Des lunettes à oxygène à l’oxygénothérapie à haut débit

Des lunettes à oxygène à l’oxygénothérapie à haut débit

Après avoir détaillé les grands principes de l’oxygénothérapie, la surveillance du patient et les précautions d’emploi, cette deuxième partie expose les différents modes d’administration.

Les dispositifs utilisés en oxygénothérapie sont transparents afin d’observer la ventilation du patient et choisis en fonction du niveau de FiO2 (fraction inspirée en oxygène, exprimée en pourcentage requis) et donc du débit d’oxygène (O2) et de la tolérance du patient face au mode d’administration. Ils sont dépourvus de latex afin de minimiser les risques d’allergies et sont à usage unique. Par ailleurs, les sondes nasales à O2 sont proscrites, des cas de rupture gastrique ayant été rapportés il y a quelques années suite à l’utilisation de sondes nasales à O2 à des débits élevés. En ventilation spontanée, la « vraie FiO2 » est difficilement évaluable et dépend des fuites autour du masque, du débit d’O2 et de la ventilation minute du patient (volume courant x FR). La ventilation du patient est souvent largement supérieure au débit d’O2 apporté et donc le patient inspire le complément dans l’air ambiant. L’O2 apporté est donc dilué.

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