Le SNPI demande la reconnaissance de la pénibilité de la profession infirmière

Rédaction ActuSoins
7 novembre 2017 @ 13 h 41 min

Dans un communiqué diffusé aujourd’hui, le SNPI (Syndicat National des Professions infirmières) fait savoir qu’il réclame une reconnaissance de la pénibilité de la profession, dans le public, comme dans le privé. 

« L’espérance de vie d’une infirmière, c’est 78 ans, contre 85 ans pour toutes les françaises. De même, 30% des aides-soignantes et 20% des infirmières partent en retraite avec un taux d’invalidité« , y explique Thierry Amouroux, secrétaire général du SNPI CFE-CGC, syndicat qui représente des professionnels de l’hôpital, des cliniques et des entreprises. 

Pour le SNPI CFE-CGC, il faut reconnaître à nouveau la pénibilité du travail infirmier donc. « La réforme des retraites de François Fillon en 2003 avait établi une bonification d’un an tous les 10 ans, qui a été ensuite supprimée par Roselyne Bachelot lors du passage en catégorie A : puisque nous étions mieux payés, notre travail n’était plus pénible…« , constate le SNPI. 

« Que l’on soit en catégorie A ou B, dans le public ou dans le privé, les conditions de travail sont les mêmes. Le SNPI CFE-CGC, syndicat des infirmières salariées, estime qu’il est aberrant que pour un même métier coexistent des âges de départ à la retraite différents. D’autant plus que les jeunes infirmiers passent régulièrement d’un exercice à l’autre« , ajoute le syndicat qui réclame une majoration de durée d’assurance d’un an pour dix ans, au travers de départ anticipé à la retraite, « qui reconnaît la pénibilité du métier« . 

Rédaction ActuSoins

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54 réactions

eusebe
7 novembre 2017

Le droit d’option des infirmiers de la FPH demandait à ces derniers de choisir entre la catégorie A ou B ; ceux qui n’ont pas exprimé de choix sont restés en catégorie B, celle qui donnait le droit de partir à la retraite à 57 ans et de bénéficier de l’assurance d’un an tous les dix ans (trimestres validés et non cotisés). Ce choix était définitif, cela avait été dit et redit.
42 % des concernés (sans jeu de mot) ont choisi la catégorie A pour un meilleur salaire et une meilleure pension en perdant le bénéfice de la catégorie active et là ils ont été bernés.
A l’époque, avant la date du 31 mars 2011 (clôture du choix) tout avait été dit et analysé de long en large et le SNPI avait bien dû communiquer là-dessus. C’était à ce moment là qu’il aurait dû falloir agir je pense, et refuser ce chantage.
Le gouvernement de l’époque, avec Madame Bachelot en figure de proue de la santé, tablait sur 70 % de passage en catégorie A ce qui aurait financé le projet ; il serait aujourd’hui bien étonnant que les gouvernants actuels remettent cela en cause surtout quand on voit ce qui se fait actuellement (cf le décret d’exercice partiel).
Continuons de pleurnicher…

solange granier
7 novembre 2017

Il est quand même très étonnant, mais pas surprenant, que la personne qui s’exclame au nom des infirmières sur la pénibilité des mêmes infirmières n’exerce plus au chevet des patients depuis au moins 15 ans.
Que cette même personne, syndicaliste infirmière le matin, vice président du CIF entre midi et deux, et surtout, président de l’ordre infirmier 75 (entre autre cumul ordinal) l’après midi soit – en fonction de ses nombreuses casquettes – amené à flatter les IDE le matin pour exiger leur adhésion et leur cotisation à l’ordre infirmier l’après midi.
De qui se moque t-on ???

Danie Bonn
8 novembre 2017

MaiS non c est une « vocation »

Laetitia Pakandli
8 novembre 2017

et les aides soignantes alors!!!!!!!!!!!!!!!!

Micheline Roth
8 novembre 2017

Les aide soignantes sont en catégorie C , donc la pénibilité est encore comptée

Micheline Roth
8 novembre 2017

C’est pas parce que les infirmiers sont passés en catégorie A, que la pénibilité a disparu, ni le burn out, bien au contraire, avec les nouvelles méthodes de gestion du personnel!

Virgule Lasaucisse
8 novembre 2017

C’est nous qui sommes mal organisées, ils l’ont dit à l’ARS, c’est notre faute ? (mais ce que je ne comprends toujours pas, c’est comment avec toutes ces têtes pensantes, nous continuons à être autant incapables de nous organiser!).

Catherine Périn
8 novembre 2017

Métier mis à mal , demandant de multiples qualités , professionnelles , humaines , psychologiques , physiques , mentales , beaucoup de dévouement , de patience …bref , d’humanité !

Clemence Pelegrin
8 novembre 2017

Est ce que c est notre métier qui est pénible ou la manière dont on nous demande de l exercer ….

Polly Field's
8 novembre 2017

Eh ben.. c’est rassurant ça. Agathe Faivret Claire Rossye . Notre espérance de vie est sacrément réduite dis donc.. !

Master Thief
8 novembre 2017

+1 Eusebe….

Marché de dupes, les IDE n’ont qu’à s’en prendre à eux mêmes…..comme d’habitude, la profession agit avec sa mentalité de bonniche et vient pleurer ensuite….

Par contre, pour réagir à l’article, quid des IDEL? parce que pour eux avoir une invalidité, c’est presque bras et jambes arrachés qu’il faut…..

Sabjf Langeron
8 novembre 2017

Clémence Dériot Marine Fourneret

Micheline Roth
8 novembre 2017

C’est toujours la faute des petits
Pot de terre contre pot de fer

Vero Dutot
8 novembre 2017

Il est gd temps

Claire Rossye
8 novembre 2017

C’est bien pour Ca qu’ il faudra penser à la reconversion avant d’être cassées de partout …

Anne Ache
8 novembre 2017

Et partir le plus souvent possible en vacances 🙂

Claire Rossye
8 novembre 2017

Anne Ache Tout à fait d’accord chère collègue !… ?

Lyly Kissou Solis
8 novembre 2017

Un beau piège cette catégorie A

Claudine Torok Vogel
8 novembre 2017

Macron n’a – t- il pas dit que la pénibilité n’existait pas!!

Nanou Nad
8 novembre 2017

Et celles qui sont restées en B pour conserver cette pénibilité ? Elles ont auront quoi comme compensation ?

Eau Casse
8 novembre 2017
eusebe
8 novembre 2017

Compensation de quoi ? Vous ne pensez pas sérieusement que les pouvoirs publics vont revenir sur le droit d’option ? Le choix était donné : ou bien partir plus tôt, donc à priori en meilleure forme, mais moins fortuné, ou bien continuer à travailler plus longtemps donc plus fatigué mais (à peine) plus argenté : au final la différence se fera avec l’âge de la mort et la qualité du cercueil.

Master Thief
8 novembre 2017

Ce n’est pas un piège, les choses étaient énoncées clairement…..après, pour les pigeons qui ont signé car fiers de se vouloir en catégorie A, tant pis pour eux….

Sabine Charpiot Girard
8 novembre 2017

Et les catégories b qui ne trouvent pas de taf car elles sont en B! Catégorie b ide low cost?

Hugo Lien
8 novembre 2017

demandes au syndicats aide soignants… vous n avez qu à vous prendre en main. il est question d infirmiers et non d aide soignants. tu veux pas non.plus que les syndicats infirmiers s occupent des kinés aussi ??????

Anne Michèle
8 novembre 2017

Et nous les infirmières libérales, on a pas le droit à la reconnaissance de la penibilite peut être. Parce que malgré tout on fait bcp d heure ts les jours, par tout les temps et avec des soins parfois compliqués !

Sophie Lavallee
8 novembre 2017

Et le libéral non pas assez fatiguant?

Mickaël Cheriah
8 novembre 2017

???? Parce que sous prétexte que vous êtes en B on vous refuse des postes?

Paul Boyer
8 novembre 2017

normal nous sommes responsables de vies humaines, le stress est majeur surtout que nous servons de tampons et de bouclier pour tout le monde, la place la plus ingrate en termes clairs car quand ça ne va pas qui est-ce qu’on appelle ????

Paul Boyer
8 novembre 2017

et voilà bonne réponse Hugo Lien. Le souci de ce genre de personne c’est qu’elles attendent tout des IDE et après se plaignent qu’on ne parle pas d’elles

Paul Boyer
8 novembre 2017

la polyvalence mentionnée à la place de « pion » qu’on bouge n’importe où n’importe quand

Paul Boyer
8 novembre 2017

les deux

Paul Boyer
8 novembre 2017

ils passent en cat A d’office

Paul Boyer
8 novembre 2017

vous êtes à votre compte donc ce n’est pas comme si vous aviez un employeur. Mais j’espère que vous aurez gain de cause il faut se serrer les coudes

Paul Boyer
8 novembre 2017

je rajoute que le nombre de suicides d’IDE est important

Anne Michèle
8 novembre 2017

Ils n ont pas le droit de nous laisser de côté

Nanou Nad
8 novembre 2017

Paul Boyer avec revalorisation a effet rétroactif ? Car en B on gagne moins qu’en A

Val Delerrm
9 novembre 2017

Et oui nous sommes des « cadres en voies d extinction « je ne l invente pas s est sur mes décisions administratives !!! S est sympa je suis restée en B pour pouvoir partir plus tôt en retraite a cause d une pathologie qui en évoluant m handicap. J ai donc un statut rqth ce qui intéresse les hopitaux(ils ont des subventions) mais on me refuse des postes qui pourrait m intéresser me disant que je suis illigible aux formations parce que en classe B…

Sandrine Spb
9 novembre 2017

J’ai fait le choix de rester en catégorie B justement car j étais en total désaccord avec la perte de la pénibilité….car non les ide ne sont pas sédentaires….

Raphaël Lévy
9 novembre 2017

ça…pour être de côté….on est de coté…

Alex Ksksa
10 novembre 2017

De toute facon la penibilite de lemploi est deja reconnu pour les categorie C et donc les aides soignants…

Petite precision :
La categorie A pour les infirmiers nest pzs la meme que pour les cadres…. ceest une categorie A qui a ete creee specialement pour les infirmiers

Alex Ksksa
10 novembre 2017

Surtout que cest pzs une vraie cat. A , mais qui a ete creee specialement pour les infirmiers… mais ils se sont bien gardes de le dire lors de la mise en place

Alex Ksksa
10 novembre 2017

Je suis en HAD et « parfois » les liberaux refusent certains soins car prenant trop de temps et pas assez rentables

Alex Ksksa
10 novembre 2017

On a tous les inconveniants de nos avantages… restons solidaires

Lélène Augustin
10 novembre 2017

ah ah ah ..rétropédalage vous voulez dire ?

Diaraye Diop
10 novembre 2017

… même s’il est en catégorie A…
La blague!

Land Rehs
10 novembre 2017

liberale ou pas , catégorie A ou B , ce métier est pénible et ces politiques qui ne le comprennent pas non qu’à passer 1 journée avec n’importe quelle infirmière ! çà va leur dégourdir un peu les jambes ….!

Marc Casabianca
10 novembre 2017

je suis resté en b justement pour pouvoir partir plus tot….bon les choses evoluent et il faut de plus en plus d’années pour partir avec son taux plein.je me suis dit tres bien je pourrai « rempilé ».bon pas de quoi avaler une betoniere sauf que…..apres 21 ans de metier je me sens tres fatigué le corps j’ai l’impression qu’il me lache….alors c’est sur il y d’autres metiers penibles voir pire que le notre mais quand meme…on y a le droit a cette penibilité je pense

Anne Michèle
10 novembre 2017

Bien dit Land Rehs

Anne Michèle
10 novembre 2017

Alex Ksksa il faut savoir qu on ne peut pas tjs se permettre de faire des soins qui nous prennent plus d une demie heure car derrière il y en a bcp d autres qui nous attendent. Et qd on voit les cotations des HAD qui sont diminuées ce n est pas drôles car on est envahi de charges à payer. De plus des HAD nous demandent parfois des démarches de soins et des transmissions en plus sur leur ordinateur. Alors moi l HAD désolée pour vous mais je n adhère pas. Bon courage à vous.

Alexandra Buée
11 novembre 2017

Et la pénibilité du travail aide-soignant on en parle ?

Amandine Sancesario
11 novembre 2017

je pense pas

Alexandra Buée
11 novembre 2017

Apparement le boulot difficile ne concerne que les infirmières dans notre milieu …

Tata Fofie
11 novembre 2017

Comme d’hab ??

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