Vers une reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle

Malika Surbled
28 juillet 2015 @ 11 h 55 min

Les députés ont adopté jeudi dernier le projet de loi sur le dialogue social, qui réforme notamment le compte de prévention de la pénibilité et permet la reconnaissance des pathologies psychiques comme maladies d’origine professionnelle.

Fotolia_17647094_XS-300x200-250x166-250x166Le texte prévoit entre autres, la reconnaissance des pathologies psychiques comme étant d’origine professionnelle, via l’examen d’un dossier par la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) sur avis du comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles.

Une disposition qui ouvre la voie à la reconnaissance du syndrome d’épuisement professionnel (burn-out), sans que le terme soit toutefois inscrit dans le projet de loi. Le gouvernement était défavorable à la reconnaissance de cette pathologie via son inscription sur le tableau des maladies professionnelles compte tenu de l’absence de consensus scientifique sur une définition claire.

En France, le burn-out toucherait plus de 3 millions de salariés.

Un rapport devra être remis au Parlement avant le 1er juin 2016 sur « l’intégration des affections psychiques dans le tableau des maladies professionnelles ou l’abaissement du seuil d’incapacité permanente partielle pour ces mêmes affections« .

 

Rédaction ActuSoins (avec APM)

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19 réactions

Laetitia Puissant
28 juillet 2015

Il y a deja eu une décision il y a quelques jours : le burn out ne sera pas reconnu comme maladie professionnelle SAUF AU CAS PAR CAS

Arnold LE GOFF
28 juillet 2015

Çe qui en soit est un aveu que c’est bien une maladie professionnelle.
Ne pas le reconnaître c’est fuir un désastre budgétaire d’indemnités

Laetitia Puissant
28 juillet 2015

Oui mais ca veut dire que ca va etre tres dur a prouver alors que reconnu officiellement tout aurait été plus simple. ..encore une fois on est hypocrite

Gio Gio
28 juillet 2015

bah oui tout de même c’est bien connu que marisol touraine ne fais pas dans le bon sens

Nathalie Guichard
28 juillet 2015

Avant d’en arriver là faudrait peut être prendre des mesures en amont … A force de prendre soin des autres dans des conditions de merde on va juste y laisser notre peau.. Rentabilité ne rime pas avec santé !!

Dacia Dragos
28 juillet 2015

Il serait temps, mais je n’y crois pas

Anna Cannavacciuolo
28 juillet 2015
Catherine Arnal
28 juillet 2015

Oui tout à fait il fait prendre des mesures en amont. On arrive pas au burn out comme ça. Il faut savoir prendre soin de soi pour pouvoir prendre soin des autres.

Catherine Arnal
28 juillet 2015

Y a déjà pas mal à faire avec le nombre d’arrêts pour dépression pourquoi rajouter le burn out qui n’est autre qu’une forme de dépression déjà.

Laetitia Puissant
28 juillet 2015

Je ne suis pas d accord.le burn out est lié directement au travail donc doit etre reconnu maladie professionnelle alors que la dépression ne l ai pas forcément

Amelie Steimer
28 juillet 2015

Il faut voir la cadence de taf dans les maisons de retraite. J’y ai travaillé pdt 2 ans je suis vaccinee. Je ne suis pas prêt d’y retourner il faudrait me payer….. ah oui on est déjà payé une misère pour des horaires de dingues. Depuis que je suis dans le social c’est pas la même. Mieux payés et bcp moins dur le taf.

Priscilla Doré-Cognard
28 juillet 2015

Le burn out n’est pas malheureusement réservé q’aux soignants. …

Adélaïde Ravinel
28 juillet 2015

Le syndrome d’épuisement professionnel, c’est en lien direct avec le milieu du travail, donc ça doit être pris en compte comme maladie professionnelle!!!

Julie Obein
29 juillet 2015

Je suis d accord toutes les personnes peuvent en faire

Christelle Colas
29 juillet 2015

A ce qu il parait, il fait 8 mois pour  » faire disparaitre  » la charge émotionnelle… donc …?!

Franck Thiesselin-brard
29 juillet 2015

moi j en fait parti je suis touchè par la maladie c est dure de vivre il y a que le traitement par spy pour continuer de vivre je le souete a personne mais ce qui critique je les enmerdes

Béatrice Tardy
29 juillet 2015

Nier cette réalité est une honte. Et oui ça arrive mème qd on pense savoir se protéger, dans des moments où la vie nous fragilise nos conditions de travail, nos cadences, nos horaires décalés alternant nuit et jour et surtout la non reconnaissance de notre spécificité par nos hiérarchies nous exposent à un burn-out et ne pas le reconnaître c’est encore une fois refuser de faire un réel constat sur l’état de santé et de bien-être au travail dans les hôpitaux

Franck Thiesselin-brard
30 juillet 2015

il y a pas que travail c est aussi un ensemble de la vie vecu ( enfance . vie d embuche. trop demander a foi meme ) est voila je suis dedant 6 ans deja est toujours pas le bout du tunnel

Patricia Fitoussi
31 juillet 2015

Bien dit et bienvenu au club j ai aussi donne la dds

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