Infirmières libérales de retour à l'hôpital

Olivia Dujardin
24 août 2015 @ 14 h 39 min

Revenir travailler à l’hôpital après avoir été infirmière libérale : ce revirement de carrière n’est pas rare, tant le métier d’infirmière offre de possibilités. Marie-Thérèse et Aurélie expliquent leur choix et racontent leur retour en milieu hospitalier.

hopital infirmières

©Elgaard/iStock

Marie-Thérèse, 45 ans, et Aurélie, 33 ans, ont toutes les deux travaillé à l’hôpital avant de se tourner vers le libéral. Pendant cinq ans, la première a travaillé aux urgences, en réanimation et dans un service de grands brûlés. La seconde a surtout travaillé en réa, en France et en Suisse.

« J’ai choisi de travailler en libéral pour pouvoir plus m’occuper des patients », explique Marie-Thérèse. Elle débute par deux ans de remplacements avant de se fixer dans un cabinet urbain. Soins variés, bonne ambiance entre infirmières… elle s’épanouit professionnellement pendant douze ans.

« Il y avait beaucoup de relationnel, se rappelle-t-elle. On intégrait l’entourage de la personne soignée. L’aspect social était plus important qu’à l’hôpital. Et puis au fil des années, les soins se sont de plus en plus résumés à des toilettes. Ou bien les patients étaient incités à s’occuper seuls de leurs pansements et nous n’étions appelées que pour retirer les fils. On récupérait après des pansements qui avaient mal évolué… »

Le manque de reconnaissance du rôle de l’infirmière en matière d’éducation thérapeutique a aussi fini par lui peser. Elle choisit de bifurquer et opte pour l’intérim. « C’est un choix, explique Marie-Thérèse. Je n’ai pas envie de m’accrocher. » Ou en tout cas pas encore. Depuis presque deux ans, elle travaille quelques jours ici, quelques jours là. En médecine, chirurgie, maison de retraite ou centre de rééducation. La nuit, de préférence. « Au départ, je travaillais de jour mais avec le fonctionnement actuel de l’hôpital, j’ai préféré passer de nuit », souligne l’infirmière.

Le fait d’être souvent la seule infirmière en poste ne fait pas peur à cette ancienne libérale. Elle apprécie même de pouvoir organiser seule son travail et, surtout, de pouvoir consacrer plus de temps aux patients que le jour. Une sorte de position intermédiaire entre la libérale plongée en solo dans le quotidien des patients et l’hospitalière entourée par la structure… « La nuit, on travaille aussi plus en équipe que le jour », apprécie-t-elle.

 L’impression de ne plus rien apprendre

Aurélie, de son côté, a travaillé en libéral pendant cinq ans, en remplacement dans pratiquement un seul cabinet. Mais elle n’est pas tentée par l’association que lui proposent ces infirmières : la paperasse, ce n’est pas trop son truc… Pour autant, remarque-t-elle, « je n’avais pas envie de travailler dans un autre cabinet. Les infirmières avaient une façon de travailler qui me plaisait beaucoup. (…) Au départ, je pensais ne jamais retourner à l’hôpital ».

L’idée fait pourtant son chemin. Le fait de travailler « en coupé » lui pèse de plus en plus. Elle ne vit pas non plus très bien la chronicisation des pathologies de personnes qu’elle aimait beaucoup. Ni le fait de passer encore souvent auprès de certains patients pour la « petite jeune » qu’on ne prend pas toujours au sérieux. Ou de peiner à trouver sa place au sein d’une équipe plus âgée, qu’elle respecte énormément…

Elle déplore aussi d’avoir trop peu accès aux données médicales qui lui seraient utiles. En libéral, « on est assez éloignées des médecins », regrette-t-elle. Et pas si libres que cela au final. Au bout d’un moment, l’impression « de ne plus rien apprendre » s’ajoute…

Elle retourne donc à l’hôpital, en réa, dans un service où le besoin de renfort facilite son accueil. Elle travaille en binôme deux jours (au lieu de trois semaines pour les novices) car elle connaît la réa, puis de manière autonome. Mais « l’organisation de ce service était très différente de tout ce que j’avais connu avant -les transmissions, le logiciel du service- et c’est ce à quoi j’ai eu le plus de mal à m’adapter », explique-t-elle.

Au début, « c’était drôle, raconte Aurélie. En libéral on me disait que je me dispersais et là il faut regarder partout à la fois », surveiller les scopes de tous les patients en même temps et non plus l’un après l’autre… En revanche, elle qui avait quitté la réa en regrettant le manque de dimension humaine parvient aujourd’hui, grâce à son expérience en libéral, à associer technique et relationnel. « Ce n’est pas deux minutes passées à parler avec un patient qui va me retarder », résume-t-elle.

 Un nouveau rythme de vie 

Toutes les deux reconnaissent que leur rythme de vie a été chamboulé par ce changement de mode d’exercice. Mais aucune ne regrette les longues journées coupées par une pause, pas vraiment pratiques pour organiser sa vie familiale et sociale…

Comparé aux journées de 10-12 heures en libéral, le poste de huit heures d’Aurélie lui paraît très court ! Même en étant « à fond » tout le temps. Et une fois qu’il est terminé, c’est pour de bon ! « On pleure un peu sur le salaire, au début, mais on s’adapte. Et puis on a plus de vacances », souligne-t-elle.

Marie-Thérèse aussi « ne regrette pas du tout son choix ». L’intérim lui permet de travailler dans des secteurs différents, des établissements différents et de gérer son temps comme elle le souhaite, y compris en refusant certaines missions.

Certes, reconnaît-elle, « il y a des choses dont j’avais perdu l’habitude. Il y a aujourd’hui à l’hôpital du matériel qui n’existait pas à mon époque. Quand j’ai besoin, je trouve toujours une collègue pour m’aider, me montrer. Il y a beaucoup d’entraide la nuit. Et de toute façon, il y a moins de gros gestes techniques la nuit. »

Elle ne se verrait pas travailler dans des services hautement techniques comme la réa ou les soins continus. « Quand je cherchais un poste, j’ai souvent entendu des réflexions du type « après douze ans de libéral, on ne sait plus rien faire et on ne connaît plus les médicaments ». Mais en libéral aussi, on a des génériques et en cas de doute, on regarde dans le Vidal. Je me suis fait aussi un petit aide-mémoire que je garde avec moi. Ce n’est pas vraiment un problème. »

Aurélie, qui voulait être IADE à ses débuts, a réuni des cours qu’elle compulse de temps en temps. Elle profite aussi de toutes les formations proposées, en interne par les médecins par exemple. Et l’infirmière se s’enthousiasmer : « je me retrouve passionnée par ce que je fais, comme au début ! ».

 Olivia Dujardin
Paru dans ActuSoins n°15

 

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49 réactions

Fabrice Fracalossi
24 août 2015

Tu m’étonnes

Elodie Lerat Fortin
24 août 2015

Je suis en plein dedans je viens de quitter le libéral pour retourner bosser en clinique

Gamard Joube Bile Laetitia
24 août 2015

C est ce que je projette moi aussi après 5ans de libéral

Maryline Oger
24 août 2015

Enfin niveau salaire y a pas photo liberal!!!!!! Moins a plaindre que nous a l hôpital

Bastino Lamour
24 août 2015

De quoi tu parle ?? Tu fais pas les mêmes heures et la même charge de travail

Vera Kha
24 août 2015

de plus je ne faisais plus de soins techniques et cela me manquait en plus du travail d équipe .

Aurelie Zzeiigiin
24 août 2015

…..j’allais dire……

Aurelie Zzeiigiin
24 août 2015

vous ne vous rendez pas compte des avantages en libéral ….

Astrid Poupette
24 août 2015

Avantages en libéral ?? A part ne pas être soumis aux 35h pour pouvoir gagner un plus haut salaire… Je ne vois pas

Leslie Machefert
24 août 2015

Après quelques mois de remplacement en libéral je suis retourné à l’hôpital l’esprit d’équipe me manqué trop

Yann le Golgoth
24 août 2015

Marylin Oger pouvez vous être plus explicite? sur quoi vous basez vous? vous en avez pas marre de ces clivages IDE/IDEL?

Romain Maigrot
24 août 2015

en taux horaire je gagne moins qu’à l’hosto…le libéral permet seulement de gagner plus à celles et ceux qui veulent travailler beaucoup plus

Sonia Loustau
24 août 2015

Ç est quoi les avantages du liberal pour vous ?! Certes il y en a , mais les inconvénients on peut aussi en citer un paquet !

Doriane François
24 août 2015

Viens, payes les charges, travailles plus de 12h par jour et on en reparle ……

Marie Josee Torres
24 août 2015

C clair qu’en libe on a plein de charge et comment faire pour revenir à l’hosto avec les charges à payer d’une année à l’autre et avec un salaire qui ne suit plus.je fait du libe depuis 16 ans et malgré les inconvénients je retournerais pas à l’hôpital

Fabrice Fracalossi
24 août 2015

L’avantage d’un libéral est qu’il a déjà travaillé à l’hôpital donc il sait de quoi il parle entre avantages et inconvénients, le contraire s’appelle un phantasme alors parler de ce que vous savez avent de se demander pourquoi les libéraux se plaignent et pour Bcp sont en burn out.

Danielle Fleury
25 août 2015

Pour toi ma Mag

Flo Moca
25 août 2015

Chacun fait ses propres choix, pas besoin de faire du libéral pour en connaître les difficultés, les inconvénients et les avantages. Vivre tout ça est une autre affaire.

Sophie Nivinic Coco
25 août 2015

Ça n’est tout simplement pas comparable, en 3 jours de travail je fais autant d’heures qu’une semaine à l’hosto, ne compte pas le temps d’administratif ( facturation) et de compta…15 jours de vacances = 0 salaire, si je me casse une jambe, c’est la grosse cata…parce que les indemnités maladie n’existent pas en libéral…je n’évoquerais même pas les charges tellement c’est lourd….et puis, OUI c’est lourd de prendre en charge les pathologies et la misère du monde, TOUTE Seule ! Le libéral, c’est difficile et moins confortable, mais ces difficultés sont payées ( enfin cela dépend aussi de la facturation effectuée car il y a des cabinets plus honnêtes que d’autres !!!), et vous avez une certaine liberté de mouvement….alors que travailler comme salarié, c’est aussi passer la porte de l’hôpital et laisser son travail derrière soi, être assuré d’un salaire, même bloquer au fond de son lit ou sur un transat au soleil, mais je conçois aussi que la philosophie de soin devient incompréhensible, et que les soins se rapprochent d’une prise en charge industrielle, que la charge de boulot devient dingue ! Une seule chose rapproche nos métiers, le souci de bien le faire !

Caroline Florentin
25 août 2015

Après trois ans de libéral je suis retournée a l hôpital et je ne le regrette absolument pas ! La mentalité les abus des collègues et des patients m ont complètement dégoutté. De plus j en avais assez de ne pas pouvoir stopper, en libéral on a toujours des appels meme au repos on continue a bosser avec les papiers les facturations… Et je me sentais vraiment seule, ravie d avoir retrouvé une équipe !

dachs
25 août 2015

Et en libéral, il n’y a pas à subir l’évaluation annuelle…
Mais c’est difficile de comparer ; en tout état de cause, on a quand même le choix le plus souvent.

Veronique Le Gall
25 août 2015

Retour à l’hôpital après 15 ans de libéral : fini le mal de dos et les semaines de 60 heures! Mais, outre le fait d’avoir le salaire d’une jeune diplômée (née après mon DE!), dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas (culpabilisation des équipes par les cadres, etc) m’a valu de ne pas voir mon dixième CDD (en 3 ans 3/4) renouvelé. Donc, au chômage, la vieille qui couterait trop cher (reprise d’ancienneté du CHU + gosses) !!

Astrid Poupette
25 août 2015

Carences de 90 jours en cas d’arrêt maladie sauf si on paie très cher des assurances qui de toutes façons trouvent toujours une bonne raisons de ne pas payer complètement vos IJ….
Assumer seule une lourde charge de travail même enceinte jusqu’aux dents parce que la grossesse n’est pas une maladie….
J’ai pris 5 mois de vacances en 10 ans de libéral … Au début par choix mais maintenant difficile de faire différemment ( à cause des charges… Et de la difficulté de trouver des ide encore ou tout juste sorties de l’hosto qui veulent pas se lever trop tôt …. Faire trop de nursing … Faire des journées de 13h… Pas trop de we non plus ..)
Mais ça les patients ils s’en « foutent » ils ont besoin de quelqu’un tous les jours et si tu ne trouvent personne pour te remplacer/épauler tu es bien obligé d’y aller au taff… Y a pas de fièvre ou de gastro qui tiennent!
Après si j’ai quitté l’hosto c’est aussi parce que c’était pas tout rose et oui y a aussi beaucoup de choses à redire
Il n’y a pas grand chose sur cette Terre sans Avantages ET Inconvénients … A nous de faire nos choix et de les assumer

Aline Wgnr
25 août 2015

Intéressantes réflexions au final personnellement j’ai trouvé mon équilibre en HAD

Hélène Koziol
25 août 2015

Après 11 ans de libéral,j’ai réintégré une structure,aucun regret,seules mes collègues me manquent!!!

Anne-sophie Lestrade Avril
25 août 2015

Après 7 ans de libéral avec au milieu 2 grossesses et pas de remplaçantes !! 21 jours à bosser sans repos pour que ma collègue puisse partir en congés, après des levés à 5h et des fins de journées à 21h…J’ai arrêté le libéral et quand on me dit quand même tu gagnais mieux ta vie je réponds oui c’est sûr mais maintenant j’ai une vraie vie et je vois mes filles grandir

Hocine Boughagha
26 août 2015

En fait, vous n’êtes qu’une bande de feneasse à vous plaindre sans arrêt pour être à 35h. Le mal de notre pays est là. J’ai dans mon entourage plein d IDEL et aucun ne se plaint car ils ont fait le choix de la vie qu’ils voulaient. Pour certains + de 10.000 € de salaire par mois et encore heureux qu’ils doivent bosser pour les obtenir.
Relisez vous…. car vous pensez tous que votre mal être est dû au système or il est dû à votre personne uniquement.

Hocine Boughagha
26 août 2015

Tu dis  » nous  » en te croyons investies d’une quelconque mission d’intérêt général ? Pauvre conne !

Aurélie Bailly-Nonat
26 août 2015

Et bien 10000€/mois
Avec les procès
Les indus
Et la chasse aux sorcières des caisses y en a qui ont pas peur
Moi Perqo dans ma région ah dessus de 14000€ de chiffre c’est contrôle et pas petit
À 7,95 net de l’h
Faut en bouffer pour faire 20000 de chiffre

Aurélie Bailly-Nonat
26 août 2015

Moi je raccroche
Désespérée par tout ça

Inco Gnito
26 août 2015

C est du pipo! Mr ne fait propablement pas la différence entre recettes et bénéfices! Ou alors il y a escroquerie. A 7eus la piqure faut en faire pour arriver à 11000!

Raz TaTaz
26 août 2015

10 000 € de salaire par mois ??!!!.??!!!!! Et bin…. Je va changer de métier….

Alex Cristofari
26 août 2015

Jean-Mi Ferrandi

Laetitia Santoro Védrine
26 août 2015

Moi déjà 4 ans de libéral on travail a 5 j’ai 15jours de repos par mois une semaine de vacances par moi 3 semaines l’été pour avoir travaillée 4 ans a lhosto rien a voir regrette en rien les 35h car si vous regardé bien il y en a aucunes qui fait 35h car toujours heures sup les week-ends faut y aller aussi plus on vous rappelle pendant les repos alors que la j’ai des vrais repos pas de chef sur le dos

Elisabeth Mery
26 août 2015

Il y a 2 mois que je ai arrêté AUCUN REGRET! Après 2 mois de vacances je vais tout mettre en oeuvre pour être salariée !et avoir une vie normale une vraie vie !et surtout fini avec les papiers et rejets de teletrans

Alexandra Guillot
26 août 2015

Holala. . Beaucoup d hostilités par ici. .. pour ceux qui ne l auraient pas compris il s agit d un lieu d échange. .. Toutes les idel ne souhaitent pas retourner à l hôpital ( moi par exemple ) mais la question concerne celles/ceux qui le souhaitent et en argumentant. .ils apportent leur motivations. . Une ide qui quittent l hôpital pour le libérale passe pour quelqu un qui veux faire du fric et l inverse pour un feneant??? Perso j adore mon job même si la fatigue est là. .. mais je peu entendre que certains souhaitent distinguer vie pro et perso ( chose difficile quand tu bosses 70h la semaine). Perso je fais quasi 50 patients par jour et je suis très très loin de la sommes cité ci dessus… on peu comprendre que certain travaillent pour vivre et non l’inverse. . De plus il est carrément irrespectueux de considérer les collègues de l hôpital de feignasses… je pense que Hocine Boughagha n est pas soignant. .. du moins je l espère car cela est il compatible avec l intolérance et le jugement. . Bonne soirée

Noémie Leclere
27 août 2015

Personnellement je ne suis en libéral que depuis 2 ans mais je trouve que je n’ai pas à me plaindre. Nous sommes 5 inf à nous repartir le planning avec 2 tournées le matin et 1 l’après midi. Du coup 12 matins et 6 soirs par idel. 5h30 de tournée le matin, 3h30 l’am avec 1h de travail administratif et préparation des semainiers et 1/2h de permanence au cabinet. Le tel est coupé à partir de 19h, nous refusons les astreintes de nuit et pas de soins au – delà de 19h30. Les patients doivent se rendre aux urgences ou appeller le 15 si soucis.
Après c’est un choix. On a pas 10000€ par mois mais un salaire qui reste confortable au regard de ce que j’avais à l’hôpital et une qualité de vie. Mais ayant fait du remplacament, tout les cabinets ne fonctionnent pas comme cela et je veux bien croire que certaines puissent baisser les bras

Stephanie Conti Chapat
27 août 2015

10000 euros par mois ils ont des journées de plus de 24h non faut arrêter de raconter des conneries vous savez combien on gagne pour 1 toilette qui dure entre 15 et 20 min et souvent plus

RK Mat
27 août 2015

Je suis simplement choquée de ce que je lis sur un site professionnel infirmier !!

RK Mat
27 août 2015

Je suis simplement choquée de ce que je lis sur un site professionnel infirmier !!

mclove
27 août 2015

je suis effarée de ce que je lis d’abord infirmière libérale contre infirmière hospitalière et/ ou infirmière salariée? Quoiqu’il en soit c’est un métier un vrai qui a pou ravantage que l’on peut choisir et avoir le choix c’est quand même bien appréciable ne croyez vous pas ? Par contre tous ces propos réducteurs sans analyse par méconnaissance me font mal à mon « métier » Je ne suis pas loin de penser ,que ce type d’argumentaire ,sur ce sujet , vu par des yeux extérieurs , nous catalogues de « co…s »

Joffrey Neyrinck
27 août 2015

Non le problème est que trop de gens ont fait du libéral car ils pensaient gagner plus d’argent sans rien faire!!! L’effet de mode est passé, seuls restent les infirmiers qui aiment le domicile!!! 😉

Carine Rolling
27 août 2015

Ça fait 4 ans que je me suis installée avec une collègue et une collaboratrice depuis 1an on bosse entre 10 et 13 jours par mois 15h par jour on gagne convenablement notre vie (beaucoup mieux que quand j’étais salariée) on a prit des assurances chère mais efficaces en cas d’arret IJ paye a partir du 3 iem jour les assurances sont en loi madelin donc déductibles j’ai 20 jours de repos par mois pour m’occuper de mon petit bonhomme bref ma vie de famille est beaucoup plus simple je ne quitterai le libéral pour rien au monde

Elise Gretta Von Karajan
28 août 2015

Pardon ?
Ma mortivation à la base pour faire du libéral n’avait rien à voir avec le fric ! C’est vraiment beau de juger les gens sans savoir !
Mais elle est où la tolérance ?
On atteint des sommets !!!!

Joffrey Neyrinck
28 août 2015

J’ai écrit « trop de gens » et pas « Élise Gretta Von Karajan » si vous relisez bien…désolé je ne savais pas qu’ils avaient écrit ce sujet pour votre personne!!! 😉

Marion Pereira-crouzet
28 août 2015

Exactement ce que j ai fait et sans regrets pour l instant et ça fait déjà 5 ans

Aurélie Cellier
28 août 2015

Tout à fait d’accord. Pour moi idem

Vany Bounty
29 août 2015

C est sûrement un de ces chômeurs qui vit au ras par choix qui parle comme ça et vulgaire qui ne respecte pas les femmes faut même pas lui répondre à ce genre de individendes qui pourri la société

Hocine Boughagha
29 août 2015

Va te faire soigner pauvre dégénérée. Celle qui pourrit la société et je dirais même qui anéantit la France tout entière c’est bien toi avec ton orthographe qui pique les yeux.

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