Les puéricultrices réclament une refonte de leur programme de formation

Malika Surbled
7 avril 2016 @ 12 h 33 min

L’ANPDE (Association Nationale des puéricultrices diplômées et des étudiants) et le CEEPAME (Comité d’Entente des écoles préparant aux métiers de l’enfance) ont été reçus hier par le cabinet de Laurence Rossignol, ministre des familles, de l’enfance et des droits des femmes. Une occasion pour les puéricultrices de réitérer une demande de réingénierie de la formation et de parler de leurs conditions d’études et d’exercice. 

Les infirmières puéricultrices réclament une refonte de leur programme de formation

© Natacha Soury

« L’entretien a été très riche et promet une attention particulière de ce ministère envers notre profession » rapporte l’ANPDE sur son site.

Les échanges avec la ministre se sont déroulés autour de différents thèmes. Les puéricultrices ont notamment abordé la question de la réingenierie de leur diplôme d’Etat. Alors que des travaux avaient été commencés dès 2008 en ce sens et à la demande de la profession, seuls de nouveaux réferentiels d’activités et de compétences avaient été validés en 2009.

Un programme obsolète qui date de plus de 30 ans

Dans une lettre ouverte au premier ministre Manuel Valls, l’ANPDE avait déjà fait part le mois dernier de ses attentes. « Le référentiel de formation initié à la suite – des référentiels d’activités et de compétences, ndlr – , avec le contribution de la Conférence des Présidents d’Université reste inabouti : aucune réunion de réingénierie n’a eu lieu sous le mandat de ce gouvernement » expliquait l’ANPDE dans sa lettre.

Car le programme de formation des puéricultrices date de 1983 et serait totalement décalé par rapport aux avancées de la santé, comme  les spécificités des populations prises en charge actuellement et les nouvelles missions confiées aux infirmières puéricultrices (suivi des assistants maternels et des structures d’accueil de jeunes enfants, prévention, maladie chronique, éducation thérapeutique, nouvelles technologies, analyse des pratiques professionnelles).

Inégalités de prise en charge pour les étudiants de la spécialité

Parmi les autres thèmes abordés avec Laurence Rossignol lors de l’entretien, celui des inégalités sociales pour les étudiants de la spécialité. Il y aurait, selon l’ANPDE, une diminution du nombre de prises en charge financière par les établissements employeurs et une augmentation considérable des coûts de formation. Dans certains instituts, celle-ci peut s’élever à 10 000 euros l’année, alors que d’autres demandent 250 euros.

Rédaction ActuSoins

A lire sur ActuSoins : Infirmières puéricultrices : « nous en avons assez d’être trop gentilles !« 

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23 réactions

Emmanuelle Agra
7 avril 2016

Aude Maureen

Emmanuelle Agra
7 avril 2016

Louise Garnier

Annecat Matic-Juen
7 avril 2016

Mathilde Meny

Gwennaelle Gwh
7 avril 2016

c’est surtout le système de santé français qui est en retard sur le monde!

Sophie Grémy
7 avril 2016

Ooooooh comme le boulot me manque quand je vois cette photo

Emilie de Sousa
7 avril 2016

Et moi donc !!!

Hélène Delahaye
7 avril 2016

Serait ? Pourquoi ce conditionnel ? C’est evident que 30 ans c’est beaucoup trop pour n’importe quel programme !!!

Del Ph
7 avril 2016

Pourquoi ? On ne remets pas les programmes à jour au fur et à mesure ? Et les profs dans les écoles regardent « les dents de la mer »?

Lora Meyer-De La Rosa
7 avril 2016

Le système de santé en retard sur le monde??? Euh c’est plutôt le contraire! Les médecins viennent se former en France, les gens viennent se soigner en France…

Mathieu Guyon
7 avril 2016

Ils pourraient faire pareil avec la formation infirmière qui est une catastrophe

Louise Garnier
7 avril 2016

Laureen Bodson !

Vin Ciane
7 avril 2016

Apolline Fuhrman that’s for youuuu !

Florence Gaudier
7 avril 2016

On n’imagine pas l’énergie qu’il faut pour les formateurs au demeurant aussi infirmières puéricultrices pour mettre en oeuvre cette formation de hautes compétences . On sait bien que la créativité, l’adaptation, au contexte dans tous les sens du terme sont la preuve que les Infirmières – Puéricultrices doivent exister et être présentes dans le paysage de santé du territoire pour mettre en avant la collaboration et l’interdisciplinarité entre professionnels tant ici qu’en Europe et sur l’ International.

Laureen Bodson
7 avril 2016

? Louise ???

Imane Tria
7 avril 2016

Edwige Nantas

Sophie Grémy
7 avril 2016

tu m’étonnes … mais tu vois bien qu’il y a que la réa qui a la cool attitude !!!!!!!! lol

Clothilde Léoture de Lamontlouis
7 avril 2016

Les dents de la mère je pense.

Popo Videau
8 avril 2016

Ah ah ah Rozenn Dumay tu crois???

Rach Ouille
8 avril 2016

Oui, certains viennent voir comment il ne faut PAS faire !

Corinne Simon
9 avril 2016

Mais c’est clair il faudrait bien réétudier et remettre à niveau et bien prendre en considération cette belle profession

Apolline Fuhrman
10 avril 2016

ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii 🙂

Mathias Hades
13 avril 2016

Bonjour Florence, se sera un grand plaisir pour moi de vous avoir comme ami sur Facebook. Si aujourd’hui mon message de correspondance vous est adressé, c’est en fouillant sur la page que j’ai retrouvé votre commentaire qui m’a beaucoup fais rigolé alors je n’ai pas hésité a répondre et c’est aussi parce que j’ai voulu avoir plus de relation pour les échanges d’idée, de propos, pour discuter, dialoguer . Alors si vous ne voyez aucun dérangement en cela, veuillez m’envoyer une invitation.

Mathias Hades
13 avril 2016

Bonjour Gwennaelle, se sera un grand plaisir pour moi de vous avoir comme ami sur Facebook. Si aujourd’hui mon message de correspondance vous est adressé, c’est en fouillant sur la page que j’ai retrouvé votre commentaire qui m’a beaucoup fais rigolé alors je n’ai pas hésité a répondre et c’est aussi parce que j’ai voulu avoir plus de relation pour les échanges d’idée, de propos, pour discuter, dialoguer . Alors si vous ne voyez aucun dérangement en cela, veuillez m’envoyer une invitation.

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