Soigne et tais-toi : appel à la mobilisation générale le 8 novembre 2016

Cyrienne CLERC
7 novembre 2016 @ 17 h 07 min

Nous publions ci-dessous le communiqué d’appel à la manifestation unitaire des infirmier(e)s du 8 novembre et la synthèse des revendications communes aux seize organisations représentatives.

Soigne et tais-toi : appel des organisations infirmières à la mobilisation générale le 8 novembre 2016

©Cyrienne Clerc

Quel que soit leur mode d’exercice, les infirmier(e)s, à bout de souffle, peinent à répondre aux besoins de la population nécessitant des soins, en raison notamment d’un désinvestissement massif de l’État dans les politiques de santé.

Après une vague de suicides directement liée aux conditions de travail de la profession mais aussi le silence assourdissant du Ministère face aux agressions dont ont été victimes des infirmières libérales, 16 organisations* représentatives de la profession et des étudiant(e)s en soins infirmiers appellent à une mobilisation générale le 8 novembre 2016.

Uni(e)s derrière des revendications communes, les infirmier(e)s se donnent rendez-vous pour crier leur ras-le-bol au Gouvernement et ainsi exprimer leur désarroi, leur colère et leur inquiétude face aux déplorables conditions de travail, d’études et de rémunérations auxquelles elles/ils font face.

Une profession en souffrance

Pénibilité non reconnue, discrimination salariale, manque de personnel, manque de concertation et non-prise en compte de l’ensemble des compétences des infirmiers libéraux, défaut d’encadrement des étudiant(e)s, etc. : les raisons de la grogne sont nombreuses, et l’injustice sociale s’ajoute à un manque de considération criant de la part du Gouvernement.

Les infirmier(e)s sont peu entendu(e)s, voire ignoré(e)s, dans la gestion et l’évolution du système de santé, alors qu’ils demeurent les professionnels de santé les plus nombreux de France et font pourtant face chaque jour à la réalité du terrain et à la dégradation des conditions d’exercice mettant en jeu la santé et la sécurité des soignant(e)s et des patient(e)s.

A l’hôpital, le manque de personnel, de moyens, de temps et l’encadrement déficient des étudiants, nuisent à la qualité des soins et à la prise en charge des patients tandis qu’en libéral la concurrence des structures de soins, parfois déloyale et non coordonnée avec les libéraux, une nomenclature obsolète et un refus de prendre en compte toutes les compétences infirmières et la notion de temps imposée dans les soins menace la profession. Véritable enjeu de santé publique, la sécurité et la qualité des soins n’est plus assurée en France.

rémunération des infirmiers à l'hôpital par rapport au salaire moyenDes promesses non tenues

Lors de la Grande Conférence de la Santé du 11 février 2016, le Premier Ministre s’était engagé sur plusieurs mesures visant à l’amélioration des conditions d’études, au développement des compétences des infirmier(e)s ainsi qu’à la reconnaissance de celles-ci.

Il rappelait alors l’importance du développement des pratiques avancées inscrites dans la Loi de modernisation de notre système de santé. Huit mois après, ces engagements, pourtant programmés, se font encore attendre, faisant craindre à la profession qu’ils ne tombent aux oubliettes.

Il devient urgent de s’engager dans un processus d’intégration universitaire allant de la Licence au Doctorat, de poursuivre la réingénierie des spécialités et de donner une traduction concrète aux avancées afin que les formations soient à la hauteur du service que les usager(e)s de notre système de santé sont en droit d’attendre.

La dégradation des conditions de travail et d’études entraîne un mal-être et une souffrance profonde de la profession dans son ensemble associée dans les établissements à une gestion des ressources humaines déplorable, sans aucun respect des soignant(e)s. Ces conditions ont, hélas, poussé au suicide certain(e)s de nos consœurs, confrères et étudiant(e)s et cela dans le mépris et l’indifférence générale du gouvernement tandis qu’en libéral, le Ministère restait silencieux sur les agressions subies par les infirmières. Aussi appelons-nous l’ensemble des infirmier(e)s, des étudiant(e)s, mais aussi des citoyen(ne)s, à se mobiliser le 8 novembre pour l’avenir de la profession ainsi que pour la sauvegarde d’un système de santé de qualité.

*Les 16 organisations sont : Les syndicats d’infirmiers salariés : CNI, SNICS, SNIES, SNPI Les syndicats de libéraux FNI, Convergence Infirmière, FNI, SNIIL et SNIPUERLIB Les organisations professionnelles IADE (ANEIA, CEEIADE, SNIA), IBODE (AEEIBO, UNAIBODE) et Puéricultrice (ANPDE) L’association UNIDEL et la FNESI pour les étudiant.e.s en soins infirmiers.

Argumentaire et synthèse des revendications des organisations infirmières 

1. Sécurisation de notre exercice quel que soit notre secteur d’activité : 

  • Favoriser l’accès et accompagner les professionnels de santé pour les démarches de dépôt de plainte,
  • Donner les moyens de sécuriser l’exercice.

2. Améliorer les conditions d’exercice pour garantir la qualité et la sécurité des soins :

  • Révision du plan triennal de maîtrise des dépenses de l’assurance maladie,
  • Attribution de fonds permettant aux établissements de soins la mise en place d’effectifs proportionnels aux charges de travail (charge de travail incluant la fonction tutorale // encadrement), le remplacement de l’absentéisme ainsi que la gestion des postes aménagés,
  • Restaurer des espaces et dialogue et créer une gestion bienveillante et respectueuse des soignants au sein des établissements,
  • Permettre un suivi médical attentif des professionnels de santé (présence de médecin du travail, d’infirmières spécialisées, de psychologues et d’assistants sociaux,
  • Développement de la prévention des risques psychosociaux avec accompagnement financiers pour en garantir l’effectivité,
  • Respecter la législation et imposer l’obligation d’intégrer les puéricultrices dans les secteurs soins de l’Enfant,
  • Reconnaître la pénibilité professionnelle.

3. Afin de permettre aux plus de 600 000 infirmières et infirmiers de France de jouer pleinement leur rôle de professionnel de santé, il est impératif de :

  • Inclure systématiquement les professionnels de la filière infirmière dans toutes leurs composantes (exercice salarié, libéral, éducation nationale…) dans toute concertation sur les sujets de santé publique, au même titre que les médecins,
  • Retirer tout projet d’ « exercice partiel » de la profession infirmière et de séquençage de l’activité,
  • Lancer les travaux concernant la pratique avancée.

4. Pour investir dans la qualité de la formation infirmière, gage de pérennité de la qualité des soins, il faut :

  • Donner aux encadrants, notamment les tuteurs/tutrices de stage, un temps dédié afin d’effectuer le suivi des étudiants qu’elles/ils encadrent,
  • Créer un statut de maitre de stage pour les infirmières libérales afin de pouvoir faire découvrir l’exercice libéral de façon approfondie aux étudiants,
  • Finaliser les travaux de réforme de la gouvernance des instituts de formation paramédicaux,
  • Aligner les bourses des formations sanitaires et sociales sur celles des CROUS,
  • Refonte de la circulaire du 3 octobre 2001 avec notamment la fin de la franchise d’absence durant l’enseignement théorique et l’augmentation des indemnités de stage,
  • Respecter les engagements pris lors de la Grande Conférence de Santé sur le développement de la filière et la tutelle pédagogique universitaire,
  • Relancer rapidement les travaux de réingénierie des formations d’infirmières de bloc opératoire, de puériculteur/trice et de cadre de santé, (niveau Master),
  • Mettre en place des spécialisations en santé mentale, en santé au travail et à l’éducation nationale (niveau Master).

5. Afin de permettre aux 116 800 infirmières libérales de France d’exercer pleinement leurs compétences, il est urgent de :

  • Engager une étude macro-économique nationale sur le coût comparé de prise en charge des patients par offre de soins (HAD vs libéral notamment),  
  • Prendre en compte l’ensemble des compétences infirmières et leur donner de nouvelles attributions, ce qui serait source, en même temps, d’économies pour la Sécurité Sociale (élargissement du droit infirmier à vacciner, suivi des malades chroniques et des personnes âgées en risque de dépendance avec information au médecin traitant…),
  • Limiter les pressions administratives.

6. Reconnaissance financière de nos exercices en adéquation avec nos niveaux d’études, de compétences et de responsabilités :

  • Permettre la reconnaissance statutaire et indiciaire pour tous les infirmiers en soins généraux, infirmiers anesthésistes, infirmiers de blocs opératoires, puériculteurs/trices et cadres de santé (Grille A type fonction publique)
  • Augmenter les compensations financières des contraintes imposées par nos exercices (prime de nuit et de week-end),
  • Réviser la Nomenclature Générale des Actes Professionnels.

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67 réactions

Thierry Challat
7 novembre 2016

Allez les petits loups!!!!!!

Patrice Guingouain
7 novembre 2016
Patrice Guingouain
7 novembre 2016
Nathalie Kesler
7 novembre 2016

De tout coeur avec le personnel soignant qui est traité avec mépris

Catyhugo Alain
7 novembre 2016

TOUT mon soutien pour tous les soignants que nous sommes pour mieux soigner les patients et en toute sécurité et ds des conditions respectables

Barbara Mille
7 novembre 2016

Réveillez vous, révoltez vous
Rejoignez la vague blanche le mardi 8 novembre.

Claude Riggio
7 novembre 2016

réveillons nous, tous ensemble nous serons plus forts. Pour quand la grève générale. En attendant je vous soutiens toutes et tous vous qui vous occupez de nous du 1er jour au dernier jour de notre vie.

Aur É Lie Decelle
7 novembre 2016

Pharmaciens postiers Had ssiad on est en train de nous tuer …pas de congés payés pas de remplaçants parfois pas d’arrêt de travail assuré sans assurances et encore, conditions de maternité déplorables… Entre autres

Aur É Lie Decelle
7 novembre 2016

UNIDEL

Nadia Baret
7 novembre 2016

avec vous malgré les diffilcultés certaines d’entre vous essayent encore de donné du temps a leur malades merci

Caty Fontaine
7 novembre 2016
Laduch D'plumes
7 novembre 2016

#soignantengrève

RK Mat
7 novembre 2016

Soigne et tais toi malgré ta non reconnaissance, la violence, ton salaire en inadéquation de tes responsabilités, la crève mais faut bien payer les factures……

Sev Dolo
7 novembre 2016

Je suis déçu qu’il n’y ai aucune propagande pour cette manif dans mon IFSI !!!

Cath Petit
7 novembre 2016

vous faites un boulot formidable battez vous …

Jennifer Chetitah
7 novembre 2016

Amandine Paolo Parade on peut faire ça demain sinon

Amandine Paolo Parade
7 novembre 2016

Ah ouii pourquoi pas ?

Isabelle Ramon-lafond
7 novembre 2016

Non pas tais toi on va vous soutenir .FAITES DU BRUIT

Gladys Gtr
7 novembre 2016

Pauline

Jean-michel Gasciolli
7 novembre 2016

pour trainer encore(malgré moi) en clinique je les comprend quand on voit le nombre d’incivilité de certaines personnes qui déambulent dans les locaux et qui n’ont aucun respect envers les gens qui les soignent.

Mimie Bigoudene
7 novembre 2016

Bravo je soutient la grève défendez vous respect

Keys Martins
7 novembre 2016

Réquisitionné une fois de plus … Les grèves dans notre milieu…laissez moi rire, on est pas la SNCF, les routiers et autres professions qui elles PEUVENT se faire entendre, nous on s en fout puisque nous serons toujours présent.

Corinne Ognier
7 novembre 2016

Assignée..mais gréviste !!

Jennifer Chetitah
7 novembre 2016

Amandine Paolo Parade c’est à 13.30 devant l’ARS à nancy

Delphine Payen
7 novembre 2016

Lorsque la SNCF ou les routiers prévoient une grève, tous les médias en parlent à l’avance, en gros titres souvent.
Pour la GREVE NATIONALE des SOIGNANTS du privé, publique, libérale… prévu DEMAIN : SILENCE!!!
Nous devrions peut être bloquer les gares, les routes, brûler des pneus, histoire de se faire remarquer un peu.
Ah non c’est vrai nous respecterons les usagers et les soins continueront d’être effectués comme à l’accoutumé. Et c’est BIEN NORMAL!
EN REVANCHE, une reconnaissance de notre mouvement par les média et nous l’espérons le gouvernement serait bienvenue et salutaire.
Nous sommes bienveillants mais pourrions avoir envie de devenir insoumis face à l’indifférence générale…

Justine Pionnet
7 novembre 2016

Aurélie Dromery

Paul Viennet
7 novembre 2016

Valentin Thierry fuck les partiels on est à la manif

Guillaume Frison
7 novembre 2016

laissez moi rire, ca fais quoi vos grèves?

Christiane Spieldenner
7 novembre 2016

Bravo pour ce que vous êtes et ce que vous faites .!!!vous avez tout notre soutien !!!

Nanou Nad
7 novembre 2016

Malheureusement quand je vois le peu d’intérêt que portent beaucoup de mes collègues à ce mouvement, je pense que cette journée va faire « pchitt »… Ces gens préfèrent se plaindre dans leur salle de pause ou sur les réseaux sociaux plutôt que dans la rue… Génération de dégonflés !
Et il ne va pas falloir compter sur les médias pour s’attarder sur nos soucis… Les élections aux States vont monopoliser leur attention…
Et moi je suis assignée…

Annie Delhoume
7 novembre 2016

C est tout à votre honneur d être en grève et de continuer à soigner. Bravo

Ofé Lie
7 novembre 2016

Ah bah c’est du beau Paul !! ?

Manuela Bugeja
7 novembre 2016

Nous on a était prévenue aujourd hui et on devais se manifester pour notre « préavis de grève » pour que sa soit compter comme une absence justifier

Martine Barmoy
7 novembre 2016

Surtout avec les élections américaines qui vont faire le buzz ?

RV Giroud
7 novembre 2016

Tous avec vous!!! Nos hôpitaux morts.

Bbelle Isa
7 novembre 2016

Si seulement ils pouvaient se rendre compte des difficultés que nous traversons au travail………Ça fait 10 ans que j’exerce avec fierté et avec dévouement ma profession d’infirmière. Plus qu’un métier , un style de vie, un besoin! Un rythme de vie complètement décalé. Des matins, des soirs, des nuits. Parfois ces 3 horaires la même semaine, avec évidemment la fatigue qui va avec et notre vie de famille à côté. Je savais que je ne passerais pas tous les week-ends avec ma famille, je savais que je zapperais des événements importants dans mon foyer. Pour autant , j’aime mon métier et le fais avec plaisir. Je continu aussi de faire ce qui me semble bon pour vous: les patients. Nous avons peu de moyens. Il faut faire mieux, plus vite et au détriment d’une bonne prise en charge. J’essaie de ne pas tenir compte de ce quotas  » temps » qu’on veut nous enlever auprès de vous. L’absence de personnel en nombre a un impact direct sur votre qualité de prise en charge. Impossible de rester muette sur ce chaos qui a envahi notre Hopital depuis des années. Si vous saviez tout…..sortie d’un burn out, d’épuisement psychologique, il y a 2 ans, je me suis jurée ne plus m’investir autant, afin de me protéger, de protéger les miens. Si nous nous usons, qui vous soignera? Prenez soins de nous :soignants, comme nous essayons de prendre soins de vous: patients. On entend parler de suicides, de tentatives de suicide, de burn-out, de dépression…tout ça pour dire que demain c’est la grève nationale mais c’est aussi mon seul jour de repos de la semaine. Donc non, je n’irais pas manifester je resterais avec ma famille. Mais je nous / vous soutiens tous: ASH/AS/IDE/Médecin/kiné /ambulanciers/brancardiers etc….

Florent Dze
8 novembre 2016

Nous ainsi que tout mes collègue infirmiers soutenons votre combat du Brésil où nous passons une très bonne formation diabète, du coup on picolera un verre de moins pour faire grève

Angélina Catanzano
8 novembre 2016

Malheureusement les conditions de travails désastreuses ne datent pas de ces 5 dernieres années elles ont commencé y a très longtemps de ça …

Chats Vabienmerci
8 novembre 2016

A cause de la soumission les soignants ne sont Pas crédibles pour les grèves. Il y a déjà eu des grèves qui n ont jamais rien changé

Chats Vabienmerci
8 novembre 2016

Exact aucun impact

Bribri Bouguet
8 novembre 2016

Il faudrait faire comme les flics aller manifester sous le ministère de la santé et surtout après les élections américaines qui monopolisent tous les médias

France Lise
8 novembre 2016

J’ ai bien peur que cette gtève n’ aboutisse a rien……comme d’ habitude….mais je vais participer quand meme…….

Didiche Maillard
8 novembre 2016

Je soutiens votre grève

Sab Chabinela Raimbert Peyronnet
8 novembre 2016

Je suis avec vous malgré mon incapacité physique à me deplacer. ..

Manu Cadiou
8 novembre 2016

on parle toujours de la SNCF et des routiers voire des profs mais je connais pas mal de smicards qui se démerdent avec ce qu’ils ont sans se plaindre . Ils font avec c’est tout . Si le français arrêtait de se plaindre un peu le pays tournerait peut etre mieux …

Marie-helene Saby
8 novembre 2016

courage de tout cœur avec vous.je me souviens de mon patron chef de service dans les années 80 qui nous disait que tout le système médicale la sécu…tout allait à sa perte que l on avait vécu le meilleur il avait bien raison.un petit clin d œil pour lui si il nous voit de là haut!!!

Mireille Doumenc
8 novembre 2016

De tout coeur avec vous!!!Peut on faire quelques choses pour vous aider afin que ça bouge!!Courage et bravo!!!

Mimo Cé
8 novembre 2016

De tout cœur avec vous vos conditions sont déplorables battez vous

Pascale Henne
8 novembre 2016

Bravo il faut agir contre toute injustice démesurée

Bernadette Isoir Favre
8 novembre 2016

Tu manifestes ?

Linda Henry
8 novembre 2016

Oui il y en a assez su pression de poste salaires gelés aucunes reconnaissances et sans parler des conditions et restrictions de travail. en passant je tenais a dire que dans un hôpital il y a pas que des Ide mais aussi des Ash.A Soignants secrétaires ects ne pas oublier que un hôpital fonctionne avec tous personnels confondues.

Annick Audoux
8 novembre 2016

j’étais infirmière et je suis partie en retraite à temps comme on dit… je suis de tout coeur avec vous….

Evelyne Loiseau
8 novembre 2016

Je vous soutiens ! De tout cœur avec vous ❤️

Emmanuelle Zimmermann
8 novembre 2016

J’en suis mais…au boulot comme la plupart de mes collègues

Dany LE Guellec
8 novembre 2016

Courage , vous avez tellement de mérite, je vous admire ! …..

Cecile Beignon
8 novembre 2016

Bravo et courage à vous

Gilbert Orlhac
8 novembre 2016

Ça s’appelle la productivité . . , dans l’industrie

Patrice Guingouain
8 novembre 2016

Bravo à toutes celles et ceux qui ont fait comprendre à nos gouvernants que nous étions des soignants qui ne se laissaient pas faire

Patrice Guingouain
8 novembre 2016

J’ai écouté les débats au parlement Valls nous prend vraiment pour des cons excusez le terme mais c’est la vérité

Guédon Schtromole
8 novembre 2016

De quoi elles se plaignent elles ont du boulot!!!!!! Meuh non je deconne de tout coeur avec vous .

Paul Le Prat
8 novembre 2016

Bon courage Florence Noël

Florence Noël
8 novembre 2016

Merci Paul ! Il en faut du courage aujourd’hui pour travailler dans ces conditions !!

Pascal Guimier
8 novembre 2016

Complètement avec vous courage les filles !!!

André Berst
9 novembre 2016

Avec vous de tout cœur mais soyez unis sinon ça va capoter

solange granier
10 novembre 2016

Le grand « mouvement unitaire » des infirmiers est (dé)passé…
Quelques milliers à Paris, parfois un peu plus dans certaines villes de province, ce ne fut pas la grande marée blanche espérée. Mais peut-être que le mouvement de grève concomitant initié par l’intersyndicale FO-CGT-SUD et mobilisant tous les acteurs de santé a marginalisé l’action des associations et syndicats instrumentalisés par l’ordre infirmier qui, en récupérant le ras-le-bol bien légitime de la profession, a tenté de se positionner en défenseur de la profession ?
Mais qu’on ne s’y trompe pas, la longue descente aux enfers de la profession ne date ni d’hier, ni d’avant-hier.
Et ce n’est pas l’organisation ordinale, au service du gouvernement qui l’a récemment prolongé par décret, dirigée par les mêmes personnes qui tentent de faire la pluie et le beau temps depuis plus de 10 ans qui allait apporter la solution.
Même la CFDT du CH de Vitré ne s’y est pas trompée en dénonçant cette récupération, c’est dire !
La profession a besoin d’une vraie dynamique en revendiquant concrètement sur 3 thèmes :
– Augmentation des salaires.
– Reconnaissance de la pénibilité.
– Suppression de l’ordre infirmier inutile et néfaste.
Car après le « grand mouvement unitaire des infirmiers », on fait quoi ?

Thalie Ollegittab
11 novembre 2016

Que la force soit avec elles… Et qu’elles soient entendues ✌

Christiane Rousseau
12 novembre 2016

Bravo.

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