“Les preuves, qui continuent à s’accumuler, sont assez fortes pour justifier” une telle classification, a estimé Jonathan Samet, président du groupe de travail d’une trentaine d’experts de 14 pays, qui s’est réuni pendant huit jours à Lyon sous l’égide du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC).
“Le groupe de travail a fondé cette classification (…) sur des études épidémiologiques montrant un risque accru de gliome, un type de cancer du cerveau associé avec l’usage du téléphone sans fil”, a dit M. Samet lors d’une conférence de presse téléphonique.
Le groupe a décidé de classifier les téléphones portables au niveau 2B. La classification va de 1 (cancérogène pour l’homme) à 4 (probablement pas cancérogène pour l’homme), le niveau 2 étant divisé en 2A (probablement cancérogène pour l’homme) et 2B (peut-être cancérogène pour l’homme).
Les experts ont analysé toutes les études déjà publiées sur le sujet. Ils ont estimé que s’il existait un lien possible pour les gliomes et les neurinomes de l’acoustique, il n’était pas possible de tirer des conclusions pour les autres types de cancer.
“Dans l’attente de la disponibilité de telles informations, il est important de prendre des mesures pragmatiques afin de réduire l’exposition (aux ondes)”, a-t-il ajouté, citant l’utilisation de kits main-libres et l’usage des sms.
Les experts, qui étudiaient aussi les risques posés par d’autres champs électromagnétiques, tels que radars, micro-ondes, émetteurs de radio ou télévision, ou télécommunication sans fil, ont considéré que les preuves étaient dans ce cas insuffisantes.
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