occidentale , les  » vieux  » n’ont plus aucune valeur humaine , on les parque on les cache , parce-que c’est pas beau, ça fait peur… Je travaille en EHPAD , et tous les jours je me donne à 100% pour eux , avec mon coeur et mes tripes ! De plus je suis référente bien-traitance , et je vois bien , que l’on ne peux faire du bon travail que si l’on nous donne les moyens !! Le système est pourri et hypocrite , et c’est nous soignants qui portons la culpabilité de ces échecs ! Car , oui , le fonctionnement ses EHPAD en France sont un véritable échec! Il fait pas bon vieillir !

Maggy Charbonnier
18 juillet 2015

JUSTE MERCI POUR CE TEMOINAGNE ….S IL POUVAIT FAIRE CHANGER CE QUE DEVIENT CE MONDE !!!!!!

Cleo Pâtre
18 juillet 2015

Dommage , les patients sont traité comme des objets , les soignants comme des machines!!!
Ras le bonnets des discours sur la bien traitance comment être bien traitant dans de telles conditions!! Le pire c’est que beaucoup de soignant sont en dépression , épuisés parce qu’ils veulent être de bons soignants. Nous terminons souvent la journée vidé, cassé !!!

Jerome Castel
19 juillet 2015

Gwlad Canonne

Chrystel Balastegui
19 juillet 2015

Oui c’est vrai notre quotidien chaque jour mais personne nous reconnaît dans ce métier . C’est de la maltraitance pure

Alice Naranja
19 juillet 2015

Génial à faire suivre bravo

Isabelle Jean-Baptiste Dor Sussot
19 juillet 2015

Moi je suis aide soignante en clinique et je suis degoute du salaire que je touche , vu le travail que je fourni certe les patients sont souvent reconnaissant mais nous n’avons autre reconnaissance de nos chefs ni de notre gourvernement.

MJustine Jena Cannelle
19 juillet 2015

& encore parfois c’est encore moins de 15 minutes …
Cette lettre me rappelle tant de mauvais souvenirs, & j’aurai pu écrire la même à quelques mots près il y a presque 1 an maintenant . J’ai la chance d’être frontalière & de pouvoir du coup exercer au Luxembourg à domicile . Mais sans ça , j’aurai sûrement changer de métier ..

Julie Baudren
19 juillet 2015

Aide soignante n est pas qu un métier je suis désolée il faut bien réfléchir avant de l exercer et si c est un peu une vocation il faut avoir le moral et le caractère pour le faire et si ce n était qu’un métier ça serait une chose qu’on peut faire facilement juste pour l argent comme métier… C est pas le cas quand on fait AS c est rarement que pour l argent sinon y’a d autres métiers plus simples pour ça..

Jean Luc Galan
20 juillet 2015

De tout façon la
Vérité est cruenté tout le monde le sais mais tout le monde politique et autre sens moqué

bobove
20 juillet 2015

Elle l’a dit, elle a évoqué le manque de solidarité. il y a tjrs de grandes bouches ouvertes et quand vs montez au créneau et que vs vs retournez, vs êtes presque tjrs seule et là…c’est le casse pipe assuré . le harcèlement par la hiérarchie commence et le processus de destruction psychologie est enclenché. J’ai voulu la même chose : les soins de qualité pour nos patients tout en voulant m’ assurer de la sécurité de tous, soignants soignés. Mes patients étaient heureux de me voir et quel réconfort. Mais j’ai fini par craquer tellement épuisée et détruite psychologiquement. Complètement submergée par les événements et émotions devenus ingérérables j’ai fait une TS. J’ai démissionné ensuite du chu. Plus de 10 ans de don de soi sans rien en retour sauf, et c’est énorme, cette tendresse des patients et le soutien de qqs rares collègues qui se reconnaîtrons. Ma hiérarchie m’a dit un jour: »Sylvie vs en faites trop ! Allez donc à l’essentiel !  » cette phrase je ne l’oublierai jamais. Je ne pouvais évidemment m’y résoudre. Ceux qui sont du métier reconnaîtrons l’expression « tête mains fesses »…je ne peux pas travailler ainsi. Je suis partie. je travaille maintenant dans une structure à dimension humaine, bien sur la perfection n’existe pas mais ici on connait votre prénom et pas votre numero… À bon entendeurs

Carole Fabre
20 juillet 2015

triste realite nous sommes gouvernes et geres par des hommes qui ne connaissent pas metier d AS et dIDE

Carole Fabre
20 juillet 2015

Peu de reconnaissances les patients en patissent

Shinie Draven
20 juillet 2015

Les seules aides soignantes que je connaisse elles en branlent pas une de la journée, c’est même moi qui ai dû habillé une dame une fois parce que aucunes avaient envie de le faire alors que c’est pas mon job !
Je vais sûrement pas pleurer pour elles ….

Ma Riie
20 juillet 2015

Laura Billaudeau Françoise Blaineau Celine Sicard lisez !

Gérard Roger
20 juillet 2015

lisez donc l’hommage que je rends à ces femmes !

Nicole Francois
20 juillet 2015

c’est vrai elles n’ont pas le bon role avec certains patients

Francoise Guison
20 juillet 2015

omprend

Muriel Perez
20 juillet 2015

Bravo et tellement vrai !

Camille Helfer
20 juillet 2015

Manon Tisserand

Reine Samnyck
21 juillet 2015

C’est sûre qu’une vraie grève ferait bouger les choses

Axelle Pqlt
21 juillet 2015

L’or Yne La Tigel Charlene Alborghetti Drioton Sandra Pecora Laurie Sabonnadiere Sylvie Vuillerod

MarYse Uguen
21 juillet 2015

j’avais commencé ma démarche mais j’ai eu une lettre de menace avec le directeur de cette clinique

Loralie Serra
21 juillet 2015

Tiffanie Serra

Enérak Nitram
21 juillet 2015

Un service ne reflète pas le métier ! Certes notre métier nous l’avons choisi mais pas les conditions de travail qui deviennent chaque année plus difficile !!! Suppression de poste avec une augmentation de patients !
On ne cherche pas à se faire plaindre juste à avoir de meilleurs conditions de travail !!

Tiffanie Serra
21 juillet 2015

Je l’ai déjà lu tu la lu ?

Loralie Serra
21 juillet 2015

Oui

Tiffanie Serra
21 juillet 2015

Et t’en pense quoi ?

Loralie Serra
21 juillet 2015

Ca doit être dure

Tiffanie Serra
21 juillet 2015

C’est ca

Anita Couanon
21 juillet 2015

c’est un texte qui a ete ecrit du coeur je suis egalement aide soignante et comme je te comprends.nous avons un metier tres difficil,aller tjrs plus vite!!!!!

Agnès Grenot Delorme
22 juillet 2015

Aide soignante à domicile et malheureusement c’est pas plus facile et surtout certaines personnes ne relèvent plus du maintien à domicile. Nous souffrons !!! Mais je suis heureuse dans mon métier.

Laurie SG
22 juillet 2015

Dommage de mettre tout le monde dans le meme sac alors que certaines n’ont meme pas le temps de se poser 10 minutes au repas du midi..

Gil Despax
23 juillet 2015

dans la famille nous avons plusieurs personnes dans ces métiers…maman infirmière et enfants aide soignants…compagnes et compagnons aussi….ce n’est pas des boulots faciles ( existent-ils des boulots faciles ? ) mais le travail « pour » les humains est effectivement « prenant » souvent pesant….Pour ce qui est du « décalage » je suis d’accord mais cela est aussi, souvent vrai dans l’autre sens…Pour avoir vécu ( actif ) les deux situations…trop souvent, la base ne voit que le « positif » des responsabilités des étages supérieurs de la pyramide…sans doute par un manque d’échanges et de communications….mais pas seulement…c’est un sujet de société qui demanderait de longs développements…tant les images parfois d’Epinal sont présentes…j’ai toujours trouvé ( à partir des échos familiaux)..;que le milieu était particulier, hierarchisé, bien au delà des qualifs et des taches…avec une organisation très différentes de ce que connaissent d’autres secteurs…y compris dans les rapports humains…le travail d’équipe si souvent mis en avant verbalement semble avoir des progrès pratiques à faire…faut-il voir dans ces difficultés l’individualisme croissant dans la société et ou le fait que le patient devient un consommateur de soins comme du reste de plus en plus exigeant….audelà bien sûr des cas de perte d’autonomie….Courage à celles et ceux qui tiennent le coup…ce n’est pas d’aujourd’hui que ces professions exigeantes connaissent une rotation importante parmi le personnel, j’ai lu il y a peu que la carrière moyenne d’une infirmière tournait entre 10 et 12 ans….

Reposeur Brigitte
23 juillet 2015

Dialogue et respect de l autre quel qu il soit
Esprit d equipe ou es tu

Gil Despax
23 juillet 2015

à l’image d’une socitété ?

Ptitesandrine Villard
23 juillet 2015

Témoignage qui sent le vécu.c un peu comme ça ou je bosse aussi.sauf que moi le métier a eu raison de moi physiquement.

Carole Gillet
23 juillet 2015

Triste réalité j’ai hâte de voir le jour où tous ceux qui gouvernent ces milieux seront ds un lit et veront ce qu’ils les attend ! !!!

Marie-claire Rauch
23 juillet 2015

C est bien vrai

Soso Cyril
23 juillet 2015

Sabrina Abardia tu devrais dire ça a R*** lol

Elodie Ferreira Loic Barbosa
23 juillet 2015

Joanne Winterstein Stella Rémy Justine Rhit Micka Auvinet Coralie Serpault Bastien Fontaine

chantounette
10 novembre 2016

Et oui on ne cesse pas de répéter les difficultés du personnel soignant notamment en gériatrie où les conditions de travail sont de plus en plus difficiles et le personnel est toujours là mais jusqu’à quand .Je suis aide soignante de nuit en gériatrie seule pour 50 résidents à la vue et à l ouïe de personne et je ne suis pas la seule dans ce cas mais personne ne s inquiète de la situation à par le personnel soignant qui continue à avancer mais qui avance seul aujourd’hui le minimum est assuré l impossible on essaie de le faire et pour les miracles il va falloir des super pouvoirs

JULLIEN
28 avril 2017

ELLE A TOUTE A FAIT RAISON C EST UN METIER QUE JE FAIS DEPUIS UNE DIZAINE D ANNEE JE CHANGE RÉGULIÈREMENT D ENDROIT ET EN FAITE C EST PARTOUT LA MEME CHOSE.
C EST UN CATASTROPHE LA CHARGE DE TRAVAILLE EST ENORME PARTOUT. LA PLUPART DU PERSONNEL N A PLUS D EMPATHIE POUR LES PATIENTS . NOUS N AVONS PAS LE TEMPS DE NOUS OCCUPER D EUX. LE SALAIRE EST INACCEPTABLE .
J AIME CE QUE JE FAIS MAIS DANS CES CONDITIONS JE PREFERE AVOIR MOINS DE RESPONSABILTE ET AVAIR UN SALAIRE EQUIVALENT EN ALLANT TAILLER DES ARBRES M OCCUPER DE FLEUR C EST ABUSER LE METIER D AIDE SOIGNANT JE SUIS DEGOUTE
ON NOUS DEMANDE L IMPOSSIBLE POUR RIEN EN RETOUR !!! 1300 BALLES ON FAIS QUOI AVEC CA .

JULLIEN
28 avril 2017

PURE ARNAQUE CE METIER JE DECONSEILLE VIVEMENT

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