Un test rapide pour diagnostiquer l'hépatite C

Malika Surbled
10 mai 2016 @ 15 h 17 min

Les tests rapides d’orientation et de diagnostic (TROD) pour l’hépatite C arrivent sur le marché français. Le premier TROD du VHC homologué disposant du marquage CE devrait être disponible courant mai, a annoncé il y a quelques semaines l’association HF Prévention. Distribué par le laboratoire français Nephrotek, il s’appelle « TOYO ».

Un test rapide pour diagnostiquer l'hépatite CCe dépistage gratuit sera disponible dans les structures de prévention ou associatives, les Centres d’Accueil et d’Accompagnement à la Réduction des risques pour Usagers de Drogues (CAARUD) ou encore les CSAPA (centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie).

Pourront l’utiliser tous les médecins, biologistes médicaux, sages-femmes, infirmiers, techniciens de laboratoire exerçant dans un établissement ou un service de santé, ainsi que les non-professionnels de santé formés, intervenant dans les structure citées ci-dessus.

Des résultats en quinze minutes

Quinze minutes et une goutte de sang doivent permettre à ces tests de déceler le virus de l’hépatite C. Selon l’Institut de veille sanitaire (InVS), quelque 400.000 personnes ont au total été infectées par le VHC en France dont 230.000 touchées par des formes chroniques. Parmi celles-ci, quelque 75.000 ignoraient en 2014 qu’elles avaient été infectées, contre plus de 100.000 en 2004.

Comme pour les tests de grossesse, la lecture se fait en fonction de l’apparition ou non de bandes colorées : une seule bande rouge indique que le test est négatif, deux bandes indiquent la présence d’anticorps anti-VHC et signifient donc que le test est positif. Enfin, si aucune bande n’apparaît, ou si une seule bande apparaît mais dans la zone T, le test est invalide et doit être répété avec un autre.

« En offrant à des associations l’opportunité de dépister l’hépatite C « hors les murs » et au plus proche des populations qui s’ignorent (en dehors des laboratoires ou des structures de soins), ces outils complémentaires aux tests biologiques simplifient l’accès au dépistage et l’élargissent aux personnes difficiles d’accès, tels les usagers de drogues ou les personnes en situation de précarité sociale », a expliqué l’association HF Prévention, qui a présenté le test à la presse en avril.

Rédaction ActuSoins

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5 réactions

Sophie Lobner
11 mai 2016

Il faut préciser que ce test ne sert qu’à dépister les anticorps anti VHC et non pas le virus. Avoir les anticorps ne veut pas dire avoir le VHC.

Aurélia TheFrog
11 mai 2016

heu, ce test était là bien avant… ??

Margaux Petit Poulpe
11 mai 2016

Mathilde

Mathilde Vayssié
11 mai 2016

C’est con on parle que de la B!!!

Huriye Uresin
7 juin 2016

Donc pas de vrai avancé réel

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