Prémas aux petits soins dans un cocon 

Delphine Bauer
20 juillet 2015 @ 8 h 52 min

Encore trop rares sont les établissements en France à proposer un soin aussi pointu que la maternité de l’hôpital Cochin, qui a fait le choix de s’orienter vers le projet Nidcap. Reportage dans une unité d’excellence, pour le bien des grands prématurés.

©Natacha Soury. Anne Laure note les constantes de ses petits patients

©Natacha Soury. Anne Laure note les constantes de ses petits patients

Soudain, le scope d’un bébé s’alarme. En un quart de seconde, Aurore, infirmière, se précipite dans sa petite chambre pour vérifier l’état du nourrisson.

Fausse alerte : ce n’était qu’une apnée du sommeil passagère. Le rythme cardiaque retourne rapidement à la normale, même si la surveillance sera renforcée dans les heures à venir.

Dans les quatre coins de l’unité de néonatalogie de la maternité Cochin de Port-Royal (AP-HP), les scopes renseignent les personnels soignants des constantes vitales des bébés couvés, 24h sur 24.

Mylène Bigard, 30 ans, est l’infirmière référente du projet Nidcap (Newborn Individualized Developmental Care and Assessment Program). En France, seul le centre de Brest propose cette formation, qui, basée sur l’observation, permet de décrypter le comportement du bébé, de reconnaître les signes d’un stress, de favoriser son bien-être.

©Natacha Soury. Repositionnement du bébé dans son nid,

©Natacha Soury. Repositionnement du bébé dans son nid,

Contrairement aux soins habituels, avec la formation Nidcap, c’est nous qui nous adaptons aux besoins du bébé, pas lui. C’est l’enfant qui nous dit quand il est réveillé. On ne va pas couper son sommeil pour un soin, sauf urgence vitale”, explique la jeune femme, qui, par manque d’effectifs à Brest, a été formée en Belgique. A son retour, elle a travaillé dix-neuf mois pour finir de valider ses acquis et rédiger son mémoire.

Deux journées de formation

Quand Mylène Bigard intègre Cochin il y a sept ans, elle s’investit dans un groupe de travail de soins et de développement, et c’est le programme Nidcap qu’elle choisit.

©Natacha Soury. Suite au changement de cathéter, Jennyfer prépare le test de gaz du sang.

©Natacha Soury. Suite au changement de cathéter, Jennyfer prépare le test de gaz du sang.

Dès lors, elle convainc l’hôpital de financer sa formation totale (coût de 7 000 euros), et chaque année, d’envoyer au moins une infirmière en Belgique pour deux jours de formation, comme Aurore. Le premier jour est réservé à des observations et donne des outils, le second destiné à un cas pratique.

Les bénéfices sont tellement évidents – confort de l’enfant sur le plan respiratoire, digestif, temps d’hospitalisation en baisse…- que les résultats ont achevé de convaincre la direction.

A terme, Mylène espère qu’au moins 10 % des soignants soient certifiés Nidcap dans la maternité afin de pouvoir devenir centre de formation, et prétendre à des subventions.

Le service dans lequel les deux infirmières évoluent est organisé spécifiquement pour un accueil optimal des nouveaux-nés. Les niveaux lumineux et sonores sont baissés pour se rapprocher au maximum des conditions de vie intra-utérines. Des chambres individuelles ont été construites, même si des chambres multiples existent également pour les jumeaux ou les triplés.

En tout, soixante-trois bébés peuvent être accueillis, à partir de vingt-quatre semaines. En dessous de vingt-quatre semaines et de cinq cent grammes, l’OMS recommande de ne pas réanimer.

L’observation au cœur du soin

Dans le service, Mylène Bigard est la seule infirmière formée et certifiée, mais il y a une kiné et un médecin référent formés et certifiés. Les autres personnels formés sont partis vers de nouveaux horizons, Mylène a donc un rôle déterminant dans la transmission de son savoir. “Cette formation est presque devenue incontournable, c’est dans l’ordre des choses”, estime Aurore.

Les pratiques changent, les soins aussi. “La nouvelle génération de pédiatres est éduquée différemment. J’ai été formée pour aspirer un bébé toutes les 3 heures, quelle que soit la situation. Pour certains, il est légitime de continuer les soins de cette façon, mais au fur et à mesure, on prend conscience qu’avec ces habitudes, on fait des choses qui ne sont pas toujours optimales pour un bébé, explique Aurore. Bien sûr, l’alimentation se fait à heure fixe donc on a peu de marge de manœuvre car on doit faire les soins à un moment où l’enfant est réveillé. Mais on profite de l’alimentation pour faire d’autres soins, on le réinstalle ou change ses couches,” détaille-t-elle encore.

Ces solutions peuvent être pratiques, comme l’explique Mylène : “il faut se détacher de l’idée que l’on ne fait les soins qu’à jeun, sinon le bébé va régurgiter. Cela veut dire forcément avant les repas. En réalité en l’installant sur le côté pour qu’il ne soit pas brusqué, cela se passe très bien.”

Un cocon en microbulles de polystyrène

Le cocon est devenu indispensable. Ce tube en microbulles de polystyrène, flexible, reproduit l’enveloppe utérine. On y place le nourrisson au milieu pour favoriser sa position fléchie des quatre membres et éviter qu’il ne soit perdu dans sa couveuse. Mylène se souvient avec amusement qu’avant que le cocon ne soit officiellement créé, elle se débrouillait avec les moyens du bord !

Il existe aussi de nos jours des cocoon baby, pour installer les nouveaux-nés et favoriser les changements de points d’appui. Du matériel qui aide au confort du bébé. De minuscules bodies sont également à disposition, pour les parents pris au dépourvu de l’arrivée prématurée de leur enfant.

[dropshadowbox align= »none » effect= »lifted-both » width= »autopx » height= » » background_color= »#ffffff » border_width= »1″ border_color= »#dddddd » ]“Chaque enfant a sa manière d’exprimer son mal-être. L’enjeu d’un suivi continu est de mieux repérer un comportement de stress, ce qui permet de réajuster les soins”[/dropshadowbox]Dans le quotidien, la place de l’observation est déterminante. C’est grâce à elle qu’Aurore, Mylène et les autres vont pouvoir détecter des signes de stress. “C’est surtout quand un comportement change de d’habitude que cela nous alerte”, précise Mylène. “Chaque enfant a sa manière d’exprimer son mal-être. L’enjeu d’un suivi continu est de mieux repérer un comportement de stress, ce qui permet de réajuster les soins”, complète Aurore.

Tandis que le sourire, la coloration normale de la peau et la motricité fluide sont des signes de bien-être, des grimaces, des agitations, des vomissements et des irrégularités cardiaques vont être autant d’alertes potentielles sur l’état de l’enfant.

 Les parents, premiers acteurs du soin

Dans ce dispositif de soins, les parents sont les meilleurs alliés des infirmières. Les observations sont écrites à destination des parents. “Quand on est absent trop longtemps, ce sont les parents les mieux placés pour nous parler de leur nourrisson. Ils changent les couches, font les soins des yeux, les consolent, et leur permettent d’être plus stables grâce à l’odeur de la maman, laissée sur un doudou ou un drap. A leur tour, les parents font des observations qui nous remontent,” explique Aurore.

Il faut apprendre à ces parents à prendre soin d’un enfant encore fragile. « Pour les soins, il vaut mieux y aller en plusieurs fois, pour ne pas que l’enfant désature, sinon on met un petit coup d’oxygène. Parfois la maman va trop vite, il faut le lui expliquer.”

[dropshadowbox align= »none » effect= »lifted-both » width= »autopx » height= » » background_color= »#ffffff » border_width= »1″ border_color= »#dddddd » ] »Pour diminuer la douleur, Gabriel effectue des gestes de succion qui, doublés d’une solution à base de saccharose, vont créer des endomorphines, et naturellement, diminuer la douleur de la piqûre. »[/dropshadowbox]La maman de Gabriel, est en train de parler à son fils, pour essayer de l’amener dans une phase de réveil plus douce. Le petit garçon doit être piqué pour vérifier son taux de sucre à jeun. “Les prématurés n’ont pas de réserves”, rappelle Aurore. Pour diminuer la douleur, Gabriel effectue des gestes de succion qui, doublés d’une solution à base de saccharose, vont créer des endomorphines, et naturellement, diminuer la douleur de la piqûre.

 Renforcer le lien mère-enfant

“ Il y avait clairement quatre mains dans ce soin, analyse Mylène. Les deux mains actrices, et les deux mains qui contenaient l’enfant.” Résultat : il n’a pas pleuré, apaisé par la présence de sa maman, sa voix et son odeur.

La mère de Gabriel, qui enchaîne l’après-midi avec un peau-à-peau, véritable prolongation du rapport physique enfant-mère, reconnaît qu’elle apprend tous les jours comment faire les soins, le manipuler.

Après la piqûre, il prend son traitement, un mélange de caféine et de fer. Cela stimule l’activité cardiaque et réduit les apnées. Gabriel est arrivé à vingt-six semaines et six jours, il pesait 1,005 kg. Aujourd’hui, il mesure 38 cm et pèse 1, 520 kg, et prend “ vingt à trente grammes tous les jours”, se félicite Aurore.

Essayer de renforcer le lien avec l’enfant est au coeur des préoccupations du programme Nidcap, mais il n’existe pas de chambre mère-enfant au niveau du service et le lieu de vie est à améliorer, alors qu’il est indispensable aux parents pour s’alimenter, sortir du bruit ambiant, déstresser des angoisses liés à l’état de santé de leur bébé.

“L’allaitement est aussi fortement conseillé qui permet d’améliorer la tolérance digestive, d’augmenter la présence d’anticorps, mieux que le lait en poudre”, justifie Mylène.

Après parfois seulement quelques jours, les bébés sortent : ils doivent peser au moins deux kilos et être autonomes sur le plan respiratoire et digestif. Parfois le parcours du combattant peut durer six mois, six mois “d’angoisse pour les parents qui doivent apprendre accepter cet enfant, loin de leurs idéaux.” Les aider à profiter des petits bonheurs du quotidien avec lui, voici, aussi, l’une des missions des infirmières Nidcap.

Delphine Bauer/ Youpress

Actusoins magazine pour infirmier infirmière hospitalière et libéraleCet article est initialement paru dans .

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74 réactions

Alex Pat
20 juillet 2015

Camille Gassier

Gotch Deroeux
20 juillet 2015

Magalie Lahaye

Charlotte Perrinaud
20 juillet 2015

La réa néonat de Poitiers travaille comme ça!!

Stéphanie Chiffoleau
20 juillet 2015

Idem pour celle de Rennes…NIDCAP

Julii Guti Erez
20 juillet 2015

Montpellier!

Veronique Autret
20 juillet 2015

A l hôpital Morvan de Brest ça fait plus de 12 ans qu’il s’occupe des prématurés avec la méthode Nicap. Mon fils est né à 25 semaine et 6 jours d’aménorrhée, poids de 600grammes.Encore merci à toute l’équipe de rea de l’hôpital Morvan de Brest.

Hélène Leblond
20 juillet 2015

Grenoble aussi!

Lyly Adrénaline
20 juillet 2015

Paris idem….

Sophie Tinn-Tamm
20 juillet 2015

Chez nous à La Réunion (hôpital de grade 2B) on bosse avec la méthode Bullinger, plus adaptée à nos bébés que le NidCap car ns avons peu d’enfants sous les 32SA.

Aloïse Poupaert
20 juillet 2015

A roubai aussi j’y ai fait un stage c’était vraiment top

Monique Beteille
20 juillet 2015

Bien Alice, donc aprés ta formation de Puer…tu sélectionnes les hopitaux pratiquant cette methode Nicap…!!!! hi hi hi bisouxxxx

Mathilde Laurent
20 juillet 2015

Agathe Quivron

Isabelle David Mortelette
20 juillet 2015

À Lille, Namur et Bruxelles c’est comme cela aussi!

Corinne Gentric
20 juillet 2015

Ma fille est a 26 semaines et 3 jours, son poids de naissance était de 925 gr et mesurait 34cm!! Elle a eu cette méthode là aussi.. L’équipe de réa est formidable, les infirmières vraiment adorable!!! Un grand MERCI!!! Elles sont là pour les bébés mais elles sont aussi à l’écoute des parents, elles nous apprennent les gestes, nous rassurent et nous consolent dans les moments durs!! Encore MERCI..

Steeve Brousset
20 juillet 2015

A Toulouse aussi depuis bien des années déjà… Ils sont mignons à dire que c’est le seul centre en France quand au final c’est la plupart des grandes réa néonat de France qui boss déjà à la façon NIDCAP !

Ma Daltone
20 juillet 2015

Très bon article que je partage de suite chez les monitrices de portage

Pauline Létang
20 juillet 2015

Pas à l’HUDERF… Jamais vu un service aussi nul sur les soins de développement c’est une honte!

CANDICE ALIBERT
20 juillet 2015

Non Paris n’est pas le centre du monde!!!! C’est le Chu de Brest qui a été pionnier dans ce domaine et qui permet à des touts petits services de neonat de se former et bien sûr de pratiquer NIDCAP,et peut-être un jour adapter ces soins de développement aux personnes âgées et ou handicapées,un rêve mais tant mieux si Paris a découvert cette méthode

Karine Passemard
20 juillet 2015

Pour y avoir fait un stage je confirme ! 🙂

Emmanuelle Le Calvé
20 juillet 2015

ils disent que Brest est ele seul centre de formation et non pas la seul néo nat à travailler façon NIDCAP, plusieurs néonat en France bosse avec cette méthode mais pour être certifié centre de formation il faut qu’il y ait un pourcentage minimun de personnel ayant reçu la formation

Jule Rey
20 juillet 2015

Cynthia Estelle

Isabelle David Mortelette
20 juillet 2015

Réponse donnée en mp Pauline Létang.

Helene Vacquerie
20 juillet 2015

Laurence Deschamps 🙂

Céline Saillé
20 juillet 2015

Dans le Morbihan c le seul hôpital a accueillir les grand prema. Pour avoir accouche prématurément j’ai u une chance que ma fille puisse rester en couveuse a Lorient

Laurence Deschamps
20 juillet 2015

juste 16 ans d une vie professionnelle et de bons souvenirs ( ça existait les cocons )

Margaux Edmond
20 juillet 2015

Nidcap à Strasbourg aussi … et quelle belle prise en soin !

Titi Delgrange
20 juillet 2015

Idem Nancy

Gaelle Garcia
20 juillet 2015

J ai comme du deja vu on dirai mon loulou

Gaelle Garcia
20 juillet 2015

Nous a Villefranche-sur-Saône c était deja comme ça il y a 7ans maintenant je ne pourrait jamais remercie l équipe comme il le mérite ils ont tous ete au top pour moi et mon loulou car très dure pour un Premier j ai clampse

Pauline Izard
20 juillet 2015

Mdrrr montpellier toulouse clermont ferrand le sont formés!!! Moi meme je le suis formée pffff

Adeline Coignon Inglard
20 juillet 2015

A Calais au top ! mes jumelles nées à 24 SA + 6 ont été super bien soignées et sont en pleine forme aujourd’hui à 2 ans et demi !!

Delphine Thomas
20 juillet 2015

A Angers également ils fonctionnent comme ça

Christelle Slih
20 juillet 2015

a Martigues aussi trés bon service .

Diaby Fofana
20 juillet 2015

Celine Caurier

Gaelle Bruno
20 juillet 2015

Mon fils y est né à 27 semaines il pesait 880g et l’équipe de Brest est une équipe formidable il a fait parti de l’étude sur les méthodes nidcap il a aujourd’hui 15 ans un grand merci à toute l’équipe de réanimation de l’hôpital morvan

Pénélope Crouse
20 juillet 2015

Dommage ! Ma fille est née vraiment trop tôt, même pas le peau à peau … c’était en 1980 , prématurée simple,. Et je n’ai pas du tout été accompagnée

Cha Bonne Ooh
20 juillet 2015

A grenoble aussi vraiment merveilleuses !!!!!!!!!! Merci pour la vie de ma dernière

Camille Sionneau
21 juillet 2015

Alice Toussaint!

Mina Oubel
21 juillet 2015

On dirait ma puce. Merci à l équipe de Nogent sur Marne. Ma petite luna a 15 mois.

Celeric Loukabenj
21 juillet 2015

Mon fils a été en réa et neonath à l’hôpital morvan de Brest ils sont juste formidable la bas. Il a pu bénéficier du programme nidcap en Neonath mais pas en réa car son état de santé ne le permettait pas

Chantal Drigon
21 juillet 2015

ses tres bien quand on habite a cote mais les autres

Simone Altmayer
21 juillet 2015

Ça se fait depuis longtemps dans de nombreux services de néonat

Fan Ny
21 juillet 2015

Ève Dadou Chiaffi

Mi Chèle
21 juillet 2015

pourquoi? c’est pas naturel ça?

Ève Dadou Chiaffi
21 juillet 2015

Faudrai prendre une dispo en faiites

Fan Ny
21 juillet 2015

Oui mais bon tu as vu le prix …

Dounne Duperray
21 juillet 2015

NON A GRENOBLE TRÈS BONNE NEONAT (PREUVE NATHANIE)

Alison Meunier
21 juillet 2015

Pareil à Nantes. D ailleurs au passage un grand mercis aux infirmières pour leurs soutiens et leur dévouement et mercis au Médecins car s en eux nous en serions pas là aujourd’hui.

Marine Dvllr
21 juillet 2015

Marion

Marion Bonald
21 juillet 2015

Haha et oui trop la classe

Cédric Pe
21 juillet 2015

Cécile, Amandine vous êtes tentées?

Camille Devaux-Martel
23 juillet 2015

Chu de rouen, merveilleux service et équipe merci à eux. De longues semaines à attendre avant de pouvoir ramener notre fils à la maison, mais maintenant il est en pleine santé, nous leur sommes très reconnaissant, cette équipe fait partie de la vie de notre fils mais aussi de la notre.

Marie-odile Barthelemy
17 novembre 2017

J’ai utilisé ce programme à Montpellier, gros progrès pour prendre en compte la souffrance et le confort de nos petits prématurés.Il m’a fallu oublier une partie de ma formation pour réapprendre celle ci,mais c’était un gros progrès.

Emeline Guinle
17 novembre 2017

Mèlissa De

Aurore Findeli
17 novembre 2017

Mathilde Auffret

Charlotte Bacio
17 novembre 2017

Coline Rouard

Malou Kancel
17 novembre 2017
Sandrine Tarrisson
17 novembre 2017

Le grand regret de ma vie professionnelle… formation au NIDCAP débutée en 2000 à Montpellier mais des obligations familiales m’ont obligées à quitter le CHU…

Adrien Berthelier
17 novembre 2017

Marianne Gi’

Marianne Gi'
17 novembre 2017

J’aimerais avoir cette formation ?

Jessica Blot
17 novembre 2017

Emilie Fortier-Quantin

Louise Flavia
17 novembre 2017

Hélène Lurçat Gabrielle Felicita Léa Glio

Mèlissa De
17 novembre 2017

On en parle en cours en ce moment 🙂 super interessant !

Emeline Guinle
17 novembre 2017

Je me doute ?

Sabine Roussette
17 novembre 2017

Christophe Makhloufi

Nathalie Prinet
18 novembre 2017

Fanny

Michelle Simonin
18 novembre 2017

Laetitia Jamon

Jennifer Le Hein
18 novembre 2017

Maud Bruneau

Pauline Schmit
18 novembre 2017

Port Royal, mes débuts ‍⚕️

Mymy Tixier
18 novembre 2017

Corentine Boudoulec

Michèle Coria
18 novembre 2017

Anaé Constanty

Emilie Benavente
19 novembre 2017

Très bel article… Merci de nous faire partager ces expériences

Chipouno Sté
19 novembre 2017

Fofie Fonfec

Fofie Fonfec
20 novembre 2017

On a de la chance au CHU de nantes c’est exactement comme ca que nos petits bbs ont étés prit en charge. L’équipe est vraiment aux petits soins pour les bbs et avec Paul on fait partie intégrante de l’équipe médicale. ❤️❤️

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