Alors qu’une revalorisation salariale avait été actée pour les Infirmiers anesthésistes sous Marisol Touraine, cette mesure n’a jamais été publiée au Journal Officiel. Les IADE s’offusquent et demandent des comptes à la nouvelle ministre de la santé.

“Amertume et colère“. Deux mots que Simon Taland, secrétaire général du SNIA répète à plusieurs reprises pendant l’entretien.
Il faut dire que les Infirmiers anesthésistes se sentent trahis. Il y a quelques mois, ils avaient obtenu la promesse d’une faible revalorisation salariale. Octroi d’une nouvelle bonification indiciaire de 15 points et augmentation de leur prime spécifique IADE à 180 euros brut mensuel (actuellement, cette prime s’élève à 120 euros). Seuls les syndicats Unsa et CFDT avaient signé l’accord, les autres le jugeant insuffisant s’étaient résolus – faute de mieux – à s’y contraindre.
“C’était nettement insuffisant, mais c’était déjà ça“, explique Simond Taland. ” Mais aujourd’hui, nous constatons que le texte n’est jamais paru au Journal Officiel. Il devait pourtant être mis en application depuis le 1er juillet“, ajoute-t-il.
Des contre-parties données contre cette revalorisation non effective
Le problème, pour les Infirmiers anesthésistes, c’est qu’ils avaient accepté des contre-parties pour bénéficier de cette revalorisation. “On a accepté de nouvelles missions, notamment les transports infirmiers inter-hospitaliers de patients lourds. C’était une façon de montrer que l’on était volontaristes. Or, aujourd’hui, nous avons l’impression de nous être fait avoir“, martèle-t-il.
LesInfirmiers anesthésistes avaient demandé cette revalorisation pour s’aligner sur les salaires dans la fonction publique hospitalière. Niveau de diplôme, contraintes et responsabilités : ils s’estiment lésés par rapport aux autres agents.
“On a fait une étude au sein de la fonction publique qui montrait que vis-à-vis des autres professions masters de la fonction publique, on était largement sous-payés, tout comme tous les infirmiers d’ailleurs“, note-t-il.
A présent, les IADE espèrent que Agnès Buzyn, actuelle ministre des solidarités et de la santé va réouvrir le volet financier. “Elle nous envoie vers la DGOS, qui nous répond pas. Nous avons peur de tout devoir recommencer, et c’est vraiment vécu comme quelque chose de vexatoire“, souligne Simon Taland.
Une situation mal vécue, d’autant que, par ailleurs, le gouvernement a annoncé le gel du point d’indice ainsi que la suppression – la mesure sera votée au Parlement – du jour de carence pour les fonctionnaires.
“On laisse au gouvernement le temps de s’installer et de mettre en place des arbitrages. Si l’on voit qu’on n’a pas de réponse rapide, nous n’en resterons pas là“, explique, amer, Simon Taland. Et d’annoncer un mouvement d’ampleur à prévoir si la situation persiste…
M.S
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Amélie Sebillaud ça sert à rien ce que tu as fait 🙂
Vincent Jordan
Et pour les AS c’est pour quand !?
Revalorisation des soignant simplement. ..
Jonathan Halloin
Ça ne fait que commencer !! Il ne tiendra pas ses promesses, cst couru d’avance
Une revalorisation pour toutes les infirmières et infirmiers….
Moi ce qui m etonne c est que cela vous surprenne encore….
Fallait pas voter Macron
Marisol Touraine toujours aussi nulle y compris post mortem…
Du pipeau !!
Étonnant !