Patient Debout : une approche logique et digne 

Caroline Guignot
10 août 2016 @ 12 h 26 min

En décidant de permettre au patient d’arriver au bloc opératoire en marchant, plusieurs établissements hospitaliers ont redéfini la place du patient dans le lieu de soin. Une révolution. 

Patient Debout : une approche logique et digne

©centre Oscar Lambret

Nous avons tous l’image d’Epinal en tête. Celle d’un patient conduit au bloc allongé sur un brancard. C’est pourtant cette habitude si profondément ancrée dans les pratiques que certains hôpitaux nord-américains ont choisi, il y a quelques années, de revisiter en remettant le patient sur ses pieds.

Il y a cinq ans, l’institut de cancérologie Paoli-Calmettes (Marseille) a importé l’idée ; depuis, d’autres hôpitaux ont suivi le mouvement. Désormais, la majeure partie de leurs patients arrive au bloc en marchant. De quoi améliorer leur dignité et leur autonomie.

Côté soignants, la transition n’a pas été neutre : elle a bouleversé les habitudes et redéfinit la logistique du bloc et des services de soins.  

De la dignité du patient… 

« Etre sur un brancard réduit l’autonomie, explique l’anesthésiste Daniel Francon qui a porté le projet dans le centre marseillais. Sans compter qu’ils y perdent une part de leur dignité : ils portent des tenues fendues et se font retirer leurs prothèses au moment de s’installer sur le brancard. Désormais, les patients portent des tenues dignes similaires à celle des soignants et peuvent conserver leurs perruques, leurs lunettes ou leurs prothèses auditives jusque dans la salle d’opération ». 

Le déroulement est simple : le brancardier va chercher le patient dans son service, puis  marche avec lui jusqu’au salon d’attente du service de chirurgie. « On se tient d’égal à égal, reconnaît Loïc do Carmo, brancardier dans le centre lillois Oscar Lambret qui s’est lancé dans la démarche au printemps 2014. Nous prenons le temps d’accompagner. Sur le chemin du bloc, ils nous confient plus facilement s’ils sont stressés » 

Corentin Cozigou, infirmier dans le service de chirurgie ambulatoire de l’Institut Mutualiste Montsouris (IMM, Paris) qui a passé le cap, il y a un an, assure : « si certains patients se montrent surpris, ils disent que c’est beaucoup plus agréable, qu’ils ont moins l’impression d’être malades. Et de notre côté, nous avons le sentiment d’un rapport plus humain et plus adulte».  

Arrivé au salon d’attente, le brancardier passe le relais à un aide-soignant après lui avoir transmis toutes les informations utiles. Vient ensuite le temps de l’infirmière de bloc ou de l’infirmière anesthésiste. A Marseille, il n’est pas rare que ce soit le chirurgien qui vienne directement chercher le patient pour l’accompagner à la salle d’intervention.

« Le côtoyer en percevant sa corpulence, sa taille nous donne une autre perception et impose un autre relationnel » explique Anne Nicolsky, infirmière anesthésiste à l’IMM. « Les patients se montrent curieux et posent souvent des questions sur ce qui les entoure » raconte Corinne Cea, cadre de santé IBODE au centre marseillais. En un mot, chacun met de côté le statut de malade, jusqu’à l’arrivée en bloc.

Là, ils s’installent sur la table d’opération et leurs éventuelles prothèses sont retirées. Le déroulement traditionnel de l’intervention peut alors reprendre. 

 …à la logistique intrahospitalière 

« L’enquête de satisfaction conduite pendant les deux premières années a montré que les patients étaient tous très largement satisfaits » poursuit-elle. Les soignants, eux, « ont vite vu que le bénéfice était réel pour les patients mais aussi pour eux ». 

Mais il n’en n’a pas toujours été ainsi. Médicaux et paramédicaux ont émis des réticences ou des craintes qu’il a fallu lever une à une. « Il y a d’abord un saut générationnel et culturel pour quelques médecins», explique l’anesthésiste lilloise Daniele Lefebvre-Kuntz.

Il y a aussi la réticence habituelle face au changement d’habitudes : dans ces trois centres, le projet a été porté par un groupe de travail pluridisciplinaire qui a pu travailler et résoudre ces questions.  

Deux points d’achoppement ont notamment dû être réglés : d’abord celui de la prémédication anxiolytique, incompatible avec Patient Debout. L’anesthésiste Olivier Untereiner de l’IMM raconte : « des données récentes de la littérature montrent que cette prémédication n’est pas efficace et complique le réveil, mais les infirmières avaient de fortes réticences, car à leurs yeux, elle était indispensable au patient pour gérer son stress. Il a fallu convaincre pour modifier les pratiques et les protocoles ».  

Idem pour les perfusions : « nous avions l’habitude de placer une perfusion préopératoire, explique Guylaine Rossel, cadre de chirurgie ambulatoire à l’IMM. Désormais, nous ne mettons en place que le Cathlon® pour faciliter la mobilité ».

La poche, elle, est posée au bloc. « Cela va dans le sens d’une simplification des pratiques des services de soins,insiste Corinne Cea. Plus besoin de synchroniser la prémédication avec l’heure de l’opération, ni de surveiller le patient dans le délai ».  

Certes, « il y a des changements de dernière minute sur la façon dont le patient arrive qui compliquent notre travail » relate Monique Casier, IBODE lilloise. Et « certains infirmiers n’ont toujours pas intégré cette évolution et ne veulent pas aller chercher le patient au salon » reconnaît Anne Nicolsky.  

Une évolution actée 

Un salon apaisant pour accueillir les personnes, une occlusion suffisante des fenêtres de bloc pour leur éviter de voir ce qui s’y déroule, une organisation permettant d’éviter aussi qu’ils ne croisent un sujet sortant d’opération, une traçabilité des affaires personnelles…

Moyennant ces quelques ajustements, la démarche Patient Debout améliore le flux des patients : « L’information Debout ou En brancard est intégrée dans notre logiciel de suivi du patient dans le parcours opératoire, explique Florence Bochu, cadre IBODE à Oscar Lambret. Nous gérons ainsi mieux l’organisation des flux et notamment le ballet entre brancard et table d’opération ». 

En pratique, le choix est toujours laissé au patient, lors de la consultation d’anesthésie. Mais ceux qui préfèrent venir allongés se comptent sur les doigts d’une main et les profils inéligibles (problème de mobilité, patients très douloureux…) sont peu fréquents.

Pour eux, les structures réfléchissent à une solution ou ont d’ores et déjà opté pour le fauteuil, solution intermédiaire, et transposable à la sortie de salle de réveil, dans le but d’une meilleure réhabilitation. 

Ce nouveau fonctionnement semble si naturel désormais que de l’aveu des chefs de projets, personne n’imagine un retour en arrière. La transition est globalement réussie et de plus en plus d’établissements se saisissent du projet. Il n’est pas si fréquent de voir un projet neutre en termes financiers, si ce n’est le coût des tenues, se révéler si bénéfique pour les patients ! 

 Caroline Guignot 

actusoins magazine pour infirmière, infirmierCet article est initialement paru dans le n°18 d’ ActuSoins Magazine.

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161 réactions

Martine Rocca
10 août 2016

Ça dépends si on ta donner une prémédication mieux vaut être couchée

Cecile Ingremeau
10 août 2016

Pas sûre qu on y arrive en ortho avec les fractures de fémur….

Tiphaine Clerc
10 août 2016

Elisabeth Hannibal

Reposeur Brigitte
10 août 2016

Pourquoi pas
Individualiser la prise en charge et permettre

Catherine Péna
10 août 2016

Bel article

Stefany Morel
10 août 2016

Il faut avancer dans la demarche de PEC du patient : accueil et pré op… Car les suites en post op sont bien meilleures !!! Améliorons nos pratiques pour le bien etre des patients plutot que de travailler dans la routine sans demander leur avis et encore moins les avis des soignants …

Marie-odile Barthelemy
10 août 2016

Soyons logique..

Marie-odile Barthelemy
10 août 2016

Je l’ai vécu…en cancérologie.. On a discuté le long du chemin c’est sympathique

Françoise Jusselme
10 août 2016

Humour !!

Françoise Jusselme
10 août 2016

Sauf avec une chemise ouverte dans le dos et fesses à l’air !

Emilie Bizard
10 août 2016

je suis pour aussi mais là aussi ça dépend s’il y a prémédication ou pas car certains sont vraiment détendus 😉 biensûr que tout le monde ne peut pas Cécile ( je suis IDE en ortho aussi ) mais moi je me bats pour les sous vêtements propre biensûr 😉

Virginie Maho
10 août 2016

Très belle initiative quand cela est possible !

Jérémy Ferrato
10 août 2016

Maéva Genty Kathleen Lajus Ahah les avangardistes ! 😉

Cecile Ingremeau
10 août 2016

Heu oui humour je pense que personne n en doute….

Caroline Kml
10 août 2016

Ludivine Spengler

Jacques Borderon
10 août 2016

Contrairement à ici où il n’ y en a beaucoup qui y arrivent en ortho…graphe

Marjolaine Benier-Weersing
10 août 2016

Victor Fromont

Victor Fromont
10 août 2016

C’est une excellente idée! C’est vrai que niveau logistique cela doit changer pas mal de chose mais le fait que le patient soit « acteur » est bien mieux! Toujours considérer le patient dans son entièreté est ne pas voir que la pathologie ??

Madoshi Rosy Sylar Nee-san
10 août 2016

c vrai qu’en ortho c un peu plus difficile … ils sont cassés stressés ..

Jean Christophe Seyrig
10 août 2016

Ok.mais un peu de progrès dans le look vestimentaire serait bien.
Debout ok ….Mais pas à travers les couloirs bondés de monde ….

Marjolaine Benier-Weersing
10 août 2016

Victor Fromont rien de plus à ajouter !!! ??

Victor Fromont
10 août 2016

Marjolaine Benier-Weersing je ne fais que me citer si tu as lu mon chef d’œuvre… Haha

Nadine Waymel
10 août 2016

C est comme ça à l hôpital Debré, ma petite-fille de 3 ans y était pour une coloscopie.

Kito Hdo
10 août 2016

Pffff, ahahah, wawwwwww, balaises les arnaqueurs de la santé !!! Quelle avancée !!! Ils facturent 65000 euros la cure de chimio et tu vas au bloc… A pieds!!! Ahahahah quelle avancée !!! Fermez vos gueules bande de voleurs!!

Emilie Bizard
10 août 2016

aprés il y a aussi les programmés ( pas encore cassés ) 😉

Marjolaine Benier-Weersing
10 août 2016

À ton avis pourquoi je t’ai identifie ?

Audrey Montangeron
10 août 2016

Grave ?

Christine Yvon
10 août 2016

Je suis IDE dans un service de chirurgie ambulatoire et la majeure partie de nos patients partent à pied au bloc les patients n ont plus les fesses à l air car les tenues sont adaptées à l intervention bcp sont en pyjama de bloc et les autres ont un peignoir par dessus leur blouse de bloc ils ont également deux paires de chaussons dont une leur ai enlevé à l entrée dans le bloc petite précision , plus de prémédication. Les patients sont en général très contents de cette prestation .

Victor Fromont
10 août 2016

Un pur hasard…

Nicolas Schanen
10 août 2016

Frédéric Renacco

Adeline Duflot Boukobza
10 août 2016

Approche très intéressante

Martine Tamoun
10 août 2016
Agnes Le Breton
10 août 2016

Bonjour
Une fois au bloc il y a t il une zone d attente assise ou rentre t il directement en salle d op?

Marie-paule Barotin
10 août 2016

Ça évite surtout du brancardage et surtout du personnel!!!!!!

Marie-paule Barotin
10 août 2016

On peut aussi discuter dans un lit?!?!

Coraliie Deffein
10 août 2016

cela depend de l’état de la personne

Sam Largou
10 août 2016

A l’institut Marie Curie Saint cloud c’est également le cas, cette marche de 10 mètres est juste magique et permet de rassurer le patient avant l’intervention

Tatiana Dupuis
10 août 2016

Effectivement ils oublient de préciser que grâce à cette méthode « génial » les patients ne sont plus premediqué et donc stresser

Marie-odile Barthelemy
10 août 2016

On ne peut pas tout dire sur Facebook….

Christine Yvon
10 août 2016

En général ils sont dirigés vers la salle de pré induction ou ils sont pris en charge par une IDE et l ARE

Emilie Bizard
10 août 2016

je pense que de marcher pourrait détendre certains de toute façon il faudra emmener le lit pour la salle de réveil .Moi j’ai remarqué que les patients qui arrivent debout des urgences ( je ne parle pas des fractures des membres inférieurs sont plus détendus ) et parlent « gentillement » au brancardier comme si de rien était …je pense qu’il faudrait mettre au choix les patients

Emilie Bizard
10 août 2016

en fait ça ne les mets pas en position physique d’infériorité

Liza Tralala
10 août 2016

Il faut toujours une personne qui accompagne le patient jusqu’au bloc, même debout

Marie-paule Barotin
10 août 2016

Encore heureux!!!

Elisabeth Cardot Jaugey
10 août 2016

Ce jour cystoscopie en ambu. Une fois en tenue de bloc on me demande de m’asseoir sur un fauteuil… mais je suis valide ! pour faire les 50 m qui mènent au loc. Puis on m’allonge sur un brancard pour faire les 10 m jusqu’à la salle. Et je dois passer sur la table sans poser le pied par terre. Et re dans l autre sens. Avec en prime à chaque fois du inge usage unique ou lavable qui est jeté ou lavé.
De même dans mon service d’urgence j’explique aux AS épuisées par le brancardage u’elles doivent laisser marcher ceux qui le peuvent pour aller en radio ; mais leur ‘gentillesse’ est plus forte, elles brancardent les valides !

Sylvie Amiot Miard Grisouard
10 août 2016

Pour avoir accompagnée un proche aux soins palliatifs à losto de Besançon jusqu’à la fin la semaine dernière je dis « honte à la france » …rien à voir avec les reportages que l’on nous montre à la tv…et honteux est faible …et on ose nous dire que l’euthanasie est interdite??? Je souhaite la même fin de vie à tous ceux qui sont contre….

Cecil Jane
10 août 2016

Je suis IADE en ambulatoire où le patient est en brancard que je pousse alors qu’il est venu à pied ! J’ai pu passer une journée à Saint Antoine où le patient est à pied et « grimpe » sur la table . Pas de prémédication ou presque pas , prise en charge simplifiée et en post op , patient déperfusé en SSPI , il prend sa collation après avoir remis ses vêtements . J’attends avec impatience que les mentalités changent et que ce type de prise en charge se pratique chez nous .

Hé Manuelle
10 août 2016

Julia Vdw précurseur qu’il est notre cher et tendre

Martine Hinner
10 août 2016

On ne prėmėdique plus … Même pour une greffe … Moi ça me faisait l ’ effet inverse , dės la piqûre, je ne restais pas en place … Parfois. Ils donnent un léger xanax , c est l’ anesthésiste qui voit si c est nėcessaire …

Martine Hinner
10 août 2016

Je suis pour quand c est possible, on redevient des humains … J allais faire mes ponctions des poumons, j entre dans la salle d ’ op musique ( Mika) assise sur le bord de la table d op , le chirurgien super decontractė , bon on commence ,’on parle de tout de rien super relax , seul l anesthésie locale a piquė quelques secondes … Super sympa … Plus peur des ponctions …

Sam Largou
10 août 2016

Ayant travaillée en post-op et pré-op pour les poses de pec je entièrement d’accords, l’angoisse de subir une AL est une réalité, rappelons nous que l’écoute active et des réponses à leurs questionnement est primordiale, rassurer le patient sur le déroulement de l’intervention… Lui expliquer également comment se déroule radiothérapie et chimiothérapie pour évacuer autant que faire ce peut son angoisse… Le manque de formation est également réel, constatant à mon grand regrets certaines mauvaises habitudes de certains soignants

Mau Reen
10 août 2016

Melody Bellegy

Marjorie Laporte
10 août 2016

Personnellement j’ai mal vécu mes interventions en ambulatoire justement à cause du manque de prémé…
Je sais que la prochaine fois j’en parlerai à l’anesth… pour négocier une prémé…
Mais j’imagine que pour beaucoup cela doit être plus rassurant

Marie Heuzard
10 août 2016

Chez nous aussi les patients arrivent à pied et c’est bien mieux

Marjorie Laporte
10 août 2016

Je confirme… pour une situation beaucoup moins grave qu’un cancer… J’ai eu 2 anesthésies générale sans prémé et je suis allé au bloc en marchant… la balade n’a pas été désagréable… mais crise d’angoisse les 2 fois juste avant l’anesthésie… à tel point que la seconde fois ils ont eu un mal fou à m’endormir tellement je bougeais… Perso jamais plus d’interventions sans prémé… ?

Nicole Duhamel Szymanski
10 août 2016

Vanessa il y a quarante ans un chirurgien m emmenait au bloc opératoire par la main ! Un précurseur sûrement ! Lol! Mais c est cela qui a déclenché ma vocation. Alors oui très bonne technique ! Bravo

Maéva Genty
11 août 2016

Tu as vu ? Ahah ! Gros bisous mon petit chat à très vite ?

Sophie Salles
11 août 2016

Ouais, dignité sauf si t’es à poil sous ces blouses jetables transparentes et qui ne ferment pas derrière et où on voit tes fesses !!!

Elisabeth Cardot Jaugey
11 août 2016

Christine Yvon ARE ?

Fanny Dulbecco
11 août 2016

Elisabeth Cardot Jaugey anesth

Marie-paule Barotin
11 août 2016

Euh?????? Le rapport?

Véronique Petit-Uzac
11 août 2016

Ah oui j’avais pas pensé à ça ! Sinon c’est séduisant.

Véronique Petit-Uzac
11 août 2016

Pourquoi faut-il porter cecs blouses jetables ? on a bien des chemises de nuit personnelles non ?

Guerrier Kelly
11 août 2016

Moi je pense que c’est plutôt pour embaucher moins de personnel et non pour faire plaisir aux patients !

Patricia Schwarz
11 août 2016

J’avoue y avoir pensé aussi… Mdr

Patricia Schwarz
11 août 2016

Comme ça tout le monde est content ?

Lydie Massenet
11 août 2016

C’est parfois plus pratique, ceci dit pour le moral c’est mieux d’avoir ses propres affaires !

Aude-Marie Manrot Le Coq
11 août 2016

Sophie Johanne….

Maÿlis Grnz
11 août 2016

Cela n’est-il pas en fait de plus en plus imposé de façon déguisée par l’état pour faire des économies? Moins de brancardiers, moins de brancards… Sans compter que gain de temps=gain d’argent?
Le patient en ambulatoire qui vient pour une dent de sagesse pourquoi pas, un patient âgé, sous prémédication, ou pas bien…impossible ou en tout contre le bien être du patient…
La question est donc: cela est-il vraiment pour améliorer le confort et la dignité du patient ?
En quoi est-ce indigne pour un patient d’être sur un brancard ? Marcher étant « malade », âgé ou sous prémédication pour le coup est vraiment contre la dignité humaine !!

Jean-paul Mirebeau
11 août 2016

Une belle avancée dans le respect de l’humain . ( surprenant )

Christine Yvon
11 août 2016

ARE = anesthésiste reanimateur ?

Sophie Lobner
11 août 2016

Depuis quand on perd sa dignité quand on est emmené au bloc en position allongée ??

Aline Bonneton
11 août 2016

Loic Bonntn

Jonathan Laget
11 août 2016

Bonne idée mais on ramène comment ? ^^

Marion Courrée
11 août 2016

Comme dit plus haut je l est vu avec beaucoup de patient pris en soin en ambulatoire. Il etait accueilli par une As dans salle d attente. Puis l iade viens les chercher jusqu’au bloc, ou le patient s installe. Il on des pantalons en papier qui leur est enlever une fois couvert celon l intervention. Quand au brancardier ils descendent les lits vide pour le post bloc. Pas économie de personnel juste un changement de regard sur un lieu effrayant

Ludivine Spengler
11 août 2016

Parfait, merci Caro !!

Edd Soignant
11 août 2016

Tu parles !!! ECONOMIE !!

Barberis Pedro Pierre
11 août 2016

On est à Marseille !!! Anesth= l’estouffe ??

Lydie Haeuw
11 août 2016

bravo

Séverine Touron
11 août 2016

Je suis IDE , je dis « pourquoi pas pas ? » cependant pour avoir été mois même opérée il y a moins d’un mois, j’étais déjà endormie par la prémédication avant de voir arriver l’anesthésiste…je me serais sûrement étalée dans les couloirs ….

Typhaine Doux
11 août 2016

Anesthésiste RÉanimateur

Sophie Salles
11 août 2016

le gros problème c’est que on n’est jamais sûr de l’état de propreté du linge des patients, et pour aller au bloc, il faut que ça soit propre !

Taoues Allilat
11 août 2016

Tout à fais d’accord avec toi

Graziella Bégnis
11 août 2016

quelle avancée pour le moral MERCI POUR NOUS

Mekki Mihoub
11 août 2016

Oe g pa compris aussi lol

David Baron
11 août 2016

Enfin du bon sens….

Melanie Soen
11 août 2016

Absolument pas. C’est au cas par cas, évidemment qu’une personne qui a des difficultés pour marcher ira en lit.

Melanie Soen
11 août 2016

Et il n’y a pas moins de brancardiers pour autant car les patients sont quand même accompagnés d’un brancardier pour se rendre au bloc

Cécile Leyreloup
11 août 2016

Esprit chagrin?

Juliette Labrousse
12 août 2016

Il suffit de lire l’article, prendre du recul et essayer de voir en tant que soignant qui se remet en question ??

Katia Bataillon-castanie
12 août 2016

Pour ceux qui n’y sont pas passés. …par le brancard et tout ce que cela suggère faites l’essai ! Vous verrez que cela n’a rien d’agréable quand on va se faire opérer ! Katia IADE !

Isabelle le Bourhis
12 août 2016

Une super idée ! Mais pas avec une blouse infâme en papier svp!!

Marie-pierre Girault-Cabanes
12 août 2016

On commence à le faire à la mut de Pessac

Aurélie Segaud
12 août 2016

Ben écoute je travaille en ambulatoire et en même temps je me suis faite opérer dans ce même service donc je peux te donner un avis objectif sur le sujet : les patients qui ne sont pas valides on ne les envoie pas debout bien entendu ! On n’est pas fou non plus… Les brancardiers sont toujours autant sauf qu’ils souffrent moins du dos donc s’arrêtent moins pour des hernies discales ou autre… Et honnêtement le seul moment où je ne me suis pas sentie à mon aise au cours de ma journée d’hospitalisation fut le moment où j’étais dans un lit (bien obligée avec une rachi !) ou les soignants m’ont transféré du brancard au lit ou je parlais aux soignants couchée alors qu’eux étaient debout ! Vraiment pas du tout confortable cette position… Peut être du fait que je suis de « l’autre côté » d’habitude je ne sais pas mais je n’ai pas aimé cela ! J’ai apprécié de me prendre moi même en charge, j’ai trouvé ca vraiment appréciable d’aller moi même au bloc sur mes 2 jambes ! Enfin voilà mon avis sur la question… ?

Michele Helies
12 août 2016

On devrait laisser le choix aux patients tous simplement ! Moi cela ne me derrange pas …

Céline Charlette Mermet
12 août 2016

On ne peut pas sa dignité en allant au bloc sur un brancard mais on est plus stressée j’ai fait les deux mais j’ai préféré aller à pied car arrivé au bloc j j’étais bien pas stressée du tout !

Céline Charlette Mermet
12 août 2016

Je voulais dire qu’on ne perd pas sa dignité

Helene Jarlet
12 août 2016

Tu parles d’un bonheur de se taper les couloirs à pied avec le stress +++ car bien sûr on va en ballade au bloc comme au cinéma !! Sauf qu’on économise des postes de brancardiers !! Du boulot en moins c’est trop top !!

Helene Jarlet
12 août 2016

Bien sûr

Gige Gayraud
12 août 2016

On marche sur la lune, ça n’est pas possible pour tous les patients- et en plus si ça supprime des emplois grr, c’est pas top !

Katia Bataillon-castanie
12 août 2016

Ah bon un emploi qui serait plus utile mieux EMPLOYÉ un job ça évolue non ? Ou alors je n’y connais rien en humain !!!!

Lò Bac
12 août 2016

Lisez l’article en entier, tout est dit.

Christine Yvon
13 août 2016

Quelques petites précisions pour ceux et celles qui ont l esprit obtus ; les patients âgés ou sous prémédication ne vont pas à pieds au bloc mais en brancard ( on n est pas des sauvages ) les patients valides quand à eux vont au bloc a pieds et TOUJOURS accompagnés d un brancardier et je peux vous dire que la grande majorité des patients apprécient et rassurez vous ils reviennent tous en brancard sauf certains patients opérés d une cataracte sous anesthésie locale et certaines autres petites interventions faites sous anesthésie locale .

Christine Amiral
13 août 2016

Moi je l ai vécu 2fois de suite . C est vraiment pas top du tout . Avec un pyjama à moitié transparent . On traverse des couloirs pleins de monde . Tout le monde sait où on va . Croyez-moi on est pas à l aise . Pas de confidentialité pas d intimité . Quand on va se faire opérer d un cancer et qu’ on sait ce qui nous attend on a pas envie de taper la conversation . Alors qu’ on nous trouve des pyjamas dignes de ce nom qui nous couvrent dignement puisque tout le monde n a que ce mot là à la bouche et qu’ il y ait un trajet détourné ou on ne croise pas tous les autres malades les accompagnants etc ….
Sans compter qu’ on se gèle dans les blocs avec des tenues En papier . Tu parles d une avancée . L avancée C est mettre du personnel dans les services de soins dans les brancardages .
Et pour finir j aurais préféré être prémédiquée pour moins penser à ce que j allais subir .

Nancy Hanson-Heyde
13 août 2016

Il y a des tuniques avec hauts et pantalons…

Nancy Hanson-Heyde
13 août 2016

Les gens n ont toujours pas compris que les patients sont toujours accompagner d un brancardier.. donc l emploi est toujours la

Nancy Hanson-Heyde
13 août 2016

Il y a des tuniques haut + pantalons..

Nancy Hanson-Heyde
13 août 2016

Si prémé = coucher
Si pb de mobilisation = coucher
Si ce n est pas compatible ( fracture membre inf ou autre ) = coucher

Martine Rocca
13 août 2016

Logigue ?

Nadine Amiral
13 août 2016

Je suis bien d’accord moins on voit de choses quand on va au bloc opératoire et mieux c’est.Il vaut mieux être un peu vaseux et allongé.

Virginie Delalande
13 août 2016

Euh marcher jusqu’au bloc avec les fesses à l’air mouais…

Plisson Veronique
13 août 2016

Humm pas convaincu de diminuer le stress et oui sûrement économie encore de personnel comme toujours

Brigitte Caillol
13 août 2016

C’est pour moi le signe de la fin de l’institution qu’était l’hôpital.

Marie Noelle Robles
13 août 2016

Excellente idée …

Nolwenn Thiessard
13 août 2016

une approche sensée il me semble. En tous cas, lors de ma dernière expérience perso, j’aurais préféré aller au bloc à pieds plutôt qu’en brancard poussée par 2 brancardiers qui s’énuméraient leur de gueuleton du déjeuner alors que j’étais à jeun depuis minuit….

Nadine Gensicke
13 août 2016

Alors je suis soignante et ai été moi même opéré à paoli calmette. Et bien aller au bloc en marchant l’air de rien cela fait une grande différence. Et la prémédication est largement controversée. Enfin et surtout je pense que les propos à l’emporte pièce ne font avancer personne surtout pas les patients!

Nadine Gensicke
13 août 2016

Faut arrêter de croire que tt est fait pour faire des économies, même si des fois ce me démange. Les soignants qui se posent en bien pensant ça commence à bien me gonfler. Je suis ide et j’ai testé (à paoli calmette) et ça fait une grosse différence: beaucoup moins de stress. Mais les statistiques et les témoignages de patients ne peuvent rien contre la bêtise et les esprits bornes

Stéphanie Lori
14 août 2016

Pourquoi pas !

Cecil Jane
14 août 2016

Dans mon service pas de brancardier , c’est donc l’Iade qui brancarde et les patients âgés ou non valides sont en brancard . Et j’ai moi aussi une expérience de patiente , je préfère marcher .

Isabelle Michel
14 août 2016

ils pourront s’enfuir ! lol

Jean Luc le Menaheze
15 août 2016

pourquoi pas mais avec leurs avis ..

Marta Fanton
16 août 2016

Au CLB à Lyon on fait pareil et les patients adorent! Ils se sentent plus humains qu’allongés dans le lit.

Khol'art Cha
16 août 2016

Euh… Avec les fesses à l’air et tout et tout !!!!

Zingarela Loren
16 août 2016

De mieu en mieu !

Karine Marmier
17 août 2016

Rémi Albert, j’ai testé il y a pas longtemps! Tu te souviens le patient que j’ai emmené comme ça au bloc?!?

Rémi Albert
17 août 2016

Mdr ! Oui je me souviens ! Même son lit a fait un voyage aller-retour dans le vide lol

Rémi Albert
17 août 2016

Sur ton dos Jonathan ^^

Barbara Czysz Bohrer
17 août 2016

C’est pas pour économiser les brancardiers mais pour les préserver car le patient ne connait pas par cœur le chemin jusqu’au bloc il faut donc bien quelqu’un pour l’accompagner et bien sûr les patients ont le droit de choisir s’ils veulent une pré medic ou pas …

Jonathan Laget
17 août 2016

J’imagine le massacre ?

Chantal Perrin Eynard
17 août 2016

Exactement !!

Chantal Perrin Eynard
17 août 2016

Bog

Erik Rodriguez
17 août 2016

Délicieux de voir avec quelle violence vous parlez de ce que vous ne connaissez pas . comment se passe les choses ? . Pas de fesses a l’air.pas de brancardiers supprimés au contraire embauchés. Des patients satisfaits pour l’immense majorité. Ils ont le choix de venir en fauteuil s’il le souhaitent et moins de 5% le demandent .alors renseignez vous avant de critiquer ce sera tout a votre honneur .

Amélie Baba
17 août 2016

Ça doit être sympa quand le patient a une premedication qui commence à faire effet… Pour moi aller au bloc sur un brancard ça permet de se détendre avant en ne pensant à rien ou alors en papotant avec le brancardier, sans se dire « ça y est je me rapproche du bloc » et en étant allongé ça évite de voir tous les appareils etc au bloc qui peuvent être anxiogènes pour ceux qui ne connaissent pas… bref y’a du bon et du mauvais :/

Amélie Baba
17 août 2016

D’accord avec vous! Je préfère y aller en brancard (vision de patiente et de soignante) mais chacun ses goûts…

Amélie Baba
17 août 2016

2 brancardiers pour un patient? Woaw c’est le luxe dans votre hôpital lol

Nolwenn Thiessard
17 août 2016

Amélie Baba c’était ne clinique. L’un accompagnait l’autre qui terminait son service….

Amélie Baba
17 août 2016

Perso j’y suis allée en brancard (et pas qu’une fois) et ça ne m’a pas dérangé… au contraire, en arrivant au bloc on a pas direct le regard sur tous les appareils et instruments qui peuvent être anxiogènes… je pense que chaque patient aura sa préférence

Amélie Baba
17 août 2016

J’aime votre commentaire avec les mots « certains » et « choix » car quoiqu’on en pense ça ne peut pas être valable pour tout le monde et ça doit rester un choix 😉

Perrine Etju
17 août 2016

Coralie Boesinger PTDR

Coralie Boesinger
17 août 2016

??????????????????????? tu vois on a toujours raison..??? la classe ??

Laurence Caron
17 août 2016

C est la première chose qui me suis venu à l’esprit.

Melhys Constant
18 août 2016

Ah oui ça doit être pas mal ça doit réduire l’angoisse que les patients ont souvent avant de descendre au bloc

Brigitte Anglès
18 août 2016

Le plus dur n’est pas de s’y rendre en marchant. C’est d’attendre son tour pour entrer en salle d’opération assis à côté de personnes qui ne peuvent s’empêcher de vous raconter pourquoi ils sont la … Ou pire encore qui reviennent parce que….

Maÿlis Grnz
18 août 2016

Nadine Gensicke mes propos sont tout sauf à l’emporte pièce !!!

Elise Frimas
18 août 2016

Et je trouve ca tb

Elise Frimas
18 août 2016

Je suppose que ceux qui marchent, c est ceux qui en sont capables et ne trouve tu pas que l hôpital infantilise trop les gens aussi ou meme que les patients abusent un peu des qu ils ont passé le pas de la porte de l hôpital ils ne savent plus rien faire….

Elise Frimas
18 août 2016

2 brancardiers pour un brancard!!!! Et ben ça devait être un hôpital public pasque moi ds le privé c un brancardier ou une infirmière ou une as ou une Ashton celui qui est dispo quoi!!!

Maÿlis Grnz
18 août 2016

Elise Frimas il y a bien sûr parfois des abus des patients mais il ne faut pas généraliser ni minimiser leur position de vulnérabilité

Marion Arlot
18 août 2016

Quand il y a préméditation c’est un peu compliqué pour moi de marcher droit ^^ je préfère en lit du coup !

Carine Bonacchi
18 août 2016

Flora je ne savais pas que tu avais un institut de cancéro

Flora Paoli
18 août 2016

Moi non plus ! ^^

Audrey Bosc
18 août 2016

Baliverne c’est surtout pour réduire les coûts et favoriser la chirurgie ambulatoire

Audrey Bosc
18 août 2016

Et Voila on en revient à la Chir ambu
Chez nous ç pareil pour certaines interventions seulement et les patients n’apprécient pas

Sophie Alayrac
18 août 2016

Nous bientôt lol

Маша Конилецкая
18 août 2016

Bien sûr que oui!!!!!

Маша Конилецкая
18 août 2016

Économie de personnel bien sûr! !!! Faut pas dire n’importe quoi. … tu n’es pas plus serein et digne parce-que tu vas à pieds au bloc! !@ et le chirurgien qui te réceptionne c’est à la télé pas dans la vraie vie!!!

Маша Конилецкая
18 août 2016

Non pas toujours….. pour l’instant chez nous c’est en fauteuil roulant

Маша Конилецкая
18 août 2016

Les tenues de blocs sont maintenant des pyjamas en papier donc plus de fasses à l’air

Mélanie Vidal-garcia
18 août 2016

Je ne suis pas trop d accord !! Y a des protocoles de sécurité !! Les patients sont pied nus et s ils se blessent ils se retourneront contre la clinique

Anne Nomblot
18 août 2016

Clémence-Edouard Mory #montsouris

Martine Meyer
20 août 2016

Oui Quand c’est possible…

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