La prise en charge des escarres chez la personne âgée

Rédaction ActuSoins
10 février 2017 @ 6 h 52 min

La prise en charge et la prévention des escarres restent une des priorités dans les institutions hospitalières ou de longue durée. De la prévention aux traitements, selon le stade de l’escarre, quelques principes de base s’imposent.

La prise en charge des escarres chez la personne âgée« Les escarres ne sont pas une fatalité du vieillissement », tel était le titre de l’article des Dr Meaume et Dondelinger publié en 2004 (1). Douze ans après, ce titre est toujours d’actualité. Les données les plus récentes – 2008 en gériatrie – montrent une prévalence de 7 à 33 % en court séjour et de 3 à 24 % dans les soins de longue durée (2).

Bien sûr, même si nous ne ciblons que le traitement local dans le cadre de cet article, la prise en charge globale du patient comprend notamment celle des facteurs de comorbidités et de l’aspect nutritionnel.

La prévention des escarres

Il est impossible de parler d’escarres sans évoquer la prévention, phase clé avant et après l’apparition d’une escarre chez un patient. Une vigilance spécifique doit être poursuivie chez un même patient afin d’éviter une nouvelle altération cutanée.

Cette surveillance débute par l’évaluation à l’aide d’échelle de facteurs de risque qui détermine si le patient est à risque faible, modéré ou important de développer une escarre. En 2001, la conférence de consensus (3) a retenu l’échelle de Braden comme la plus appropriée pour la prévention des escarres, surtout auprès de la population âgée. Cette évaluation est associée au jugement clinique du soignant. Celui-ci prendra ensuite les mesures nécessaires en matière de prise en charge nutritionnelle et veillera à l’installation d’un support adapté en fonction des risques de macération. Quels que soient la situation et le support employé, des changements de position doivent être effectués à des intervalles réguliers.

Echelle de Braden

Echelle de braden escarre

Les définitions de l’escarre

Selon la définition du NPUAP (National Pressure Ulcer Advisory Panel) et du EPUAP (European Pressure Ulcer Advisory Panel) (4), en 2009 : « l’escarre est une lésion ischémique localisée au niveau de la peau et/ou des tissus sous-jacents, située en général sur une saillie osseuse. Elle est le résultat d’un phénomène de pression, ou de pression associée à du cisaillement. Un certain nombre de facteurs favorisants ou imbriqués dans la survenue d’escarre y sont associés : leur implication doit être encore élucidée. »

Escarres : Quatre stades sont répertoriés et définis par la conférence de consensus de 2001 (3)

Stade 1 de l’escarre

Le premier stade est une altération observable d’une peau intacte, liée à la pression et se manifestant par une modification d’une ou de plusieurs des caractéristiques suivantes en comparaison avec la zone corporelle adjacente ou controlatérale : température de la peau (chaleur ou froideur), consistance du tissu (ferme ou molle) et/ou sensibilité (douleur, démangeaisons). Chez les personnes à la peau claire, l’escarre apparaît comme une rougeur persistante localisée, alors que chez les personnes à la peau pigmentée, l’escarre peut être d’une teinte rouge, bleue ou violacée persistante.

Stade 2 de l’escarre

Perte d’une partie de l’épaisseur de la peau ; cette perte touche l’épiderme et le derme. L’escarre est superficielle et se présente cliniquement comme une abrasion, une phlyctène ou une ulcération peu profonde.

Stade 3 de l’escarre

Perte de toute l’épaisseur de la peau avec altération ou nécrose du tissu sous-cutané ; celle-ci peut s’étendre jusqu’au fascia, mais pas au-delà. L’escarre se présente cliniquement comme une ulcération profonde avec ou sans envahissement des tissus environnants.

Stade 4 de l’escarre

Perte de toute l’épaisseur de la peau avec destruction importante des tissus, ou atteinte des muscles, des os, ou des structures de soutien (par exemple des tendons, des articulations). Un envahissement et des fistules peuvent être associés au stade IV de l’escarre.

Ces stades doivent être impérativement connus par tout soignant afin de partager un même langage ainsi que les protocoles à adapter. Il est très important de bien décrire l’escarre dans les transmissions. Ils peuvent être de différentes origines, soit neurologique, accidentelle ou plurifactorielle.

https://www.actusoins.com/17129/prevention-escarre-role-essentiel-du-depistage.html

Traitement des escarres

Escarre : évaluation de la plaie et de sa profondeur à l’aide d’une pince jetable.

Évaluation de la plaie et de sa profondeur à l’aide d’une pince jetable.

Il va dépendre du stade mais également de la profondeur, de l’exsudat, de la localisation et de l’état général du patient (curatif, palliatif…). Il est donc impératif d’évaluer la plaie correctement pour vérifier la présence de fistulisations, de décollements des berges, d’éventuels contacts osseux ou tendineux (photos 1 et 2).

Cela peut paraître anodin, mais il est important de prendre un peu de temps pour lire les transmissions précédentes afin de connaître les objectifs de soin, les dispositifs médicaux utilisés, si une détersion mécanique a été pratiquée, si ce soin est douloureux et les antalgiques utilisés. Il ne faut pas hésiter à faire appel aux équipes des CETD (Centre d’évaluation et traitement de la douleur).

Tout soin doit être effectué de façon propre mais non stérile, le meilleur nettoyage consistant à laver la plaie sous la douche avec un savon neutre et à rincer ensuite abondamment.

escarre profonde du sacrum

Il est également possible d’évaluer manuellement, dans les escarres profondes du sacrum.

A chaque réfection de tout pansement, l’évaluation lors de son retrait donne aussi des indices. Est-il saturé ? Dégage t-il une odeur ? Note-t-on une macération ? Adhère-t-il à la plaie ?

Question courante : faut-il prélever systématiquement une escarre ? Non, cela rassure certes le plus souvent le prescripteur ou le soignant. En revanche, il est nécessaire si des signes infectieux sont réels et démontrés et qu’une antibiothérapie par voie générale est envisagée. Tout prélèvement se fait après un nettoyage de la plaie une détersion mécanique puis un rinçage au sérum physiologique voire même un antiseptique qui doit être systématiquement rincé au sérum physiologique. Une fois réalisé, le prélèvement est acheminé rapidement au laboratoire (5).

Les traitements en fonction des stades de l’escarre

Stade 1 de l’escarre

En cas de rougeur persistante à la pression, il est nécessaire de mettre en décharge les zones d’appui avec des supports adaptés et de ne pas utiliser des couvertures ou draps roulés qui seront plus néfastes.

Tout effleurage sera arrêté afin de ne pas poursuivre l’ischémie sous cutanée. Un hydrocolloïde extra-mince ou un film de polyuréthane pourra être positionné et permettra en même temps la surveillance cutanée.

Stade 2 de l’escarre

La phlyctène. Les infirmiers se posent régulièrement la question de l’ablation ou non de son toit. S’il est possible de voir à travers la phlyctène, il suffit de la percer et d’évacuer le liquide, puis de poser une interface avec des compresses. Si le liquide est sombre, il faut ôter le toit afin de vérifier l’état cutané et poser une interface ou un hydrocolloïde extra-mince.

Stades 3 et 4 de l’escarre

Cela va dépendre de la couleur du lit de la plaie et de l’exsudat. En cas de nécrose du talon associée à une étiologie inconnue, il ne faut pas déterger, ni ramollir la nécrose mais l’assécher, celle-ci pouvant être d’origine artérielle. Il n’existe aucun consensus pour l’assécher, il est préférable d’utiliser des compresses sèches ; certains appliquent de la fluorescéine, d’autres de la Bétadine® dermique. Il est primordial de demander un avis vasculaire en cas d’artériopathie afin de voir s’il existe une possibilité de revascularisation du membre inférieur.

Quelque soit la localisation et en l’absence de contre-indication en cas de fibrine ou nécrose sèche, il faut ramollir les tissus soit par un hydrogel ou un irrigo-absorbant. Il est possible avant la pose du produit de scarifier les tissus avec un bistouri à lame pointue (type lame 11).

Escarre du talon

Escarre du talon. Après vérification de l’étiologie – une plaie non artéritique – la détersion mécanique va pouvoir se faire au lit du patient.

Pour les nécroses humides il faut absorber l’exsudat, selon la quantité, et éviter toute dégradation des berges et de la peau périphérique par macération (photo 3).

Il est important d’aller mécher ou de positionner le pansement dans les décollements ou dans les fistulisations afin d’avoir le meilleur drainage possible. Les pansements à utiliser sont les alginates et les fibres à haut pouvoir d’absorption. En pansement secondaire, même si la législation nous interdit la superposition de pansement, il est parfois nécessaire d’utiliser un hydrocellulaire aux bords adhérents, particulièrement au niveau du sacrum, afin de protéger la peau périlésionnelle et de renforcer l’absorption des plaies très exsudatives. Une détersion mécanique sera essentielle au lit du patient avec une curette ou des ciseaux ou un bistouri à lame arrondie (type lame 15).

A ces stades-ci, en cas de contact osseux ou de fistulisation profonde, il sera nécessaire de réaliser des examens complémentaires et de demander des avis chirurgicaux.

Chez la personne âgée, une discussion pluridisciplinaire sera nécessaire avant toute intervention chirurgicale afin d’évaluer tout avantage ou inconvénient d’une intervention, selon ses facteurs de comorbidités et les objectifs de soins.

La place de la TPN (thérapie par pression négative) dans le traitement des escarres

En 2010, la HAS a sorti des recommandations (6-7) sur l’utilisation de la TPN Thérapie par Pression Négative pour les escarres de stade 3 et 4, dans le cas de plaies résistantes à un traitement général en vue d’un geste de couverture chirurgicale.

Le 4 février 2016, la HAS a répondu à une saisine de la SFFPC (Société française plaies et cicatrisation) pour faciliter la prise en charge de plaies sous TPN Thérapie par Pression Négative en HAD mais les recommandations pour les escarres ne sont pas modifiées.

La saisine concerne la création d’un acte de cicatrisation assistée par appareil de TPN Thérapie par Pression Négative.

« Les actes et l’organisation des relations entre professionnels de santé ont été ainsi précisés :

  • Protocolisation des échanges entre intervenant HAD
  • Formation des intervenants
  • Rôle du prescripteur : validation du recours au TPN en équipe pluridisciplinaire, information du patient, définition des objectifs et paramètres du traitement, évaluation des résultats ;
  • Modalités de renouvellement des pansements ;
  • Rôle de l’opérateur à domicile : description détaillée des actes, durée prévisionnelle… »

La place de la télémédecine dans le traitement des escarres

La loi « Hôpital, patient, santé, territoire » (HPST) du 21 juillet 2009 va prendre son essor petit à petit et les consultations pour le suivi en plaies et cicatrisation se développe.

Un nouveau lien se crée entre l’hôpital et la ville. Le 19 décembre 2010, des actes de télémédecines ont été définis, ce qui apporte une réelle valeur aux soignants exerçant dans ces consultations avec un suivi mais fait aussi bénéficier le personnel d’une formation afin que les soignants ne se sentent plus isolés.

Prise en charge des escarres chez la personne âgée : conclusion

La prise en charge d’une plaie n’est pas seulement une prise en charge locale d’un membre mais une prise en charge globale du patient. Le pansement à lui seul ne suffit pas et l’intervention de toute une équipe médicale et paramédicale où chacun a un rôle important à tenir, de l’aide-soignant aux chirurgiens, est nécessaire, tout comme l’échange au sein de l’équipe.

Trois points importants sont à retenir : il est nécessaire d’évaluer la plaie, de définir des objectifs de soins chez le sujet âgé et d’effectuer un suivi.

Il faut noter l’importance de la formation continue dans les dispositifs de prévention et de traitement des escarres.

Trois points importants sont à retenir : il est nécessaire d’évaluer la plaie, de définir des objectifs de soins chez le sujet âgé et d’effectuer un suivi.

Anne PHILIPPE,
infirmière consultante plaies et cicatrisation,
direction des soins Hôpital Saint Antoine à Paris
Martine BARATEAU,
infirmière experte en plaies et cicatrisation
au pôle de gérontologie, CHU de Bordeaux, Hôpital Xavier Arnozan.

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Actusoins magazine infirmierCet article est paru dans le numéro 20 d’ 
(Mars/Avril/Mai 2016).

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Notes

(1) Meaume S., Dr R. Dondelinger R., « les escarres ne sont pas une fatalité du vieillissement » Repère en gériatrie revue n° 8 février 2006 p 62-79.
(2) Barrois B, Labalette C, Rousseau P et al. A national prevalence study of pressure ulcers in french hospital inpatient. J. Wound Care 2008 ; 17 :373-376.
(3) Recommandation de bonne pratique dans la prévention et le traitement des escarres de l’adulte et du sujet âgé – ANAES- 2001.
(4) Traitement des escarres, Guide de référence abrégé ; NPUAP (national Pressure Ulcer Advisory Panel) and EPUAP (European Pressure Ulcer Advisory Panel) ; p9.
(5) Barateau M, Les escarres chez la personne âgée ; Soin à domicile n°49 ; marsavril 2016 www.santelog.com
(6) Service d’évaluation de l’HAS : Evaluation des traitements des plaies par pression négative ; janvier 2010.
(7) Rapport d’évaluation : Actes de prise en charge de plaies complexes à l’aide d’un appareil de traitement par pression négative – HAS – Février 2016.

Pour aller plus loin : 
Synthèse des recommandations 2013 sur la prise en charge des escarres
La prise en charge des escarres chez la personne âgée
Les téléconsultations en Ehpad efficaces pour la prise en charge des escarres
Le risque d’escarre mieux maîtrisé en Ile-de-France
Prévention d’escarre : le rôle essentiel du dépistage
Prévenir et soigner les escarres : nouvelles recommandations

Pour aller plus loin : les formations prise en charge des escarres de nos partenaires

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91 réactions

Severine Dumetier Brocard
10 février 2017

Aurore Depierre pour tes étudiants 😉

Cha Ettolrahc
10 février 2017

Pauline Rimbault

Anne-Cloche Abensur
10 février 2017

Laure Adm Clotilde About

Michelle Charles
10 février 2017

Ce qui serait souhaitable c’est prévenir les escarres des PA!

Isabelle Guerin
10 février 2017

Parfois plus facile a dire qu’a faire ..exemple …fracture du col du femur .3 h de bloc ..et selon l’etat de base du patient ..retour en chambre avec eqcarre…

Camille Bryr
10 février 2017

Pb descarre mes girrrrls

Solange Dennes
10 février 2017

Article intéressant et bien documenté
Merci

Lulu Ponpon
10 février 2017

Melody Bellegy

Laure Adm
10 février 2017

Pq tu m’identifies man?

Penda Dia Daby
10 février 2017

Nel Mach

Carine Mamyno
10 février 2017

ChristelleBch il te dit rien ce schema

Anne-sophie Lestrade Avril
10 février 2017

Et par expérience selon les pathologies l’état de nutrition le poids la Peau les antécédents ….Les escarres arrivent malheureusement et même avec un matelas à air mis très rapidement

Zazie Sucrée
10 février 2017

De bons soins préventifs…
Est un immense plus

Caty Fontaine
10 février 2017

J

Grégoire Marie
10 février 2017

Score Norton matelas à air direct 0 escarre depuis des années chez nous !

Pat Beck
10 février 2017

Idem mais la prévention est primordiale …

Aurore Depierre
10 février 2017

oui, oui ! on en voit encore trop en service ! la prévention est primordiale…

Elisabeth Jouvin
10 février 2017

J’adore le stade 1 depuis le temps que je l’ai dit et repeté on me prenait de haut, je l’ai pas inventé. 15ans apres mon diplome d’as c’est toujours d’actualité.

Marie Boulogne
10 février 2017

EstelleFalvy quelques Infos pour ton pied

Séverine Vincent
10 février 2017

Sébastien Caire voila

Nathalie Cornet
10 février 2017

Cindy Acquaviva. Johanna La Blonde
Petite révision…

Johanna La Blonde
10 février 2017

🙂

Estelle Falvy
10 février 2017

T’es con toi ????

Mariam Temsamani
10 février 2017

Pour les escarres il faut une prise en charge multidisciplinaire

Annaïck Dieuleveux
10 février 2017

L’escarre n’est pas une fatalité

Stanislas Boeykens
10 février 2017

Lau MoBo

Clára Gńt
10 février 2017

Florian Vallet

Nel Mach
10 février 2017

Genre ça se cultive ou bien tu refais une mise à niveau après 1 mois de vacances :p

Amanda Chica
11 février 2017

Pauline Delbreuve

Pauline Delbreuve
11 février 2017

Merci Amanda Chica! Regarde Rudy Godart ça résume bien ça peut te servir si tu refais une formation

Or Aile
11 février 2017

Une priorité dans les institutions hospitalières… ils serait bon de la rappeler! Quand on envoie un résident pour telle ou telle raison, qui nous revient 1 semaine après avec un pansement au talon… la prévention est loin d être une priorité dans les hôpitaux… ils gèrent ce pourquoi on envoie les gens rien de + et c est quasi systématique! Ça fout les nerfs quand on récupère la personne, qu on fait un petit tour de vérification et qu on a des surprises!

Rudy Godart
11 février 2017

Exact!! Merci Popo!?

Penda Dia Daby
11 février 2017

Mdrr exact hihi ??

Anne-Sophie Lecomte
11 février 2017

Et oui le secret est la décharge : ZERO pression.

Elisabeth Jouvin
11 février 2017

Et de mobiliser souvent le patient, eviter aussi les positions vicieuses. Ça fait aussi partie de la prevention.

Nathalie Zeudes
11 février 2017

Sauf qu’en service hospitalier, ils sont encore plus fragilisés et que parfois bien qu’utilisant tous les moyens à notre disposition, cela arrive tout de même! A cause d’une poussée de fièvre, d’une immobilisation suite à une intervention chirurgicale lourde, etc… Il faut arrêter de jeter la pierre aux hospitaliers! Nous aussi on aurait beaucoup à dire de patients arrivant d’Ehpad ou autres institutions…
On fait tous ce qu’on peut pour nos patients, en fonction des moyens et du temps qu’on a!

Emeline Lynn von Sonne
11 février 2017

Bon à savoir aussi, il faut bien faire attention quand on installe un matelas à air, tous ne sont pas performants en fonction des cycles, des matières, etc…. De plus ce n’est pas la solution miracle, les changements de position demeurent importants.

Djidji Tauvel
12 février 2017

J’allais en dire autant
Ce n’est pas la même charge de travail, je suis loin de dire qu’il y a moins de travail en EHPAD, mais ce n’est pas la même chose, pas les mêmes soins
Et effectivement si les patients viennent pour vomissements ou diarrhée, comme souvent dans mon service (gastro enterologie), ils sont fragilisés, affaiblis et parfois dénutris
Alors à ce moment là les rougeurs ou escarres ont vite faits de se former

Amélie Bonvalot
12 février 2017

Alors là cher collègues vous allez vous marrer…. ou pas! Il y a 2-3 ans,il y avait 2 MAE pour 3 services dont mon employeur était propriétaire, mais qui étaient défectueux, envoyé sans cesse en réparation mais toujours impOssible à utiliser. C’était la galère pour faire venir de Super MAÉ par un prestataire. Donc les PE c’était très sportif ! Et le taux d’escarres à chuté à la suite du remplissage systématique de la grille d’évaluation d’escarre qui faisait commander un Super MAE, Et on l’avait dans la journée s’il vous plaît! Donc tip top ça roulait!Sauf que voila maintenant même si le score d’escarres est catastrophique, il ne faut plus commander de MAE, car cela a coûté trop cher ces locations!!!Mais en plus il y a du personnel en moins maintenant! Alors???

Mélanie Rozé Texier
12 février 2017

Mouhahaha je vois que l’info est bien passée mais surtout faites bien le score toutes les semaines ?

Mélanie Rozé Texier
12 février 2017

Mouhahaha je vois que l’info est bien passée mais surtout faites bien le score toutes les semaines ?

Mélanie Rozé Texier
12 février 2017

Mouhahaha je vois que l’info est bien passée mais surtout faites bien le score toutes les semaines ?

Mélanie Rozé Texier
12 février 2017

Mouhahaha je vois que l’info est bien passée mais surtout faites bien le score toutes les semaines ?

Amélie Bonvalot
12 février 2017

Hallucinant!!!!

Cécilia Aoustin
12 février 2017

Caro Lina 🙂

Marie-Thérèse Witkowski
12 février 2017

Cassandre Soizic

Anne-Sophie Lecomte
12 février 2017

en effet, le matelas à air ne remplace pas les levée de pression pour une rougeur ou une escarre.

Swan Nong
12 février 2017

Laureen Soru Audrey Silvestre

Audrey Silvestre
12 février 2017

Il est vraiment bien cet article

Timko Gorka
12 février 2017

L’escarre est une faute professionelle

Prisci Prisci
13 février 2017

Je travail dans un service EVC (personnes en etat vegetatif) et nous avons aucun escarres.
Prise en charge pluridisciplinaire, AS/IDE, ergo, kiné, diététicienne, médecin.
Grille escarre chaque semaine.
Bilan nutritionnel tous les mois
Mobilisation minimum entre 3/4 chaque jour + prévention avec effleurage
Patients installés 4/semaine au fauteuil.
Fauteuil individuel moulé par orthoprothesiste.
Installation au lit individuel avec coussins positionnement, et matelas à air pour certains.
C’est là qu’on voit que nous sommes efficace !! Et dans la difficulté de notre métier une grande fierté ! !

Mimi Cracra
13 février 2017

Pour ma référente pansement préférée

Pascale Deleuze
14 février 2017

Très bon rappel des connaissances

Geraldine Loyzance
14 février 2017

Fanny Feon

Laureen Jeannel
14 février 2017

Joséphine Cttl; Arthur Starck : et on n’oublie surtout pas le dossier qualité :p

Arthur Starck
14 février 2017

Je suis dessus! ?

Joséphine Cttl
14 février 2017

tout doux !

Toon le Minihobbit
14 février 2017

Perrine Wentz

Corinne Lupter
14 février 2017

Cool ma belle, tu me remplaces

Amélie Piron
14 février 2017

Bérénice Béasse

Bérénice Béasse
14 février 2017

Merci Me Piron

Victoire Delattre
14 février 2017

Philippine

Apolline Jubin
14 février 2017

M-Astrid, prends en de la graine pour soigner mes escarres de quand je porte un sac à dos

Philippine Deleplanque
14 février 2017

Cimer

Victoire Delattre
14 février 2017

Je pense à tes escarres !

Léa Giuseppi
15 février 2017

Yoann Rennes

Aurélie Le Leuch
15 février 2017

Je suis

Elodie Audouy
16 février 2017

Il va falloir serieusement se mettre a penser a lutter contre les prejugés….
Le lavage de cerveau de l’ifsi a bien fonctionné on dirait…

Emilie Shg
17 février 2017

Meghann Rolin

Meghann Rolin
17 février 2017

Ah merciiiii ❤

Gé Gé
17 février 2017

Il est important de rappeler aux collegue ce qu’est le stade 1 car pour beaucoup le stade 1 est la phlyctene…
Je donne des formations dans mon etablissement sur les escarres prevention et traitement. Il est important de former les collegues et de faire un bon binôme ide/as

Justine Kempf
1 mars 2017

Camille Gachot

Eva Plume
2 mars 2017

Déborah Ta

Evelyne Leger Carrara
2 mars 2017

Tout à fait d accord , si les soignants sont reactifs, pas d escarres .Faut il qu on nous en donne les moyens.En 11 ans d EHPAD zero escarres sauf ceux récupérés des hôpitaux. Dommage.

Pierre Sylvie Leygonie
2 mars 2017

Le seul traitement anti escarres reste l huile de coude des soignants ………

Muriel Bouzigon
2 mars 2017

Caro Koikoi ,Sonia Mariuzzo, article intéressant à lire !

Maryse Bodinier
2 mars 2017

oui mais les changements de position fréquents sont faits aussi selon la charge de travail avec peu de personnel ,pas simple mais on y arrive

Delphine Lichty
2 mars 2017

Barbara Lichty’

Elise Bouvier
3 mars 2017

A l arrivé du patient en ehpad on fait un norton puis quinze jours après….une ide, cinq As le matin trois le soir pour 80 résidents…j aime autant vous dire qu on chôme pas…Et bien les escarres c est souvent suite à une hospitalisation ou fin de vie….je ne néglige aucun travail à quelque endroit…Toujours est il que pour les escarres… c est surtout un travail d équipe et une volonté d y parvenir….

Sandrine Gaubert
31 mars 2017

Marielle Plt

Marielle Plt
31 mars 2017

Un jour je créerais des protocoles … c’est l’ambition de ma carrière

Marion Ducrocq
31 mars 2017

Maryline Bievelez Viorica Iordan Fatima Ben Ali Rachel Sarah

Patricia Parisot-beluche
1 avril 2017

Maxym Parisot

Léa Gonzalez
1 avril 2017

Géraldine Broquet

Yoann Adn
2 avril 2017

Yoann Adn

Julianne Fosse
2 avril 2017

Céline Delattre hé hé je participe à ma manière

Céline Delattre
2 avril 2017

Super merci

Mg Bais
2 avril 2017

Bonjour. C’est possible d’en savoir un peu plus sur votre service svp?

Marion Kessler Mballa
2 avril 2017

Céline Alabouvette!

Céline Alabouvette
3 avril 2017

Et ui c exactement sa ?

Prisci Prisci
3 avril 2017

En mp

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