Touche pas à mon IFSI Institut de formation en soins infirmiers

Rédaction ActuSoins
23 décembre 2015 @ 16 h 21 min

Après plusieurs tentatives désespérées suite à des refus d’autres cabinets infirmiers, elle nous a appelées pour un stage. C’est un stage de rattrapage de deuxième année, nous a-t-elle dit. Je ne savais pas vraiment ce qu’était un stage de rattrapage.

Touche pas à mon IFSI Institut de Formation en Soins InfirmiersJe n’étais pas franchement emballée à l’idée de tourner trois semaines avec une stagiaire, ma collègue, elle, était partante, donc bon gré mal gré j’ai accepté. Et puis, cela faisait un sacré bout de temps que l’on n’avait pas eu d’élèves infirmiers, pas assez de temps à leur consacrer, durée de stage souvent trop longue, j’en passe et des meilleurs (des prétextes, on peut en trouver à la pelle).

Elle s’est présentée deux jours après à 6h30 tapantes, prête à nous suivre dans les dédales de la tournée. Elle avait déjà roulé sa bosse dans les couloirs des hôpitaux, était mère de famille et semblait plutôt motivée. Elle m’a parlé de la formation, de la licence, des stages de rattrapage. J’étais complètement perdue, sa formation me semblait à des années-lumière de la mienne (il y a quelques années, il faut bien l’avouer). Plus d’examens de fin d’études, plus de Msp (Mise en situation professionnelle ou cas concret si vous préférez), matières étalées sur les trois ans de formation, rattrapage, anglais. Je n’arrêtais pas de pousser des « mais c’est débile » désespérés. Alors, c’est cela, le prix à payer pour être considéré comme bac+3 ? La fac au lieu de l’école ? Moi, qui ai toujours ronchonné sur le bac+2 que l’on donnait aux infirmières, je suis finalement bien contente de l’avoir mon bac+2 parce que la formation me paraît aujourd’hui bien plus compliquée.

Je ne veux pas jouer les « c’était mieux avant », mais en vieux machin que je suis maintenant, j’ai du mal à comprendre l’utilité de tous ces changements. N’aurions-nous pas pu, tout simplement, mettre un niveau licence sans changer tout le contenu de la formation ? Elle n’était pas si terrible que cela la nôtre de formation. Il y avait certes des choses à améliorer mais de là à tout transformer. Et transformer en quoi ? En une mini-fac où les outils semblent complexes et où du même coup les échecs sont peut-être plus nombreux. Pour nous, c’était en alternance un mois d’école, un mois de stage. Actuellement, il y a moins de stages ou plutôt des stages allongés, ce qui est confortable lorsque le stage se passe bien mais comme chacun sait, ce n’est malheureusement pas toujours le cas. Qui n’a pas connu de services dont l’ambiance est aussi pesante qu’un match OM-PSG, où des infirmières aigries vous traitent comme de la crotte (bonne qu’à nettoyer la crotte d’ailleurs, aucun autre soin proposé, on ne sait jamais ce que pourrait faire une stagiaire !), où la note de fin de stage rase la moquette. Ah, la joie d’être stagiaire, quand dans un service il y en a toujours au moins une vilaine infirmière dont le seul son qui sort de sa bouche est : reproches, quoique vous faisiez d’ailleurs.

[dropshadowbox align= »center » effect= »lifted-both » width= »auto » height= » » background_color= »#ffffff » border_width= »1″ border_color= »#dddddd » ]C’est sûr, que ce n’est pas toujours drôle d’avoir une stagiaire à ses côtés, l’encadrement et tout le reste mais c’est notre rôle de passer le flambeau, d’essayer de lui apprendre ce que l’on sait.[/dropshadowbox]

Et notre stagiaire dans tout cela ? Elle s’accroche à sa formation comme à une bouée de sauvetage, enchaînant son boulot d’aide-soignante, sa formation, ses stages (pas toujours bien appropriés : pour son premier stage, elle a été envoyée en long séjour. C’est vrai qu’en tant qu’aide-soignante, elle n’avait jamais fait de nursing !), ses cours à réviser. Alors, quand ma collègue et moi, nous lui avons laissé faire quelques prises de sang, des pansements et autres soins un peu techniques, son regard s’est illuminé et elle nous a avoué qu’en une semaine de libéral, elle avait fait plus de soins infirmiers que dans tous ses autres stages réunis. Si personne ne lui donne sa chance, comment peut-elle progresser ? C’est sûr, que ce n’est pas toujours drôle d’avoir une stagiaire à ses côtés, l’encadrement et tout le reste mais c’est notre rôle de passer le flambeau, d’essayer de lui apprendre ce que l’on sait. Parce qu’après, à la fin de sa formation, lorsqu’elle aura son précieux sésame, elle sera seule « lâchée » dans un service, comme je l’ai été et comme beaucoup d’entre nous l’ont été. Et là, cela devient beaucoup plus compliqué.

Dans le meilleur des cas, vous tombez sur des collègues sympas qui vous refilent quelques tuyaux et qui vous aident, mais parfois vous êtes seule ou avec une peau de vache, ce qui revient à être seule. Il faut se former en un temps record pour la sécurité des patients, comprendre l’organisation du service aussi vite que la vitesse de la lumière, être autonome, communiquer avec les médecins, gérer l’administratif, être disponible pour le patient et sa famille, avoir des responsabilités, bref, être performant et cela en un minimum de temps. Passer ainsi du nid douillet de l’école à la jungle des services en moins de temps qu’il ne faudrait pour le dire. Mais cela, on ne le dit pas à l’école d’infirmières ni avant ni maintenant. Voilà, au moins un point commun entre nos deux formations !

La petite infirmière dans la prairie
http://lapetiteinfirmieredanslaprairie.over-blog.com

Ce billet a été publié le 22 décembre 2015. ActuSoins remercie la petite infirmière dans la prairie pour ce partage. D’autres articles – des tranches de vie, des réflexions,…- à lire (presque tous les jours) sur son blog la petite infirmière dans la prairie.

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83 réactions

Flavien Neirda
23 décembre 2015

Joli choix de photo……..

Emilie Bizard
23 décembre 2015

c’est sûre , quand on les encadre  » on perd du temps » et on sait que notre temps est sacré mais pour moi c’est un gain pour plus tard et soyons pas « alzheimer » on a toutes était un boulet pour une autre 😉

Niko Bro
23 décembre 2015

C’est quelque chose qu’il faudrait peut-être rappeler à certaines.

Ingrid Joyeau
23 décembre 2015

Marianne Rolland Manon Laurain ….. !!

Chipouno Sémoi
23 décembre 2015

Ne pas oublier que lorsque l’élève fait un soin en libéral, il n’est pas facturable « dixit » la Cpam

Valérie Voltaire
23 décembre 2015

J ai été confronter à cela pour mon école d aide soignante, celle qui M en cadrait était désagréable, elle n arrêtait pas de dire qu elle n aime pas ça, me faisait les pires méchancetés possibles et inimaginables…..Je me suis promise de ne jamais reproduire cela….Depuis lorsque j ai des élèves à encadrer je le fais avec coeur et reste professionnelle et j’aime ça !!!!

Laurent Torresani
23 décembre 2015

Joli article 🙂

Jean Fleure
23 décembre 2015

Nous avons été tous le stagiaire de quelqu’un…Ne l’oublions pas !

Nathalie Friess
23 décembre 2015

c’est sur que cela change de notre génération , mini jupe ras la touffe, cheveux longs et souvent sales pour les mecs, y plus assez d’encadrement STRICT……Et surtout AUCUN RESPECT donc moi je vous plainds et me plainds d’ètre soignée par ce genre d’énergumènes!!!!!!! absolument pas normal, mais bon si personne ne mets le haut la !!!!!!!!!

Calabria Garcin Sylvie
23 décembre 2015

Oh très bien parlé mais beaucoup oublie c est plus facile

Marie Ange Delforge
23 décembre 2015

Oui certaines ne sont pas tendres avec les stagiaires!!!!!

Roselyne Leroy Ducardonnoy
23 décembre 2015

Je conseille à toutes les infirmières ancien programme de suivre une formation de tuteur. On en finira peut être avec tous ces  » c’était mieux avant…! » et tous ces jugements. Une bonne infirmière peut ne pas aimer ou savoir transmettre, mais c’est comme tout …ça s’apprend et il faut savoir regarder devant

Cécile Andre
23 décembre 2015

Ben moi j’aime bien avoir des stagiaires mais quant à faire un stage de tutorat, je m’emmerde déjà rien que d’y penser…..

Marie Ange Delforge
23 décembre 2015

Oui c est toujours ce que je me suis dis, mais bon il y en a qui ont une mémoire de poisson rouge faut croire

Émilie Homawoo
23 décembre 2015

Étudiante 1ère année j’ai effectué mon 1er stage avec 1 IDEL qui facturait tous les soins que je réalisais

Béatrice Tardy
23 décembre 2015

vraiment en plus de mes connaissances, mes petits trucs, je m’efforce de transmettre un savoir ètre : de la bienveillance , pas de jugement hatif, de la patience, des sourires et des petits moments magiques pour moi c’est la clè d’un hopital humain pour demain et vraiment dans ce domaine il y a des lacunes mais souvent je vois des ètudiantes se transformer et me dire merci avant de partir que vraiment ça vaut le coup

Ponate Picard
23 décembre 2015

Les problèmes actuels majeurs :
Des stagiaires qui arrivent avec un bagage famélique (des successions de stages euh comment dire…) et encore je suis en Rea donc plutôt bien loti avec des 3e année qui souvent ont chois de venir!
L’impossibilité de faire quoi que ce soit pour les stages …minables et ça arrive régulièrement!
L’absence de vraies msp etc…

Béatrice Seurat
23 décembre 2015

moi je suis infirmière et j’encadre régulièrement les étudiants et au jour d’aujourd’hui, si on ne leur transmets pas notre savoir, savoir faire ou savoir être qui le fera ? l’ifsi, le but étant la continuité des soins … eh oui, ça passe par la aussi , c’est un point de vue perso!

Carlita Carlita
23 décembre 2015

c’est vrai qu’en tant qu’étudiante, il m’est fréquemment arrivé de débouler en ras la touffe dans un service, les cheveux sales, pourquoi pas avec du vernis et des pelles à tartes de 5 cm ??? aucun respect ??? Et oui, le genre « d’énergumène » que je suis a beaucoup de mal à lire ce genre de propos…

Nathalie Friess
23 décembre 2015

comme d’ab vous ne comprenez rien je parles lorsque vous ètes en cours et non en stage!!!!!!!

Emilie Bizard
23 décembre 2015

je pense qu’il ne faut pas généraliser , j’ai 10 ans d’expérience , de mon temps déjà ( là je fais vieille peau 😉 ) il y avait déjà des filles qui étaient là « juste pour chercher un mari et je pense quelque soit la génération il y a eu ce genre de filles , aujourd’hui il y a toujours « ces » mêmes filles motivées à faire notre beau métier mais malheureusement je trouve qu’on ne les aide pas ,elles n’y sont pour rien et nous n’ont plus , je trouve aussi que leur bagage est différent du notre à l’époque , il n’est pas plus petit mais juste différent , à nous de le faire grandir , je pense que la formation tutorat devrait être obligatoire car certes on ne veut pas être toutes tutrices mais on est toutes amenées à encadrer , moi j’adore voir leur petite étincelle de joie quand tu leur dit tu veux faire ça ou ça , c’est mon côté « père noël « 

Nathalie Friess
23 décembre 2015

et bien sur cela ne vous concerne peu ètre pas!! mais la plupart des élèves font peur lorsqu’ils sont en cours!!!! faut tjs faire attention a qui on réponds……

Emilie Bizard
23 décembre 2015

moi j’aime bien ça et pourtant je me trouve « chiante » comme encadrante car je leur pose cent cinquante milles questions, pourquoi tu fais si, à quoi ça sert et pourquoi etc mais toujours dans un climat de bienvaillance et en fait plus je suis « chiante » et plus elles en redemandent

Nathalie Balage
23 décembre 2015

C est pourtant très intéressant et après le stage de réflexivité. Essayez ça facilite l encadrement

Carlita Carlita
23 décembre 2015

Peut-être aurait-il fallu le préciser ? Le « comme d’hab » est certainement de trop dans votre commentaire…voyez-vous Madame, le respect, c’est à double sens. Et il me semble que vous avez oublié ce que c’est, vos propos en sont le témoin…d’ailleurs , je parle ne prend pas de « s », peut-être que les énergumènes dans votre genre devraient ouvrir un bescherelle…à bon entendeur…grâce à des personnes comme vous, nous passons des bons moments à l’IFSI, et en stage…merci à toutes les autres (en nombre heureusement) qui restent passionnées, qui aiment leur métier, et qui nous donnent notre chance ! Y en a qui oublient qu’ils ont été stagiaires un jour…! 🙂

Lucïe Gld
23 décembre 2015

Emilie Bizard je suis moi même étudiante et je pense pas que vous soyez « chiante » ! au contraire c’est avec des IDE comme vous qu’on apprend, en se posant toujours des questions sur le pourquoi des soins que l’on réalise.

Nathalie Friess
23 décembre 2015

Dans ce cas vous avez tout mon respect mademoiselle, il est certain que tous ne sont pas mettre dans le mème sac, mais cela donne toujours une image malsaine de tous les étudiants, et cela certes est désolant NON????

Barbara Dardié
23 décembre 2015

Oui l absence de msp et oui des soucis sur les stages mais pkoi?
Parce que les équipes ne veulent pas former…. Nos meilleures MSp c est les votres…

Barbara Dardié
23 décembre 2015

J ai juste envie de dire à celle qui diront que les nouveaux IDE ne sont pas bons que c est parce qu elles les ont mal formé… Il n y a pas de mauvais élèves que des mauvais profs.. On arrive en voulant apprendre +++ mais Ca ennuie….
Alors on passe 1 semaine avec les AS… Mais c est une semaine qu on perd avec les IDE…. Alors le rôle propre c est obligatoire mais il faut se rappeler que la technique propre de l ide on ne l apprend qu en stage….
Heureusement que sur chaque terrain de stage je suis tombée sur des perles voulant transmettre….
Cet article devrait être affiché dans certains services 🙂

Fabienne Pallier-Audiot
23 décembre 2015

Si tel est le cas plus de stagiaires j’ai une famille à nourrir, si elles ne peuvent que regarder aucun intérêt et à l hôpital c’est journée d hospitalisation gratos quand il y a stagiaire ! !!!!!

Aud Rena
23 décembre 2015

Chloé Fossé

Chantal Dubois
23 décembre 2015

C’est sur qu’il fallait modifier des choses mais bon. Étant tutrice j’ai vu le changement entre les 2 formations. Avant on avait tout les an un stage de chirurgie, de médecine, de gériatrie et un en psy. Si l’on avait pas pu faire un soin en première année on pouvait toujours se rattraper mais là ce n’est plus possible. On a des bon stagiaire avec qui on peu bien avancé et on a des stagiaires qui n’ont rien appris pendant leur 3 ans et qui arrivent en fin de formation avec de grosse lacunes sur les soins même les plus basique. Je pense qu’il ne fallait pas retirer les MSP. Et garder les cycles de stage par année.

Chipouno Sémoi
23 décembre 2015

Du calme, je ne fait que donner une information, vérifiez auprès des caisses si vous doutez de la véracité des propos.

Chantal Dubois
23 décembre 2015

Pour moi ce n’est pas une perte de temps car on arrive à un bon résultat on en est fière n’est ce pas Bettyna Bettyna Frère

Bettyna Frère
23 décembre 2015

Oh que oui cest ma plus grande fierté ! Grace a vous, Grace a toi ma Chantal ! Et j’en apprends encore tous les jours. Notre métier est le plus beau, a mon tour de passer le flambeau de ce beau métier.

Chantal Dubois
23 décembre 2015

Tu méritais ce CDI je suis fière de t’avoir comme collègues

Bettyna Frère
23 décembre 2015

Merci Chantal Dubois ça me touche

Chantal Dubois
23 décembre 2015

On se voit lundi?

NInie Senez
23 décembre 2015

les élèves qui paraissent un peu perdus les premiers jours c est plus que normal ( qui d entre nous ne s est pas senti invisible en stage ? ) , je propose de faire le bilan de mi stage pour poser les choses de part et d autres d ailleurs et voir si l élève évolue . J ai rarement eu des ESI inadaptés …et dans ce cas , on les remarque très rapidement .

Chloé Fossé
23 décembre 2015

Je suis entièrement d’accord avec tout ce qui est mentionné dans cet article ! Et heureusement qu’il y a encore des IDE qui sont compréhensives et qui accordent de leur temps pour former la relève ??
Alors vraiment, mille mercis les filles ??

Lydie Wormser
23 décembre 2015

Énorme… C était la même chose avt… Diplômée depuis 10 ans qd j entends les collègues autour de moi j hallucine!!! A croire qu elles étaient parfaites!!! Bonjour l égo moi j pense juste que les infirmières qui cassent du sucre sur l dos stagiaires j pensent qu elles sont aigries. Bien entendu nous demandons de la rigueur mais certain utilise les stagiaires comme leur larbin ! ! ! L apprentissage est un échange et on doit se donner des objectifs mesurables et quantifiables… Ensuite il faut accepter de savoir se remettre en question. D ailleurs ces infirmières qui râlent TT l temps sur les autres n ont svt fais qu un seul et unique service et se PD pr des cowboys… Juste pr conclure rester humble !!!

Anne Pujol
23 décembre 2015

Il faut se rappeller d’ou l’on viens.. heureusement qu’on nous a encadre et aprris le savoir faire des aines merci de nous avoir aides a etre diplomee meme si on a fait perdre du temps a certains dans certains stage!!n’oublie jamais

Veronique Langlois
23 décembre 2015

Lol moi c’était moins, mais quand même….. Pas drôle

Bettyna Frère
23 décembre 2015

Mardi

Lala Lau
23 décembre 2015

Ce qui est difficile, c’est qu avec cette nouvelle formation on voit arriver des stagiaires 3eme année qui ne connaissent pas le BABA: pas de présence en enteant dans une chambre, preparer son soin dos au patient, faire son soin tête dans le soin sans même regarder le patient dans.son intégralité, et qui nous repondent, malgré toute la bienveillance qu’on peut y mettre, (car oui on est passé par la… ) on ne m’a pas appris comme ça! Et pourtant je suis la première à les encourager à se positionner. … mais des.fois…. c’est trop! Alors faudrait peut être dire aux ifsi qu’il n’y a pas que la parfaite théorie de nos stagiaires qui compte…. mais surtt leur approche du soin et du PATIENT.

Marianne Rolland
23 décembre 2015

Très représentatif !

Chantal Dubois
23 décembre 2015

Je serais là

Aline Taraud
23 décembre 2015
Alexandra Barrouillet
23 décembre 2015

Ça m’énerve d’entendre ça. Je suis de la nouvelle formation. Le premier DE de la nouvelle formation. Mes tuteurs de stages me mettaient en situation… regardaient ce que je faisais… Et sincèrement je ne pense pas être mauvaise infirmière. Et je travaille avec une ancienne étudiante que j’ai formé et elle est excellente. STOP quoi…

Alexandra Barrouillet
23 décembre 2015

Il y a du vrai et du moins vrai dans ce que vous dites. Certes ils font moins de stage. J’en ai moins fait aussi. Je fais partie de la nouvelle réforme de 2009. On en a essuyé des plâtres… Les MSP c’était du bidon faut arrêté. Si les professionnels font ce qu’il faut les étudiants seront que meilleur
Après ça prend du temps. Ça c’est sûr.

Olivier Binsinger
23 décembre 2015

et oui cecile c’est notre role! parfois ça se passe bien 🙂

Ponate Picard
23 décembre 2015

Je n’ai pas dit que tous (et tout) était à jeter mais bien trop d’étudiants arrive et ce même en 3e année avec un bagage hospitalier inexistant faute à certains ifsi et au très (bcp trop) grand nombre d’étudiants pour des bassins d’emploi insuffisant!
Quant aux msp heureusement que nous en faisons mais si peu (quasi personne surtt avec un parcours ephad ou ephad-like ) n’en réalise! Et je confirme que lorsqu’il y a des étudiants qui n’ont rien à faire à l’hôpital (rapport catastrophique) rien n’est fait!!!
Avt des critiques assassines un peu moins du 1/4 de mon équipe (47 IDE et 25 AS) sont d’anciens stagiaires …et nous avons plusieurs IDE de la dernière mouture sans regrets!
Et attention à la disparité des situations locales!

Marianne Caignart
23 décembre 2015

Quelle merde………

LaSand Wich
23 décembre 2015

Et comme d’hab, la réplique qui va bien… Les étudiants se suivent mais ne se ressemblent pas… Et ils ne sont pas à « mettre dans le même panier » comme nous avons tendance à faire de nos jours et ce dans beaucoup de sujets malheureusement….

Nath À Chats
23 décembre 2015

Je ne vous mentirai pas je suis « une vieille ide » et je regrette que la formation soit devenue ce qu’elle est, à mon goût pas assez de pratique et trop de théorie « inutile » … on le voit tous les jours, mais bon passons… une « vieille’ qui m’a donné beaucoup de son temps et donc les astuces pour être, sinon devenir une bonne ide, me disait tout le temps : « c’est en ayant son permis, qu’on apprend à conduire » ! ben voilà tout est dit pour peu que les vieilles et moins jeunes veuillent bien se donner la peine…..

Belinda Souevamanien
23 décembre 2015

C est pas évident d’être stagiaire moi je me remets souvent à leur places quand elles arrivent perdues et stresser dans nos services ca me rappel que moi aussi j’ai était stagiaire à un moment !!!

Julie Mlynarczyk
23 décembre 2015

Je suis de l ancienne réforme mais je vois pas en quoi la théorie est inutile! Je pense justement qu il en manque beaucoup! Et c est en forgeant qu on devient forgeron!

Julie Mlynarczyk
23 décembre 2015

Je ne savais pas qu il y avait un dress code quand on est en civil!!!

Fabienne Pallier-Audiot
23 décembre 2015

Pk du calme je ne m énerve pas je réponds

Thomas Marro
23 décembre 2015

Quelle honte de lire des choses pareilles!
Réfléchissez plutôt à l’image que VOUS transmettez à travers des commentaires de la sorte.

Nath À Chats
23 décembre 2015

d’accord pour dire que c’est en forgeant qu’on devient forgeron ! encore faut il que les forges fonctionnent et là pour le moins question pratique il ya des gros manques et même les jeunes DE en sont conscient(e)s !! à l’heure actuelle j’ai 30 ans de DE donc un minimum d’expérience lol, et je travaille avec 4 DE diplomés 2015, donc je sais de quoi je parle… je ne veux pas être négative, c’est juste une réalité ! je vais essayer de faire court, nous n’étions pas au top au sortir de notre formation, certes, mais au moins on avait des connaissances pratiques, et plus important à mes yeux, des connaissances rééllement ide, surveillances, cliniques….. ça ne semble plus être le cas, mais « rassures toi », ce n’est plus le cas non plus des jeunes internes : bref moi je dis au secours les anciens !!! ceci dit j’adore aussi pouvoir continuer d’apprendre auprès des jeunes, parce que les protocoles/techniques évoluent ! un seul mot d’ordre : échanges !!!

Nath À Chats
23 décembre 2015

et concernant la théorie si comme moi tu es passionnée par ton métier, nous avons à l’heure actuelle des outils formidables (internet entre autre et je ne parle pas de forums) pour peaufiner nos connaissances, et les livres avant 😉

Chipouno Sémoi
23 décembre 2015

Relisez vous, On ne dirait pas, je n’y suis pour rien

Bee Gees
23 décembre 2015

Cathy Michel

Liliane Desvarieux
23 décembre 2015

C’est sur quand on vous envois dans des stages minable,faute de place et qu’au bout de fin 2ème année, vous apprenez à faire une prise de sang ,quel sentiment peux-tu ressentir .et vous ide qui sait tout, qui écrase, piétine dites vous bien que ces personnes que vous avez humiliés ,cracher votre venin parviendrons sans vous et que la roue tourne .vous êtes tout le contraire de cette profession qui je trouve à une belle âme .regardez la laideur de la vôtre.

Jean-Claude Fayemendie
24 décembre 2015

Elles sont franchement mignonnes !

Merlin Descours
24 décembre 2015

Un énième article, un énième post sur un blog avec le fameux « c’était mieux avant »… et après la réforme de 1992, ne disait-on pas déjà « c’était mieux avant » ?
Ce post démontre surtout d’une chose, de la nécessité pour les IDE de se former au tutorat afin d’encadrer au mieux les étudiants qu’ils reçoivent.

Soyons capable d’avancer, d’évoluer, de se moderniser. Soyons capables de remettre en question nos pratiques, de développer nos connaissances, de s’émanciper. Soyons capables de prendre des décisions pour les patients, de poser des diagnostics infirmiers, de faire de la recherche. Soyons capable de faire avancer la profession, de faire avancer la santé au profit du patient et de notre système de santé.

Je suis étudiant en soins infirmiers. Je ne suis pas élève. Je suis dans un institut de formation, pas dans une école. La sémantique est importante, elle place l’apprenant à une place totalement différente en fonction du mot que nous utilisons.
L’intégration universitaire de la formation a permis de nombreuses avancées, pour les droits sociaux des étudiants, mais aussi et surtout, pour l’avenir de la profession.
Imaginez une filière en sciences infirmières, où les étudiants pourraient enchaîner de la licence au doctorat, changer de cursus de santé et finalement changer de profession avec des unités d’enseignement en équivalence… Imaginez une profession qui fait de la recherche, qui produit son propre savoir, une profession qui publie ses recherches. Une profession qui analyse ses pratiques, en recherche de nouvelles et les adapte au monde qui change.
Il sont là les enjeux de l’intégration universitaire. Cette capacité à faire évoluer nos mentalités sera la condition sine qua non à la reconnaissance de notre profession.

Alors arrêtons ces débats stériles du « c’était mieux avant » et avançons ensemble dans l’intérêt des soignants et des patients.

Sandy Favre
24 décembre 2015

Transmettre un savoir-faire est une richesse 🙂

Cathy Michel
24 décembre 2015

Et oui , malheureusement je viens de connaitre ce genre de personnes qui sont la pour casser, saquer et j’en passe.. Pourquoi ? on ne sait pas , je cherche encore…Résultat des courses, elles m’ont brisé , démotivée, et je jette l’éponge j’arrete ma formation d’ AS ! Certains auraient rebondi , se serait senti plus fort pour continuer , mais chacun de nous est différent, moi ca m’a stopper net dans ma motivation et m’a fait perdre toute ma confiance en moi

Cathy Michel
24 décembre 2015

Nathalie Friess A travers votre  » comme dab vous ne comprenez rien  » on voit bien quel pietre opinion vous avez des eleves .. Mais otez moi d’un doute , vous avez été dispensée d’études ? de stage ? Vous etes arrivé IDE sans passer par la case ecole ? haaa bon !! Alors je pense qu’il faudrait consulter car vous avez de gros troubles de la mémoire !

Madoshi Rosy Sylar Nee-san
24 décembre 2015

Moi ça ne me derange pas d’encadrer bien au contraire … g ete eleve aussi donc je me met toujours a leur place … MAIS quand tu montres qqchose a un eleve ou tu le reprends sur une erreur d’asepsie ou tu lui dis que son geste n’est pas bon ou quand il prepare un augmentin iv ac des gants (bref) et qu’il te sors ouai mais a l’ifsi g eu 15 … qu’est ce que tu peux repondre … et ya de plus en plus d’eleve comme ça … moi j’aime bien les retorquer quand ils disent « oui mais » et a 99% ils ont tord … perso g de la patience ac eux mais c vrai que pour ceux qui n’en ont pas c difficile et je peux les comprendre parce qu’ils deviennent de plus en plus difficiles ces ptits eleves as ou esi

Julien Martinet
24 décembre 2015

Ou comment faire des économies sur tout et n’importe comment par « CPAM & Co » et faire perdre au patient la vrai valeur de la santé

Yasmina Ville
24 décembre 2015

L’ide t’encadre et perd du fric par la même occasion alors laissons la facturer ces soins. A l’hôpital ça ne leur pose pas problème à la sécurité sociale alors….

Céline Thiebaut
28 décembre 2015

savoir trnsmettre s’apprend, aimer transmettre non 😉

Edith Malzac
29 décembre 2015

On prend des eleves et on peut pas facturer n

Edith Malzac
29 décembre 2015

Suite….et puis quoi encore!!!!!bien sur qu on facture!!! ! Et le temps passé, la voiture,etc….non mais je reve!!

Amandine Moura Juillet
29 décembre 2015

Il est certain que si vous considérez la semaine avec les AS comme perdue, c’est que sans doute, elles ne vous ont pas apprit une chose primordiale que la technique ne vous apprendra pas. Ce que je veux dire, c’est que je suis tuteur de stage et IDE… cette semaine là, elle est importante car elle vous permet d’observer vos patients, elle vous permet d’appréhender au mieux l’environnement, sans être cloisonné dans la technique et surtout elle vous permet de connaitre le travail d’équipe. J’ai tout à fait conscience que dans les services, et encore, certains services, l’accueil n’est pas fait au mieux et que si on vous expliquait nos objectifs à nous dans cette semaine, elle serait appréciée à sa juste valeur.

Barbara Dardié
29 décembre 2015

Peut être mais tout Ca je peux aussi le faire avec l IDE
Je pense aussi que chaque stagiaire est different et que si nos parcours de stage S intéressaient à qui on est ce serait un plus….. Mais bon on est malheureusement très souvent des mains pour combler le manque de personnel qu on appelle l éleve ou le stagiaire histoire de ne pas se tromper puis après tout son prénom on S en fou tant que lui ne nous appelle pas l infirmière ou l aide soignante

Pecey Sauvage
29 décembre 2015

Personnellement je trouve que, bien encadré un étudiant dans ces premiers jours, c’est avoir une main d’oeuvre pour le restant des semaines. Après faut toujours avoir un regard attentif sur lui. Mais tu gagnes + de temps que tu n’en perds et pour l’étudiant c’est bénéfique d’avoir de l’autonomie?

Alexandra Swan
29 décembre 2015

Eloodie Boucher y a de plus en plus d’articles comme celui ci… la réalité fait peur

Lydie Didier-laurent
29 décembre 2015

mademoiselle on sent dans votre texte tout le mépris que vous avez pour le métier d ‘aide-soignante! cette semaine que vous méprisez tant vous permet non pas de remplacer du personnel mais de vous rendre compte que ce corps que vous allez panser,piquer,sonder est avant tout un être humain.Et rien de mieux que le temps d une toilette pour connaitre votre patient, prendre des nouvelles de sa famille, le rassurer ou lui expliquer sa pathologie parce qu il n aura pas osé demander au médecin, cette semaine vous apprends également à connaitre les AS qui seront vos collaboratrices et non pas vos « petites mains! »

Lydie Didier-laurent
29 décembre 2015

Des élèves j en ai connu des motivées et d autres de qui on se demandait ce qu’ elles faisait là.En effet une stagiaire qui reste les bras ballants et qui ne pose pas de question fini par rester dans son coin.

Barbara Dardié
29 décembre 2015

Madame (puisque vous vous permettez de considérer que je suis mademoiselle je ferais l inverse)
Déjà je ne méprise personne bien au contraire ce sont les AS (et surtout les anciennes) qui nous méprisent…
En suite la toilette n est pas le travail de l aide soignant mais bien le rôle propre de l infirmier… En tournant avec les ide et en faisant mon futur métier comme je le ressens je fais autant que vous les toilettes et donc l accueil du sentiment du patient….
Par contre non l explication de sa pathologie n est pas de mon ressort… A moins que la première question ait été posée au médecin…
Alors sachez une chose malheureusement beaucoup d élèves en ont contre les AS tout simplement parce que le comportement des AS envers eux n est pas plus adapté…
J ai 32 ans, suis maman et ait 10 ans de service dans l Armée et pourtant regardez comment déjà par écrit vous m infantilisez… Alors imaginez si on avait travaillé ensemble…
Bien à vous…. Et à vos 30 ans de carrière

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