L’Humanitude, pour un soin à hauteur d’Homme

Ariane Puccini
4 octobre 2017 @ 13 h 00 min

L’humanitude, cette méthode de soins, née dans les années 80 aux Etats-Unis et développée en France depuis les années 90, conquiert de plus en plus d’Ehpad à travers l’Hexagone. Prônant l’humanisation de la relation avec le patient, la méthode bouleverse quelques pratiques des soignants, pour leur plus grand bien, semble-t-il. Récits recueillis auprès de deux établissements.

 

Céline Gourgousse, infirmière à l"Ehpad du Hameau de la Pelou

© Ariane Puccini. Céline Gourgousse, infirmière à l »Ehpad du Hameau de la Pelou, auprès d’une résidente.

Pour Claude Pinault, les petits déjeuners étaient toujours les mêmes : café et tartines sans beurre, à la confiture d’abricot. De quoi satisfaire une gourmandise obsessionnelle ? Pas vraiment. Il s’agissait plutôt de celle de son infirmière alors qu’il était atteint du syndrome Guillain-Barré. Chaque jour, elle lui apportait, croyant bien faire, ses tartines préférées, calquant sur son patient ses propres goûts. Cette anecdote extraite de l’ouvrage de cet ancien malade*, Rosette Marescotti aime l’évoquer pour expliquer ce que l’Humanitude veut combattre : l’oubli de l’individu derrière le patient.

Cette méthode de soins née aux USA dans les années 80 défend que « chacun est considéré comme quelqu’un d’autonome, à vie, en mesure de faire ses choix », résume Rosette Marescotti. « Un hémiplégique, c’est d’abord un hémi-valide. Chacun est en mesure de savoir ce qui est bon pour soi, même s’il n’a pas la capacité de l’exprimer », poursuit-elle. Cris, mouvements, battements de cils, le soignant doit alors être attentif aux signes donnés par le patient.

« L’Humanitude s’interroge sur la définition de la personne, c’est aussi une philosophie du lien », ajoute Rosette Marescotti. Regards appuyés à la hauteur du patient, contacts physiques, paroles bienveillantes constituent les bases de la méthode ainsi que les « trois piliers relationnels » qui élèvent chacun au statut d’Homme, qui permet de se sentir « humain parmi les humains ». Rosette Marescotti et Yves Gineste, deux anciens professeurs d’éducation physique, se sont fait les ambassadeurs en France de la méthode, dès 1995, après que le gériatre Lucien Mias l’ait introduite en 1989. Aujourd’hui, la méthode de soins Humanitude est mise en place dans 200 établissements (EHPAD, CCAS ou SSIAD) à travers la France.

Une cohérence dans l’équipe

Première étape dans la mise en place de la méthode : la formation dispensée par l’Institut Gineste-Marescotti. A l’Ehpad du Hameau de la Pelou, à Créon, près de Bordeaux, toute l’équipe, du personnel administratif aux cuisiniers, en passant par les soignants, bien sûr, tous ont été formés en 2007 pendant quatre jours. Il en allait de la « cohérence » dans la démarche, voulue par la directrice de l’époque qui a souhaité que l’Humanitude fasse son entrée dans l’Ehpad.

Si le personnel de cet établissement girondin était plutôt favorable à cette formation qui traitait de la « bientraitance », il n’en était pas de même dans l’Ehpad Bon Air, à Combo-les-Bains, établissement situé dans les Pyrénées Atlantiques. « Il y a avait au départ quelques collègues réticents », raconte Séverine Limouzin, infirmière coordinatrice de l’Ehpad. La remise en question de leur pratique n’a pas été au début bien perçue. Puis, en 2013, le premier groupe de soignants de cet Ehpad du Pays basque bénéficie de la formation et très vite l’infirmière constate « une contamination positive » : les gestes et réflexes appris en formation se diffusent auprès des soignants qui ne sont pas encore formés.

>> LIRE AUSSI – Simulation du vieillissement : une formation en faveur de la bientraitance >>

La règle des « Toc-toc-toc », un des apprentissages incontournables de la formation, devient rapidement une habitude dans l’équipe : le personnel ne s’autorise plus à entrer dans la chambre des résidents sans avoir frappé trois fois à la porte, même si ceux-ci ne sont pas en mesure de répondre. « Cela permet de les prévenir de notre arrivée, il n’y a pas d’effet de surprise », explique Maguette Malabat, infirmière à l’Ehpad Bon Air. « Ce geste permet de préserver l’individu dans le collectif », observe Nathalie Vignau, cadre de santé à l’Ehpad du Hameau de la Pelou, en Gironde.

Plaisir pour tous

Avec la méthode Humanitude, la toilette, qui peut parfois être source de tension, est revue. Pour chaque nouveau résident, une première toilette évaluative est réalisée à deux soignants : le « maître » qui exécute le geste, et le « furtif », qui a pour rôle de faire diversion. A eux deux, ils évaluent l’autonomie du résident – quels gestes est-il encore en mesure de réaliser lui-même, la toilette a-t-elle été réalisée au lit ? -, mais aussi les moyens de rendre ce moment plus agréable pour le résident. Cela comprend les sujets de discussion favoris, les préférences du patient pendant la toilette,…

« Nous travaillons sur le plaisir », explique Céline Gourgousse, infirmière au Hameau de la Pelou. Pendant ce moment, les discussions s’enchaînent, les yeux dans les yeux, accompagnées de gestes tactiles. Les informations glanées sont consignées sur une fiche mise à disposition de l’équipe de soignants.

Une règle prime lors de la toilette : elle ne doit jamais être forcée. « Si le résident s’y oppose, le soin est reporté, quitte à repasser dix fois dans la chambre », poursuit Céline Gourgousse. Une perte de temps ? Pas sûr : « Nous ne perdons pas dix minutes à essayer de convaincre la personne, il n’y a plus cette perte de temps et d’énergie. Les actes sont ainsi plus fluides et coulants », considère Nathalie Vignau. « Lorsque le patient refuse la toilette, je ne me sens pas en situation d’échec », ajoute Céline Gourgousse.

L’importance de la gestuelle

Les gestes, une main posée sur le bras, une embrassade, sont même encouragés à être tendres. Mais pas question de forcer sa nature : « nous ne sommes pas tous égaux face à l’émotion, à l’idée de prendre quelqu’un dans les bras, observe Séverine Limouzin, infirmière coordinatrice dans l’Ephad Bon Air. Il est important de mettre du sens dans ce geste. » Autre principe fondateur de l’Humanitude : « verticaliser » les résidents, leur permettre de regagner la station debout, propre à l’Homme. Au début, cela demande plus de temps et d’engagement », convient Séverine Limouzin. Mais au final, le bilan et le temps nécessaire pour l’application des principes de la méthode sont positifs.

« Cela donne un sens à nos gestes et tout le monde est content », assure Céline Gourgousse. Selon une étude de la Méthode de soin dans une Unité spécifique Alzheimer, la consommation de neuroleptiques a pu être réduite de 78,54 % et le bien-être des résidents de 209 %. Après la formation, la méthode défendue par Yves Gineste et Rosette Marescotti semble évidente. « Il y a beaucoup de bon sens, relève Séverine Limouzin. Il est impossible, une fois la méthode adoptée, de revenir en arrière ». Et Nathalie Vignau d’affirmer : « Humanitude a conforté notre démarche et notre approche. »

Ariane Puccini

*Le Syndrome du bocal, Claude Pinault, Editions Buchet Chastel, 346 pages, 21,30€.

Pour aller plus loin : les formations en bientraitance humanitude

 

Actusoins magazine pour infirmier infirmière hospitalière et libéraleCet article est initialement paru dans le n°23 (dec 2016) d’ ActuSoins Magazine.

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70 réactions

Isa Boeri
4 octobre 2017

Ce n’est pas trop dans l’air du temps ! !!! A l’hôpital

Daniel Brunet
4 octobre 2017

Si les « moyens » sont donnés, oui – Sinon, je « m’adapte » !

Veronique Le Gall
4 octobre 2017

C’est une notion totalement hors sujet entre la hiérarchie et les soignants . Et entre les soignants et les patients, c’est quand il y a le temps et discrètement sinon c’est reproché comme  » manque d’organisation « 

Laura Cstxa
4 octobre 2017

 » bouleverse quelques pratiques des soignants « …

Lionel Lauberni
4 octobre 2017

Edylia Bonnt

Mathieu Guyon
4 octobre 2017

De la connerie, donnez nous des moyens humains et matériels de travailler correctement, le reste ira de soi, pas besoin de faire du marketing et d’encore faire croire que la maltraitance est uniquement du fait des soignants

Isabelle Zeindler
4 octobre 2017

Marion Marion

Sophie Amrc
4 octobre 2017

Encore un nouveau mot….. juste pour dire qu’il faut se comporter comme des êtres humains …..

Audrey Gugliotta
4 octobre 2017

Nicolas Gugliotta

Leslie Vddp
4 octobre 2017

impossible étant donné les suppressions d’effectif encore et encore!

Armelle Daussy
4 octobre 2017

C’est pas plutôt un article du Gorafi ?

Doriane Ghirard
4 octobre 2017

Thérèse Louisor Lydie Gadea humanitude

Elodie Flamant
4 octobre 2017

Si seulement le tps était la !

Stéphanie Steph
4 octobre 2017

manque de personnel pour mettre ce soin en pratique

Catherine Cancel
4 octobre 2017

Estelle Killy

Fleuuriine Mldy
4 octobre 2017

Un article pour toi ma Karen

Laetitia Durand
4 octobre 2017

Ni en clinique

Eglantine Wengleswski
4 octobre 2017

Formation très intéressante et facile à mettre en pratique (même si les effectifs sont reduits) par de petits gestes et quelques attentions plus adaptés à chaque patient!

Marie-France Lucie
4 octobre 2017

J’ai fait cette formation. Je ne veux plus en entendre parler que l’on nous donnes des moyens humains.

Sylvie Lameiras Martins
4 octobre 2017

Ça perd son temps à pondre des beaux concepts mais on est déjà des humains !!!! C’est le système qui rend les rapports inhumains !!!! Sortez de vos bureaux !!!! L’hôpital est à bout de souffle !!!!!

Aurélie Jourdain
4 octobre 2017

Lydia Hanine Lola Mascarel Mihaela Enache Célia Gco

Anissa Anoussa
4 octobre 2017

Nogo Méïté l’humanitude c’est pas ton sujet de mémoire ? Si cet article peut t’aider lol

Benoit Ladret
4 octobre 2017

Un très joli concept qui lorsque j’étais à l’ifsi avait fait pour partie sujet de mon mémoire….ceci dit après quelques années dans la «réalité» de l’hôpital public, je dois dire que ceci ressemble plus à une utopie qu’à une réalité….alors bien sur on s’efforce de faire au mieux…mais avec toujours moins c’est plutôt «l’inhumanitude»

Marie Bernadette Scalambrin Couble
4 octobre 2017

AS en ephad, l’etablissement doit nous former a l’Humanitude. Mais il nous faudra aussi du pers supplementaire sinon comment s’en sortira t on?

Veronique Nostress Rêverie
4 octobre 2017

En ce moment humanitude bientraitance sont des mots qui me donne envie D’HURLER !!! AVEC QUEL BRAS ON DOIT PRATIQUER !!!!!

Rara Jaja
4 octobre 2017

J’ai fait la formation humanitude c’est génial Nathalie est superbe

Cam Cottard
4 octobre 2017

Inquiétant et limite un peu désespérant… Faut il vraiment des formations supplémentaires et un nouveau mot pour s’occuper des patients avec bienveillance, empathie et bon sens?!

Ame En Dinette
4 octobre 2017

formée pendant 12 ans à l’humanitude, ce que je vis aujourd’hui dans mon quotidien d’infirmière, s’en détache de plus en plus… lamentable de réveiller des personnes âgées à 4h30, lamentable les pressions sur les soignants, lamentables les prises en charge… désespérant.

Ingrid Charrier
4 octobre 2017

c’est une super formation, en tant que soignant on a toujours besoin de se remettre en question et de revoir ses pratiques. Il y a vraiment bcp de choses à apprendre, qui sont faciles à mettre en place sans parler de moyen humain en plus. même si c’est une réalité qu’il manque de personnel dans les établissements pour personnes agées. Après est ce qu’on est obligé d’attendre le gouvernement pour travailler dans de meilleurs conditions, je ne pense pas , car on risque de s’épuiser à rouspéter plutôt car faire notre travail auprès de nos résidents puisque nous ne sommes pas la priorité de nos gouvernants !!! et justement la formation humanitude nous donne des astuces pour améliorer notre prise en soins. c’est une formation à faire!!!!

JEan RogEr MYrtille
4 octobre 2017

De la connerie en barre oui!

Anita Metais
4 octobre 2017

Le pipo !! Restriction encore et encore ! Ca se serait si la santé avait de l importance ! L.humanité on nous la grignote à coup de suppression de budget

Séverine Poncet
4 octobre 2017

On nous parle relation humaine et qualité de vie de soins etc….. et juste après, efficacité, optimisation du temps de travail et rentabilité!!! ils ont de graves troubles de la personnalités ces gugusses là !!!!

Nogo Méïté
4 octobre 2017

Merci ma chérie

Cedric Billiet
4 octobre 2017

Les tiens ?

Charlotte Guillebaud
4 octobre 2017

L’humanitude est une formation très utopique tand que l’on aura pas assez de personnel.
La méthode Montessori est de loin la meilleure et la plus réalisable de nos jours

Vanda Tralala
4 octobre 2017

Sylvie Helle

Valerie Foutry
4 octobre 2017

Comment faire de l’humanitude alors que nous n’avons pas assez de temps. Une prise en charge qui devrait être de 20min voir 30min et souvent elle est faite en 10 minutes.alors ne me parlez pas d’être humain. J’ai honte!

Delphine Bj
4 octobre 2017

Aurelie Riva

Aurelie Riva
4 octobre 2017

J adore et ça fonctionne ??

Anne-sophie Lestrade Avril
4 octobre 2017

En attendant marescoti et ginest s’en mettent plein les poches ….car il faut savoir que le concept humanitude se paye….

Amel Habssa
4 octobre 2017

Bonne philosophie de soin mais un peu utopique….

Quezac Riv
4 octobre 2017

Bien d’accord avec toi Ame En Dinette.

Amandine Buisson
5 octobre 2017

Non en fait c’est des techniques de soins et des méthodes à utiliser

Amandine Buisson
5 octobre 2017

Merci !!

Amandine Buisson
5 octobre 2017

Sans pouvoir tout mettre en place, vous verrez que l’humanitude peut être mise en place pour éviter les « maltraitances » institutionnelles. Comme les jours de douche, les heures de lever, de coucher. Les méthodes pour faire accepter le soin à des patients violents ou désorientés. J’ai été bluffer pour ma part, une patiente prise en charge qui était démente et criait pendant tout le soin… avec l’humanitude, 3 j de suite le soin c’est dérouler dans le calme. Bluffant

Amandine Buisson
5 octobre 2017

Je ne crois pas qu’ils fassent ça pour le fric… concept mis en place au Canada qui est très en avance sur nous en terme de méthode de soin

Amandine Buisson
5 octobre 2017

J’ai eu cette formation, et je suis d’accord que tout ne peux pas être mis en place car on manque de moyens dans les CH, les EHPAD.. mais beaucoup de petites méthodes et idées peuvent être utilisé au quotidien. Rien que le fait de vouloir changer les choses et une ouverture sur sa pratique. Certains collègues qui critiquait la formation sans même l’avoir fait se révélait être des soignantes qui ne se remettaient jamais en question et ne voulait pas faire évoluer leurs pratiques archaïques

Elodie Szczodry
5 octobre 2017

L humanitude ne s apprend pas…perso je n ai rien appris…j ai toujours pratiqué avec humanité..question d ethique dans les soins ..

Elodie Szczodry
5 octobre 2017

Les priorités sont celles qu on se donne….à nous de revendiquer ce temps et pas d essayer de rentrer dans un systeme de productivité au detriment des patients et des soignants…on a cette force qu on a du taf quoiqu’ il arrive…

Veronique Maillet
5 octobre 2017

Marie Bouazza Yoann-Perrine Zupancic

Arnaud Chessé
5 octobre 2017

Formé à l’humanitude, il y a de nombreux points très intéressants, parfois utopique certes mais il est intéressant de tendre vers certains points.
Comme toute formation, elle bouleverse certaines techniques de soin et nous donne l’impression de ne pas travailler suffisamment bien.
Si on l’applique de manière pragmatique, elle utilisable malgré les contraintes de temps, certaines ne prennent pas plus de temps.
Elle peut être aussi un poids dans l’argumentation du temps nécessaire pour les soins face à des responsables qui ne connaissent pas les soins.
Des échanges constructifs et argumentés seront toujours mieux qu’une lutte frontale et stérile.

Quaryne Etjosse
5 octobre 2017

Carrement.ils nous presse commes des cintrons pfff

Béatrice Tardy
5 octobre 2017

Pour être à hauteur d’homme encore faut-il être considéré avec humanité. On ne peut pas vendre quelque chose sans en avoir goûté un échantillon. Stop à la culpabilisation systématique des soignants c’est une torture mentale, une vraie violence.

Maryse Bodinier
5 octobre 2017

Il suffit juste parfois d’avoir été soi même le patient dans le lit pour comprendre le ressenti et la douleur des autres

Caro Le
5 octobre 2017

Qu’on ne donne déjà plus de personnel et donc plus de temps avec les patients, les soignants seront ensuite nettement plus dans l’écoute et le prendre soin. Pas besoin d’imaginer des concepts qui en plus en sont pas réalisable sur le terrain.

Fati Fati
5 octobre 2017

Si ça pouvait être réel car dans la pratique on fait avec les moyens qu’on nous impose et j ai bien peur que ça va s aggraver c est bien triste mais ceci dit il y a aussi des moments agréables heureusement que nous aimons notre métier

Henrion Agnes
5 octobre 2017

ça c’est dans nos rêves, le manque de personnel et de moyens ne nous permettent pas de pratiquer l’humanitude dans sa globalité. je reste cependant souriante et à l’écoute. c’est déja bien au vu de certains personnels qui ne le sont pas mais je ne les diffames pas, car ce sont des métiers de plus en plus difficiles physiquement et mentalement

Lyndelle Millon
5 octobre 2017

Encore faut-il avoir les moyens de l’appliquer!!!

Sandrine Didine
5 octobre 2017

Exactement! Ça m’a rendu malade moi

Mariie Pierre Zizou
5 octobre 2017

Paroles et paroles et paroles……. Rien que des mots…… Ce n’est pas en 4 jours de formation que l’on apprend ă être un soignant « bienveillant, empathique…etc.. » Si on ne l’est pas ă la base, il faut faire un autre mėtier.

Bigoudil Mend's
5 octobre 2017

Une question de  » Bon sens  » & ajuster à chaque patient-client-residant le prendre soin et l’empathie !!!!….Une formation est toujours bénéfique pour l’ouverture d’esprit et l’application de son savoir-faire et savoir-être. …Je n’ai aucun regret d’avoir fait cette formation Gineste et Marescotti. …c’est que du  » PLUS  » …..à ce jour .

Françoise Dupuy-meynard
5 octobre 2017

c’est comme tous les bons « maronniers journalistiques » ça revient régulièrement depuis 20 ans, et ça fait culpabiliser car pour l’appliquer il faut du personnel ayant le temps!

Fran Tanguera
5 octobre 2017

je suis d accord

Nicolas Graeve
6 octobre 2017

attends mais c’est quoi ce bins!!! faut une formation pour être humain, ah bon?

Aurore Lyla Guichon
6 octobre 2017

On a eu un cours sur l’humanitude p

Aurelie Broar
7 octobre 2017

…ça date des années 80, 90, on a bien progressé depuis! … On est passé à la « chainitude » et souvent à la « maltraitutude » à coup de « diminitude » de personnel prônée par tous ces « managers »de milieu hospitalier et autres structures paramédicales… la derniere personne que je suis allée voir en maison de retraite? Parfois du beurre… plus jamais de confiture sur ses tartines de petit dej’! Il n’ont « plus le budjet »!! Le bain? tu oublies! Et la douche? Aussi. Pas le temps. Alors…quand les soignants désespèrent de pouvoir faire ne serait ce que les soins de base correctement…faute de matériel et de personnel…vous pensez qu’ils ont encore le temps d’analyser les clins d’yeux, de tapoter sur l’épaule, d’étreindre…etc??? On reve…

Maguy Le Clainche
7 octobre 2017

Se centrer sur les besoins réels de la personne soignée n’a rien de nouveau !!!! On croit rêver

Sara Skjellaug
7 octobre 2017

Julien Walther nos cours me manquent!

Jean-Michel Baudens
8 octobre 2017

À quand la soignitude?

Fi Fi
8 octobre 2017

Oui mais avec pluie de moyens humains!!!

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