Soigner en prison : Une difficile cohabitation

Emilie LAY
21 mars 2017 @ 15 h 38 min

Le rôle des infirmières, premier contact des détenus avec les soignants, est primordial. Mais la cohabitation entre la Justice et la Santé, reste un point épineux, même si la qualité des soins s’est améliorée depuis la loi de séparation entre ces deux institutions, il y a 22 ans.

Katia, infirmière et Florence, médecin s'apprêtent à visiter les détenus au quartier disciplinaire le mitard

© E.Lay. Katia, infirmière et Florence, médecin s’apprêtent à visiter les détenus au quartier disciplinaire le mitard

On pourrait se croire dans une banale salle de soins, si ce n’est la clameur lointaine des détenus et le crépitement des talkies-walkies. Au-delà de la fenêtre inondée de soleil, un mur coiffé de barbelés barre l’horizon. Le brassard du tensiomètre au bras et la mine pâle, Marco* vient de passer sa première nuit en prison. Du haut de ses 27 ans, il a l’air d’un gosse apeuré. « Tout s’écroule, remarque Sylvie, infirmière à l’UCSA (unité de consultation et de soins ambulatoires) de la maison d’arrêt de Bois d’Arcy (78). D’autres pleurent, sont apathiques ou agressifs. »

Les infirmiers sont le premier contact des détenus avec l’unité sanitaire. 48 heures au plus tard après l’incarcération, ces derniers bénéficient d’un bilan complet. Un moment privilégié pour installer une relation de confiance. Antécédents médicaux, psychiatriques, radio dentaire, dépistages… Tout est passé en revue, avant que le médecin les reçoive. Ces patients ont droit à la même prise en charge que tout citoyen.

Outre les maisons d’arrêt, comme celle de Bois d’Arcy, où sont enfermés les personnes en attente de procès et les condamnés à des peines inférieures à deux ans, les soignants exercent en établissements pour longues peines, tels que les centres de détention. Ils s’y répartissent entre UCSA – pour les soins somatiques – et SMPR (service médico-psychologique régional) pour les soins psychiques. Des psychologues, des professionnels paramédicaux (kinésithérapeutes, psychomotriciens…) et des médecins spécialistes (dentiste, infectiologue…) y interviennent ponctuellement.

©Natacha Soury. Ce détenu, qui souffre des cervicales – l’état du matelas n’y est pas pour rien -, n’a toujours pas passé de radio : « J’ai refusé d’y aller car on est trop entassés dans le camion qui nous conduit à la maison d’arrêt voisine ».

Les unités sanitaires sont par ailleurs organisées en trois niveaux. Les soins ambulatoires et les hôpitaux de jour psychiatrie sont implantés dans les murs des prisons. Troisième niveau, hors des murs, des UHSI et des UHSA (unité hospitalière sécurisée interrégionale, et spécialement aménagée, pour la psychiatrie) dédiées aux hospitalisations programmées, ont été progressivement créées depuis une dizaine d’années à l’hôpital.

Entre le détenu et le soignant, le surveillant

Centre de détention de Nantes. Brigitte parcourt d’un pas rapide le dédale de couloirs, de grilles et d’escaliers. A peine plus larges qu’un homme, les portes des cellules s’ouvrent sur une odeur indistincte de renfermé et de tabac froid. Accompagnée d’un surveillant, l’infirmière de l’UCSA distribue leurs traitements aux détenus placés à l’isolement et au quartier disciplinaire. Sans jamais se départir de sa bonne humeur.

Les infirmières assurent aussi des consultations, sans les gardiens cette fois. Afin de canaliser le flux des consultations et de responsabiliser les détenus, les patients doivent d’abord écrire ou utiliser le biais de dessins, car 10 % des détenus sont illettrés, et déposer leurs lettres dans des boîtes placées en détention.

l'infirmière distribue les médicaments à la porte des cellules, toujours sous l'oeil du surveillant.

© Natacha Soury. Au quartier disciplinaire (centre de rétention de Nantes) où les détenus sont confinés, l’infirmière distribue les médicaments à la porte des cellules, toujours sous l’oeil du surveillant. L’occasion aussi de vérifier qu’ils vont bien. Ces visites, minutées sont très attendues par les patients.

Mais chaque jour, plusieurs renoncent à leur rendez-vous ou ne peuvent s’y rendre. Entre le détenu et le soignant, il y a en effet deux intermédiaires – les surveillants de l’unité sanitaire et ceux des étages – et la concurrence des activités de la prison : parloirs, douches, ateliers, cour de promenade… Dans un contexte de sous effectif chronique des surveillants et de surpopulation en maison d’arrêt, où les détenus sont enfermés en cellule 22 heures sur 24, les consultations sont difficiles à organiser.

Administration pénitentiaire et santé sont indépendantes depuis la loi de 1994 qui a confié aux hôpitaux les missions de soins et de prévention. Les soignants sont volontaires sur ces postes et salariés de l’hôpital de proximité. Mais l’organisation des soins « reste tributaire de celle de la pénitentiaire et de ses horaires », conclut Marie-Laure, infirmière à l’UCSA de Bois d’Arcy.

Santé et prison : le choc des cultures

La santé croise sans cesse les contraintes sécuritaires de cette administration. « Nous avons des regards et des orientations totalement différents », note Sarah, infirmière au SMPR de la prison des Baumettes, à Marseille. En cas d’urgence vitale, l’évacuation par le Samu est rapide. « Sinon, on doit parfois se bagarrer », lorsqu’un patient a besoin d’un examen complémentaire ou d’une consultation spécialisée dans un service classique de l’hôpital. Car toute extraction comporte un risque d’évasion.

A l'accueil des patients, un détenu vérifie sa prescription avec les infirmières

©Natacha Soury. A l’accueil des patients, un détenu vérifie sa prescription avec les infirmières. Ces allées et venues se font par secteurs, sous surveillance. Aucun prénom ne figure sur les étiquettes des bouses, pour des raisons de sécurité.

Pour les coordonner, secrétaires médicales et infirmières jonglent entre la prescription du médecin, le bon vouloir de la prison, les disponibilités de l’hôpital et des surveillants pénitentiaires affectés aux escortes, voire de la police.

Ce choc des cultures professionnelles s’exprime aussi dans la difficulté à préserver le secret médical. Comment évoquer le mal-être d’un détenu, ou une maladie contagieuse qui nécessite aussi de traiter le codétenu ? Transmettre la juste dose d’information requiert une éthique solide.

Omniprésents, les surveillants sont les premiers interlocuteurs des détenus. Mais leurs grilles de lecture divergent. « Il arrive que nous ignorions des trucs graves, tel un détenu qui se cloitre dans sa cellule et ne se nourrit plus. On ne nous signale que ceux qui sont agités », regrette Sarah.

D’un autre côté, les gardiens sont placés dans des situations qui les dépassent ou les effraient. « Le VIH les fait flipper. Et ils sont très ennuyés par la maladie mentale et le risque suicidaire, qu’ils ont à gérer en détention… Je comprends leurs questions. J’essaye de leur donner des clefs de compréhension, sans indiquer le diagnostic. C’est subtil. Globalement, nous devons mener un travail pédagogique. »

Travailler enfermé

Pause café. Après des moments parfois stressants, la détente pour les infirmières

©Natacha Soury. Pause café. Après des moments parfois stressants, la détente pour les soignants.

Une soudaine agitation naît à l’entrée de l’UCSA de Bois d’Arcy. Des invectives fusent. Une surveillante appelle du renfort. L’incident est vite contenu. « Les détenus sont intolérants à la frustration », commente Marie-Laure, infirmière. Sécurité oblige, les soignants sont souvent équipés d’alarmes. Ils veillent à ne laisser traîner aucun instrument. « Nos patients sont filous : il est arrivé que l’on nous pique de l’alcool à 90° ».

Les prisons sont des huis-clos où tout s’exacerbe. Le bruit, la tension permanente, l’instabilité des humeurs et la pression des patients finit par éprouver les soignants. « Ils nous demandent d’être toujours présents et dans l’empathie. On donne énormément et on se vide un peu », raconte Mathieu, infirmier dans l’UHSA de l’hôpital Paul Guiraud de Villejuif (94). Les groupes d’analyse des pratiques, la solidarité des équipes et des sas de décompression – dans et hors les murs – se révèlent indispensables.

 Emilie Lay

Actusoins magazine infirmierCet article est le premier volet du dossier « Soigner en prison » paru dans le numéro 21 d’ActuSoins (Juin/Juillet/Août 2016). 

 Pour recevoir chez vous (trimestriel), c’est ICI

 

Karim*, incarcéré à Bois d’Arcy

Libérable en août, ce détenu souffre d’une entorse grave de la cheville. « Je suis tombé dans l’escalier de l’UCSA alors que je me dépêchais d’aller au sport à cause des blocages. » En effet, dès qu’un groupe de détenus circule en maison d’arrêt, les autres mouvements s’interrompent, pour prévenir les émeutes.

« Je ne sais pas combien de temps je vais rester comme ça. On m’a dit que cela allait être long. Cela m’inquiète… » Il jette un regard las sur son attelle. La douleur, ça me tue. Je dors mal, j’ai perdu plusieurs kilos en trois semaines. Sur mes béquilles, j’arrive au moins 10 minutes en retard aux parloirs. »

J’effectue des démarches auprès d’un employeur, en vue de ma sortie, mais cette entorse me pénalise. On me laisserait sortir pour faire quoi ? ». Depuis notre venue, Karim a finalement obtenu sa remise de peine.

Sarah, infirmière aux Baumettes : « place au dialogue »

Dans l’unité d’hospitalisation de psychiatrie des Baumettes (Marseille), encore située au sein des murs de la prison, Sarah, infirmière de nuit, a retrouvé du calme et du sens. « Quand je délivrais la méthadone en détention, je passais mon temps à apaiser des patients, menacés par les codétenus dans une cellule de 9 m². On donnait des anxiolytiques, au lieu de travailler sur l’addiction. Il me semblait n’être là que pour colmater les brèches ouvertes par la prison. » Pour supprimer la souffrance psychique, l’infirmière consacre désormais beaucoup de temps à discuter au fenestron avec ses patients.

En dépit de ses exigences, l’exercice en milieu carcéral accorde une large place au dialogue. Il confronte à une « altérité enrichissante. On y réalise aussi que tout un chacun peut dérailler à un moment de sa vie. En obligeant à de l’ouverture et de la bienveillance envers n’importe qui, le soin rend le soignant meilleur. »

 * Les prénoms ont été changés

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128 réactions

Marjorie Carette
22 mars 2017

Lolo Hu-Lys

Manon Lefebvre
22 mars 2017

FannouchKa Ldcq

Jordan Fradin
22 mars 2017

Juliette pour ta maman 🙂

Lilie Wanecque
22 mars 2017

Adeline H-core

Téo CouRant
22 mars 2017

Gauthier Dembreville

Orélie Chopineaux
22 mars 2017

Oror

Lélia Bréch
22 mars 2017

Annabelle Fayard

Magaly Fmt
22 mars 2017

Mégane Dfr

Leytissiou Laetitia
22 mars 2017

Bonnie Brun

Fanny Legrand Desbois
22 mars 2017

Souvenirs de stage, n’est ce pas Alexandra?

Marion Lafleche
22 mars 2017

Amélie Langlois-Muzzin

Youcef Nehari
22 mars 2017

Catherine Delaveau

Stéphanie Giacci
22 mars 2017

Nicolas Giacci Mégane Muller j’en garde des sacre souvenirs…

Farah Bth
22 mars 2017

Jeanne Rolland pour ton TFE

Alisson Frt
22 mars 2017

Elodie meme si c’est peut etre un peu tard ^^

Amélie Langlois-Muzzin
22 mars 2017

Oui je l ai vu aussi 🙂 trop mimi d avoir pensé a moi 🙂

Adeline H-core
22 mars 2017

Merci ☺

Mégane Dfr
22 mars 2017

Ahahahahaha ça fait bizzzzzard ?

Elodie Estrb
22 mars 2017

Toujours intéressant de le lire ?

Astrid Alix Cmpr
22 mars 2017

Marina Castex

Mélaniie Lucas
22 mars 2017

Jaurais trop aimer ! Si javais ete jusquau bout de mon diplome dinfirmiere!

Julie Lefeuvre
22 mars 2017

Anaïs Jouanny

Mélanie Pierre-Auguste
22 mars 2017

Victoria Lambotin ca pourrais peut etre t interessé..

Carole Pilonski
22 mars 2017

Aide soignante en psychiatrie carcéral c est posible?

Mélaniie Lucas
22 mars 2017

Ah bon? Oh ba vous mapprenez quelques choses lol

Carole Pilonski
22 mars 2017

Oui cherchez s il y a un uhsa dans votre coin moi j y travaille et c est très intéressant

Valerie Bouchet
22 mars 2017

Sofie

Mélaniie Lucas
22 mars 2017

Merci beaucoup

Carole Pilonski
22 mars 2017

De rien ?

Victoria Lambotin
22 mars 2017

Ouiii ✌? merci ma poule

Castex Marina
22 mars 2017

Oh merci!!!!!!!!!! Je vais le lire ca risque d’etre tres interessant pour mon memoire!!! Merci!!!!

Astrid Alix Cmpr
22 mars 2017

Pas de quoi,j avais pensé à toi en le voyant 😉

Castex Marina
22 mars 2017

Je viens de le lire, interessant, certains temoignages ressemblent a mes entretiens c’est chouette!!! Merciiiiiiiiii

Mélanie Ouzar
22 mars 2017

Carole Roux !!!!!!

Castex Marina
22 mars 2017

?

Carole Roux
22 mars 2017

Merci

Emilie Kh
22 mars 2017

Angelique

Chloé Orsini
22 mars 2017

Matthieu

Matthieu Coilot
22 mars 2017

Je vais lire ca !

Romane Anelli
22 mars 2017

Audrey

Annick Hard
22 mars 2017

Bravo à tout le personnel soignant….

Léa Da Silva
22 mars 2017

Guillaume Hotelier ça peut être intéressant pour toi

Yohan Grzeskowiak
22 mars 2017

Guillaume Hotelier ca peut être intéressant pour toi

Léa Da Silva
22 mars 2017

Yohan Grzeskowiak t’es un gamin

Sarah Gomis
22 mars 2017

Marie Patural

Yohan Grzeskowiak
22 mars 2017

Léa Da Silva t’es une gamine

Léa Da Silva
22 mars 2017

Mdr tu me fatigues

Guillaume Hotelier
22 mars 2017

À part ça il est sympa l’article cimer

Laura Renaudat
22 mars 2017

Carole Roux

DouNia EB
22 mars 2017

Laura Bertranda

Pauline Glt Dug
22 mars 2017

Jessica Carretero

Carole Roux
22 mars 2017

Vous êtes des chats !

Mathilde Alexandre
22 mars 2017

Justine Dufour

Marie Patural
22 mars 2017

Fingers crossed…

Baboonouss Turpino
22 mars 2017

Malaury Houppeaux

Malaury Houppeaux
22 mars 2017

? merci babeth !!

Alexandra Vittori
22 mars 2017

Oui très bons souvenirs ! Mon commentaire peut paraître bizarre pour certains ! Mais nous nous comprenons ?

Eliz Boutteau
22 mars 2017

Clémentine Soufflet si Ca t’interesse 🙂

Alexandra Vittori
22 mars 2017

Les unités de soins sont rattachées au centre hospitalier et il n’y a pas d’aide soignante à ma connaissance. Ceux sont des unités de consultations et petits soins, il n’existe plus d’hôpitaux dans les prisons depuis les débuts des années 90 de mémoire . Il existe des services pour les détenus dans les CHU.

Kévin Leduc
22 mars 2017

Ophélie Joube

Sofie Ferrier
22 mars 2017

merci!! Marion Flohr pour ton mfe

Marion Van Espen
22 mars 2017

Corinne Beaufils ca peut t’intéresser .

J'anne Doe
22 mars 2017

il y a tjs l’hôpital de Fresnes , certes bcou de service ont fermé la bas mais il est tjs là et ouverte 😉

Corinne Beaufils
22 mars 2017

Merci Marion, je vais lire ça !

Marine Recaldini
22 mars 2017

Jay Beard Brl

Marion Flohr
22 mars 2017

Merci ma soso !!! ❤

Valerie Bouchet
22 mars 2017

Putain je suis trop con j’ai pensé à la Sophie et pas à toi ! Pardon Mimi’ !

Marion Flohr
22 mars 2017

Mais cest pas grave Nath !! En tout cas merci !!! Je vais le lire ?❤

Ingrid Joyeau
22 mars 2017

Marianne

Lauren François
22 mars 2017

Mélanie ☺☺

Gé Gé
22 mars 2017

Mari Nah

Nini Nini
22 mars 2017

Je ne pourrai jamais y bosser

Julie M. Tancrédi
22 mars 2017

LaLou Lalou Véro Véro les filles, on parle enfin de nous! #inf’enprison on existe!!!!!!!!

Charlotte Roguier
22 mars 2017

Léa Martin

Julie M. Tancrédi
22 mars 2017

Larenarde Dejanau

Melvin Laval
22 mars 2017

Philippe Macquer

Céline Cotten
22 mars 2017

Nadège Gb

Caroline Gt
22 mars 2017

Maa Rina

Léa Martin
22 mars 2017

Merci chachou

Laetitia Vuchot
22 mars 2017

Enfin on parle de nous…merci!!!!

Maa Rina
22 mars 2017

Super article ?. Qui retrace pas mal notre quotidien, et notre invisibilité de la société, et toutes ses limites ??

Chloe Mathea Poli
22 mars 2017

Milena Petite

Marion Tuffiere
22 mars 2017

Coco L’Asticot

Philippe Macquer
22 mars 2017

Je m’y verrai bien ?

Nadège Gb
23 mars 2017

❤️

Sarah Cannizzo
23 mars 2017

Cyndie Bruchon

Cyndie Bruchon
23 mars 2017

Merciii

Sab Chabinela Raimbert Peyronnet
23 mars 2017

Chez nous nous avons 2 aides soignants étant donné que la population carcérale est vieillissante et nous sommes une unité sanitaire pas un uhsa.

Delphine Bj
23 mars 2017

On devrait faire un comité ??

Marion Huber
23 mars 2017

Charlyne Canciani

LaLou Lalou
23 mars 2017

Comme quoi on existe aussi ! ! ! Enfin un article qui nous concerne !

Etienne Bazot
23 mars 2017

Elo Lcz

Elo Lcz
23 mars 2017

Ooooh trop cool jvai lire ca pendà notre amphi de merde 😛 merci

Anaëlle Petit
23 mars 2017

Alicia Messagé tient ça te concerne un peu en ce moment

Enirak Dlogni Dravap
23 mars 2017

Je suis en UHSA et nous avons des aides soignant (e)s.

Marie Capiaux
23 mars 2017

Lola Marton Raby

Lola Marton Raby
23 mars 2017

Haahaa la dame à droite c’est la maman de ma copine ? Et je le connais cet article Merci ma marie ?

Nad Djib
23 mars 2017

Au Rore

Marie Maya
23 mars 2017

Sophie Llt

Castex Marina
23 mars 2017

Merci ma belle ?

Elise Dubois
23 mars 2017

Gwen Aëlle

Aymeric Antoine
23 mars 2017

Corinne Guillerme

Andrea Tisserand
23 mars 2017

Alexandra Coppola

Mélanie Lecocq
23 mars 2017

oh ma petite francoise a pensé a moi 🙂 <3

Isabelle Alaplantive
23 mars 2017

Gaelle Carru ça peut t’interesser

Anne Prim
23 mars 2017

Christelle 😉

Alicia Messagé
23 mars 2017

Haha merci ! ?

Marianne Rolland
23 mars 2017

Intéressant cet article !
Mais je ne suis plus si sur de vouloir y travailler finalement ?

Philippe Macquer
23 mars 2017

Je vais a l’UCSA de Muret pour le pré-pro ?

Christelle Clavé
23 mars 2017

Merci poulette ! ??

Ludivine Humbert
23 mars 2017

Mp LaLou Lalou Julie M. Tancrédi

Louise Diot
23 mars 2017

Bwaaaaa je veux y retourner !!!!!

Gaelle Carru
23 mars 2017

Merci beaucoup je vais regarder

Nathalie Granozio
23 mars 2017

Médina Hachemi Céline Charly et en cas ils airaient pas pu publier ça quand on avait notre travail de groupe a faire l année dernière lol

Myriam Sandra
23 mars 2017

Elodie Morel

Maud J-p Ddt-Gnt
23 mars 2017

Maxime T-Mann

سيلين جوجة بربرس
23 mars 2017

Bien sûr que vous existez !! Et vous êtes remarquables.. j’adorais travaillez avec vous.. Bravo !

Solene Humblot
24 mars 2017

Lucie Dumoux

Médina Hachemi
24 mars 2017

Mdr sérieux ?

Céline Charly
24 mars 2017

On est trop en avance c’est pour ça ?

Anaïs Sourdin
24 mars 2017

Laetitia Le Borgne ça me rappelle notre première journée ensemble mdr

Leila Prtr
24 mars 2017

Charlène Muy garde les doc intéressants ça pourrait servir..

Delphine Bj
24 mars 2017

D ailleurs j ai une questions pour ceux qui travaillent en smpr ambulatoire ! Qui fait les week enfin de garde ? Comment ça se passe chez vous? Nous on alterne une fois un ide ucsa l autre fois un ide smpr pour gérer seul les soins et traitements de 8h à 13 h de la prison et vous?

Julie M. Tancrédi
24 mars 2017

Chez nous c’est une ide smpr et une ucsa de 8h à 12h15 ms on travaille dans les mêmes locaux, l’infirmerie est commune aux 2équipes

Julie M. Tancrédi
24 mars 2017

Rien reçu Ludivine Humbert

Delphine Bj
24 mars 2017

Merci pour la réponse pareil pour nous dans.notre campagne on travaille dans le même service que l ucsa mais le we in est seul !on travaille à l étroit! ??

Delphine Bj
24 mars 2017

Désolée larenarde pour y travailler chez nous pas de lit d hospit par contre sur l autre smpr de notre pôle il y a des lits d hospitalisation

Axelle Samson
24 mars 2017

Michael Galvez apprend le truc par coeur ou relie le PowerPoint

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