Derrière les murs de l'urgence

Rédaction ActuSoins
24 février 2017 @ 14 h 59 min

Loin du tumulte des grands services hospitaliers, les urgences de la polyclinique Bordeaux Nord accueillent 130 patients chaque jour. Cette unité de soins est confrontée aux mêmes problématiques que les plus grands et étouffe sous le poids des admissions.
Entre détente et coup de pression, la vie du personnel soignant est un « grand huit » rempli d’espoirs et d’inquiétudes.

les urgences de la polyclinique Bordeaux Nord

Il est 6h et la nuit est encore présente à la porte des urgences. Tout est calme ce matin. Quelques habitués viennent se faire dialyser, les patients se réveillent et les équipes de jour prennent les informations sur ceux restés la nuit.

 

Ici, entre 90 et 150 personnes sont admises chaque jour. Des patients douloureux, inquiets, en détresse, qui s’énervent parfois contre l’attente et le sentiment d’être oubliés par les équipes, avant de ressortir soignés, apaisés et réconfortés.

Douleurs thoraciques, malaises ou simple bobos du quotidien, les équipes soignantes se relaient jour et nuit et doivent jongler entre tous les types de population. Environ 90 % des admissions concernent des patients ne nécessitant pas une prise en charge en urgence. Enfants, personnes âgés, touristes ou encore sans-abris, chaque admission est cependant traitée avec le même égard et la même patience.

La polyclinique étant située entre deux quartiers sensibles de la métropole bordelaise, les équipes sont également confrontées à des populations violentes, victimes de rixes ou d’affrontement à coups de barre de fer ou de couteau.

Entre santé et social, leur passion sauve.

Textes et photos : Constant Formé-Bècherat/Hans Lucas
Reportage paru dans ActuSoins magazine

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7 réactions

Olivier Roxiviel
25 février 2017

130? on tourne à minimum 170

Nicolas Roche
25 février 2017

entre détente et coup de pression … c’est vrai qu’ils ne doivent pas s occupé de ceux arriver en 1er .. en attendant les autres ….. Un petit tour au jaccuzi cacher en salle de pause … quand ils ont le temps d’y aller !!

Cécilia MisspasAimable
25 février 2017

Ils sont trop forts.. !!
après faut l’effectif.. médecins et paramédicaux..

Olivier Roxiviel
25 février 2017

On l’a moyennement niveau paramed :p

Clemence Pelegrin
25 février 2017

Ns 250

Sophie Petit
25 février 2017

pour certains c’est peu mais il faut contextualiser les moyens humains, matériels de ces urgences et la place. C’est comme si on comparer 20 personnes dans un immeuble de 3 étages et 20 personnes dans une caravane

Sandy Dounette
25 février 2017

Emeline Deffe

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