IDE : Un suicide et une tentative de suicide à l'hôpital de Denain (59)

Rédaction ActuSoins
18 janvier 2018 @ 10 h 08 min

La semaine dernière, un infirmier de l’hôpital de Denain (59) a été retrouvé pendu à son domicile. Le mois dernier, une infirmière avait été sauvée de justesse, alors qu’elle venait de s’injecter un produit létal pour mettre fin à ses jours, au sein même de l’hôpital. 

Infirmier : Un suicide et une tentative de suicide à l'hôpital de Denain (59)Mercredi 10 janvier, c’est un infirmier qui a été retrouvé pendu à son domicile. Selon les informations données par un article paru sur le site de France 3 Hauts-de-France, il avait été reçu le jour même par sa hiérarchie de 11h à 12h. « Nous ne savons pas ce qui s’est dit à cet entretien » a indiqué un syndicaliste à France 3. Les syndicats ont demandé une expertise pour éclaircir les circonstances du suicide qui a suscité un grand émoi à Denain. 

Avant même les résultats de cette expertise demandée au CHSCT, les syndicalistes CGT dénoncent un « malaise à l’hôpital« . « Pour les deux faits, à notre sens, c’est en lien avec le travail. La direction a trop rapidement conclu que l’hôpital n’avait pas de responsabilité. Nous demandons à l’expert un avis objectif », témoignent-ils sur France Info. 

Le mois dernier, c’est une infirmière du même hôpital qui avait tenté de se donner la mort. Selon la direction de l’hôpital, il n’y a pas de lien entre la tentative de suicide et le suicide. « Nous sommes transparents, a expliqué la direction. Nous avons communiqué aux représentants du personnel l’ensemble des éléments à notre disposition. Nous avons d’emblée, en mesure d’urgence, renforcé certaines mensualités dans les services concernés et nous travaillons sur les schémas d’organisation, les procédures de fonctionnement, pour que, quand il y a un malaise, il ne passe pas inaperçu. »

La direction explique également que le malaise ne concerne pas spécifiquement l’hôpital de Denain mais renvoie à des problématiques nationales et générales sur les conditions de travail dans le monde de la santé.

Rédaction ActuSoins

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35 réactions

Marie David
18 janvier 2018

Elodie

Saby Labosa
18 janvier 2018

Encore !

Benoît Bozzo
18 janvier 2018

Aude Jordeczka

Niks Brd
18 janvier 2018

Ça continuera tant que les soignants ne retourneront pas la table.

Nanou Nad
18 janvier 2018

On est incapables de se mobiliser…

Niks Brd
18 janvier 2018

Le management culpabilisatoire a visiblement très bien fonctionné.

Isabou Dubyk
18 janvier 2018
Isabou Dubyk
18 janvier 2018
Poca Hontas
18 janvier 2018

Est on sûr que ces personnes soient passées à l’acte pour raisons professionnelles?

Sangohan Drz
18 janvier 2018

Mais putain faux pas se voiler la face dans ce pays la profession de soignant est sinistres les ministre de la sante se succède et rien ne change . On s’indigne d’avoir des poule pondeuse en cage mais pas d’entasser les vieux pendant des heures sur des brancards dans des conditions inhumaines… mis à part ca tous va bien chaque annees on perd des collegues en souffrance a bout de souffle mais pour les DRH tous va bien …

Fred Maite Hameau
18 janvier 2018

Rien dans la presse… Normal

Julien Suraud
18 janvier 2018

Et l ordre ?

Elodie Cousin
18 janvier 2018

Et on en parle pas ? C’est pas passé aux Infos…pfff c’est triste.. Rien ne bouge

Marie David
18 janvier 2018

Exactement c’est vraiment triste.

Delphine Oliviero
18 janvier 2018

6 suicides dans mon hôpital en 2017 … nous n’avons parlé que d’une d’entre elles …

Paul Boyer
18 janvier 2018

ils leur faut quoi pour nous entendre et quand je dis ils je pense à tous ceux qui nous côtoient

Maxime Thuet
18 janvier 2018

Quand soigner rend malade… RIP

Nanou Nad
18 janvier 2018

C’est effarant…

Nanou Nad
18 janvier 2018

Quand on voit le nombre de soignants qui se mobilisent quand il y des appels à la grève… Faut pas s’étonner… tant qu’on ne se bougera pas, ça ne s’arrêtera pas… ? Ça râle dans les offices, dans les vestiaires… et basta.

Ode Mt
18 janvier 2018

Et ça continue encore et encore….

Béatrice Tardy
18 janvier 2018

La grève est au dessus de nos forces actuellement, notre droit de grève réel très restreint mais témoigner, écrire, dénoncer est notre seul salut, médiatiser nos témoignages, et surtout se soutenir pour nos burn-out, nos dépressions et nos suicides soient reconnus comme accident de travail ou maladie professionnelle. Qui nous soutient dans ses démarches épuisantes qd on est déjà épuisés, où sont nos syndicats dans cet accompagnement, qui de l’hôpital soutient les familles endeuillées ? Je suis certaine que c’est le seul chemin vers l’espoir. La seule solution pour alléger ces souffrances multiples. Écoutez nous, entendez nous, croyez nous et on se sentira mieux. Nous ne sommes pas coupables.

Gerald Demesy
18 janvier 2018

Seance hier soir à l’assemblée nationale sur l’hôpital il était 23h ils étaient 15…. Tout est dit

Lydie Seibel
18 janvier 2018

Deux suicides aussi à l’hopital d’Angoulême il y a deux ans, pas un mot nul part, indifference générale et surtout de la direction, les cadres ne voyaient que le problèmes dans les plannings pour les remplacer….

Maria Rosa Saragoca
19 janvier 2018

C grave combien de mort le gouvernement va accepter avant s’ouvrir les yeux?? C vrai eux vont a l’hôpital privé et militaire et surtout ils ont en bonne santé et bien payé!!

Tinto Muller
19 janvier 2018

Un vrai blocage de l hopital est la seule et unique solution pour faire bouger les choses… Mais ça arrivera jamais car on a trop de conscience professionnelle et que le gouvernement l à bien compris depuis des décennies… Et nos effectifs diminuent… Notre salaire n augmente pas (un des plus faibles de l’OCDE)…les suicides sont passés pour la plupart sous silence… Et rien ne bouge… C est dramatique.

Béatrice Tardy
19 janvier 2018

C’est dur de remplacer les morts. C’est surtout définitif. A ce point inhumain c’est pathologique. Tout l’hôpital est devenu fous et seuls les soignants sont fidèles à eux mêmes alors dans un tel enfer ils meurent.

Paul Boyer
19 janvier 2018

Tinto Muller trop de bisounours qui pensent encore porter les cornettes

Daniele Lefebvre
19 janvier 2018

Rassurez vous on est pas mieux lotis en privé et en salaire pas de prime ni 13 ème mois c est pas comme cela qu il faut réagir c est tout le monde de la santé qui va mal public comme privé pour info une Asoignante gagne 1200 en faisant 2 weekends de 12 h par mois

Francis Ganneau
19 janvier 2018

Maintenant on en parle !?
Avant cela restait sous silence ! ( médecins, anesthésistes, infirmières,…). C’était un sujet tabou !

Delphine Francou
19 janvier 2018

Quel ordre ? A celui qui voudrait raqueter toutes les IDE ! Pfff ils en ont rien à foutre!!

Maxime Le Gall
20 janvier 2018

Quand tu fais une ts sur ton lieu de travail c’est que c’est lié non ? Souvenez vous orange … Aujourd’hui l’hôpital = orange
Des suicides sur le lieu de travail y en eu beaucoup ces derniers mois

Maxime Le Gall
20 janvier 2018

C’est bien c’est constructif ça, vous proposez quoi ?

Maxime Le Gall
20 janvier 2018

Sur le lieu de travail ?

Delphine Oliviero
20 janvier 2018

3 sur 6 oui

Julien Suraud
20 janvier 2018

tes propositions

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