L'association Droit au logement souhaite réquisitionner le Val-de-Grâce

Rédaction ActuSoins
2 janvier 2018 @ 11 h 19 min

L’ancien hôpital militaire est en partie vide. L’association DAL (Droit au Logement) réclame l’ouverture de places d’hébergement d’urgences au sein de l’établissement.

© DR / DAL.

Le DAL a rappelé samedi la promesse d’ Emmanuel Macron « qu’il n’y aurait plus personne à la rue d’ici la fin de l’année (2017, ndlr) ». Après une première tentative échouée samedi pour occuper les lieux, une centaine de personnes ont manifesté devant l’hôpital hier après-midi pour demander la réquisition de l’établissement pour les mal-logés. 

L’hôpital, quasi-vide depuis l’été 2016 (seuls quelques militaires de l’opération Sentinelle chargés de sécuriser les lieux publics dans le cadre du plan Vigipirate y sont logés) a été mis en vente par le ministère de la défense en 2014. Mais depuis, aucun repreneur ne s’est manifesté. L’hôpital attend ainsi son projet de reconversion. 

En décembre dernier, la proposition d’héberger les sans-abris au sein du Val de Grâce avait été formulé par Ian Brossat l’adjoint (PC) chargé du logement social à Paris. « Seuls 30 % des personnes qui appellent le 115 se voit proposer une proposition d’hébergement d’urgence. Il y a urgence ! Et sur 10 000 places d’hébergement d’urgence à Paris, 4 000 sont situées dans des locaux appartenant à la ville. L’Etat pourrait lui aussi prendre sa part », avait-il expliqué au quotidien le Parisien. 

« Comme le devenir de l’hôpital n’est pas encore tranché et que les travaux n’ont pas débuté autant s’en servir ! Les militaires de l’opération Sentinelle sont très loin d’occuper tout le site », insistait-il. 

Pour Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du DAL, l’enjeu est primordial. « Le président de la République n’a plus qu’à donner l’instruction d’ouvrir pour nous. Il n’y a pas de problèmes majeurs pour ouvrir le Val-de-Grâce. On peut accueillir ici plusieurs centaines de personnes. C’est un lieu symbolique. C’est un hôpital et il doit assurer de l’hospitalité », a t-il expliqué à RFI. 

En France, près de trois millions d’habitations publiques et privées ne sont pas occupées chaque année. 

Rédaction ActuSoins

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5 réactions

Marine De Latour
2 janvier 2018

Isabelle Lemonnier

Jean Marchand
2 janvier 2018

Bonne année 2018 à ActuSoins et son équipe …

Dominique Montillot
2 janvier 2018

ça, c’est pas l’hopital, c’est l’eglise !

Catherine Péna
2 janvier 2018

Elle fait partie du complexe

Arnaud Serre
2 janvier 2018

Catherine Péna Sauf que sur cette photo n’apparaît pas l’hôpital.
On y voit l’Eglise et son cloître, l’Ecole du Val-de-Grace, il y a le Musée du Service de santé des Armées mais pas l’hôpital du Val.

Cet hôpital fait toujours partie pour le moment du Ministère des Armées et à ce titre, est toujours considéré comme une enceinte militaire.

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