Le député Olivier Véran veut imposer le logo Nutri-score dans les publicités

Rédaction ActuSoins
19 avril 2018 @ 14 h 29 min

Dans des entretiens accordés au Parisien et à Europe 1 , le député LREM Olivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales, a indiqué qu’il souhaitait rendre obligatoire le logo Nutri-score sur tous les supports publicitaires. Objectif annoncé : lutter contre la malbouffe. 

Le logo Nutriscore est un étiquetage classant en cinq lettres (A,B,C,D,E) et en couleurs (du vert au rouge) la valeur nutritionnelle des plats et préparations. Pour l’instant, on peut l’apercevoir sur les emballages des produits achetés au supermarché. Il s’agirait maintenant d’étendre l’étiquettage aux publicités faites aux produits. 

« Cela concernerait absolument tous les aliments, sauf les produits traiteurs ou artisanaux. Cela concernerait également les fast-food dans les publicités« , a t-il indiqué au micro d’Europe 1. 

Une adhésion au logo encore trop faible

L’arrêté reconnaissant le Nutri-score comme modèle d’étiquetage nutritionnel sur les produits alimentaires a été signé le 31 octobre 2017, avec pour objectif de mieux informer les consommateurs et de prévenir l’obésité et les maladies cardiovasculaires. Prévue par la loi de santé du 26 janvier 2016, la mesure n’est pas obligatoire pour des raisons de conformité au droit européen. Mais rien n’empêcherait de la rendre obligatoire dans la publicité pour les denrées alumentaires selon Olivier Véran. 

Mi-février, une trentaine d’entreprises s’étaient engagées à apposer le logo sur leurs produits, tandis qu’en novembre 2017, la fédération Alliance 7, qui représente environ 300 entreprises, notamment dans le secteur de la confiserie, du chocolat et des biscuits, faisait la promotion sur son site internet d’un autre logo. 

Selon Le Parisien, « seules 55 marques » se sont engagées en faveur de Nutri-score, « soit moins de 30% des produits en rayons« . 

Pour Olivier Véran, « la concertation avec les industriels a permis de faire avancer les choses, mais c’est encore trop peu et d’autant plus regrettable que ce logo a un véritable impact sur les marques qui l’utilisent ». « Un exemple : à sa mise en place, le jambon à la milanaise de Fleury Michon avait un Nutri-score moyen, à C. La marque a réduit de 25% sa teneur en sel, permettant à son jambon d’être classé A« . 

Le député a déposé un amendement au projet de loi « pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable » dans le but de rendre obligatoire la présence du logo dans les publicités. Le projet de loi est discuté en commissions à l’Assemblée nationale depuis fin mars. 

Rédaction ActuSoins (avec APM, Europe 1, Le Parisien)

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11 réactions

19 avril 2018

En voila une bonne idée je trouve

19 avril 2018

Ça passera pas… !! lobbying !!!

19 avril 2018

L’application Yuka est très bien aussi pour bien choisir ses produits et prendre conscience de tout ce qu’on ingurgite

19 avril 2018

Enfin une bonne idee

19 avril 2018

tu as testé beauty clean ?????

19 avril 2018

Oui aussi ?

19 avril 2018

Aurelie Borderes tout les produits conseillés par mon médecin de la merde, et Léa nature que j’utilise sont clean…

19 avril 2018

Grave ! La dermato des mes voisins qui préconise du savon Dove ?

19 avril 2018

Si seulement ! !!

19 avril 2018

C’est de la m….

20 avril 2018

Y ‘a du boulot avec les lobbies agroalimentaires….!!!¡!!!!!!!!

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