Espace Expert – mac97000

Profil de mac97000

Fonction : Infirmier Libéral Infirmière Libérale

Expérience – Compétences : Infirmier au bloc opératoire (2 ans) Infirmier dans l'Armée (5 ans) Nombreuses missions en humanitaire Infirmier libéral (6 ans) ...

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Réponse postée par : mac97000

Plus 20 Moins 2

Salut Julie,

le mot patientèle n'existe pas et le mot clientèle par définition est "un ensemble" ou "un groupe" de ce qu'on appel "client".

Par définition toujours le "client" est un "consommateur" et jusqu'à preuve du contraire tous les patients sont des consommateurs de soins et pour preuve toutes les dépenses, es cartes, les études de la Sécu que ce soit en hospitalier qu'il soit privé ou public ou en médecine de ville est exprimé en "consommation de soins".

La notion d'argent n'intervient que dans la facette "économique" du client que ce soit lui ou un tiers qui paye.

Les patients constituent donc toujours des groupes qui sont "une clientèle". C'est pas un abus de langage c'est une question de définition.

Maintenant ce qui heurte les IDEL, ce n'est pas tant la notion de clientèle que les débordements et les amalgames qui sont fait et qui sont réducteurs "Client VS Argent".

De toute façon des qu'on évoque le "libéral" on pense en premier "Argent" aussi simplement que quand on parle "infirmière" on sous entend "blouse blanche", "femme facile", "fantasme", ... etc ...

On ne pourra jamais remettre en cause des années d'idées reçues.

Maintenant pour ce qui est de la "réponse à des impératifs économiques" je pense que c'est casse gueule ou à définir.

Infirmier libéral depuis 6 ans je ne vois absolument pas ce que sont ces impératifs ????
Je ne vois absolument pas comment je pourrais répondre à ces impératifs ...
Je ne vois absolument pas comment je pourrais remettre en cause mes fondamentaux professionnels pour des impératifs de cette nature ...

J'ai de nombreux impératifs dans ma vie qu'ils soient personnels, professionnels, institutionnels, mais je n'ai aucun "impératifs économiques".

J'entrevois dans cette question (après de nombreuses suppositions) qu'on essaye de m'entrainer sur le terrain de la "qualité des soins" dans les milieux défavorisés mais ce n'est qu'après de nombreuses suppositions ...

Réponse postée par : mac97000

Plus 4 Moins 1

L'infirmière libérale qu'elle soit en ville ou à la campagne est avant tout un chef d'entreprise qui croule sous les charges.

Aborder les impératifs économiques est indispensables à la pratique en libéral avant même de commencer puisqu'il en va de la survie de l'entreprise.

25% des IDEL n'ont pas de quoi vivre à la fin du mois, c'est pourquoi il faut se poser les bonnes questions avant et se rappeler que les préjugés sur ce mode d'exercice sont comme tous les préjugés à côté de la plaque.

Pour rappel, une infirmière n'est pas forcément nue sous sa blouse même si ça existe ...
Une IDEL ne roule pas forcément sur l'or même si ça existe !!!

Les questions économiques sont étroitement liées à la pratique IDEL mais encore une fois comme on peut le voir dans les commentaires précédents, il faut extrapoler pour comprendre la question.

Le problème n'est pas de choquer, il est de comprendre la question sans extrapoler ;-)

Réponse postée par : mac97000

Plus 2 Moins 0

L\'infirmière libérale qu\'elle soit en ville ou à la campagne est avant tout un chef d\'entreprise qui croule sous les charges.

Aborder les impératifs économiques est indispensables à la pratique en libéral avant même de commencer puisqu\'il en va de la survie de l\'entreprise.

25% des IDEL n\'ont pas de quoi vivre à la fin du mois, c\'est pourquoi il faut se poser les bonnes questions avant et se rappeler que les préjugés sur ce mode d\'exercice sont comme tous les préjugés à côté de la plaque.

Pour rappel, une infirmière n\'est pas forcément nue sous sa blouse même si ça existe ...
Une IDEL ne roule pas forcément sur l\'or même si ça existe !!!

Les questions économiques sont étroitement liées à la pratique IDEL mais encore une fois comme on peut le voir dans les commentaires précédents, il faut extrapoler pour comprendre la question.

Le problème n\'est pas de choquer, il est de comprendre la question sans extrapoler ;-)

Réponse postée par : mac97000

Plus 6 Moins 0

eh eh eh ... je rigole presque autant de la question que des préjugés que des commentaires que je lis.

J'étais viscéralement opposé à l'exercice en libéral quand j'étais en IFSI bourré de préjugé négatif mais j'étais près à faire de l'humanitaire dans des pays lointains!!!!

La vie professionnel est ce qu'elle est et nos évolutions de carrières nous mènent parfois à des choix bien étranges.

Je me retrouve infirmier libéral et tellement fier de ce que je fais et heureux de mon quotidien que j'en vante les mérites au quotidien!

- qualité de soin
- hygiène
- coûts (des soins)
- coûts (rentabilité pour l'IDEL)

Comment accepter de faire des soins en situation humanitaire plus ou moins en situation de catastrophe quand on n'a même pas d'eau à boire ou pour se laver les mains?

Comment accepter la notion d'économie financière dans le soin?

Toues les études de ces dernières années (au moins depuis 10 ans) ont prouvées si il le fallait que les soins en médecine sont moins couteux que les soins équivalents en structures et pire qu'ils sont plus propres en médecine de ville qu'en structure ...

Croire encore aujourd'hui que la santé libérale est moins propre que la santé hospitalière est un non sens basé sur les préjugés (de nombreuses études l'ont prouvés en France comme à l'étranger, en milieu aisé comme en milieu défavorisé).

Il ne faut pas confondre "notions de propretés" (issu du cadre de vie de patients défavorisés) avec les "notions de propreté du soins".

En milieu rural, il nous arrive encore comme je le disais dernièrement sur un mur facebook de rentrer dans des maisons (en 2012) ou il n'y a "ni salle d'eau ni même eau chaude".

Cela ne fait pas des patients des personnes sales.

Il nous arrive de rentrer dans des habitations insalubres au plus haut point, même les nanas de "c'est du propre" fuiraient hors caméra ...

Les germes et microbes que l'on côtoie dans ce type de situation sont rarement des germes multi-résistant comme on peut les voir en structure et sont souvent ceux des patients que l'on peut donc considérer (à nuancer bien sur) comme la flore habituel du patient.

Comme pour toute triangulation des besoins, on ne peut pas faire pencher le triangle vers une pointe plutôt que vers une autre sans tout déstructurer, déséquilibrer!

Ceux qui sont choqués pour si peu, sont certainement ceux qui ne savent pas se remettre en question devant des arguments déstabilisant ou qui simplement ne savent pas se remettre en question sur leur propre pratique.

Une question
Une problématique
Un tabou
Un préjugé
ne sont que des questionnements, les mots choisis ont leur importance pour ne pas générer de conflit ou d'incompréhension avant de trouver une réponse.

A mon sens ta question doit trouver son équilibre sur un trépied.

Même dans ta nouvelle formulation on ne comprend pas si ton questionnement se dirige vers une argumentation économique pour le patient (milieu défavorisé) ou vers le soignant (course à la rentabilité).

Dans un cas comme dans l'autre l'axe de travail sera diamétralement opposé même si tout se recoupe à un moment ou a un autre ;-)

Réponse postée par : mac97000

Plus 0 Moins 0

Ouah plus on creuse et plus on s'aperçoit que c'est pas un problème financier ou économique qui est la dessous ...

L'hygiène hospitalière,
l'hygiène en bloc opératoire,
l'hygiène en milieu urbain,
l'hygiène en milieu rural,
l'hygiène en milieu carcéral,
l'hygiène en milieu humanitaire,
l'hygiène en contexte d'urgence et l'hygiène en IFSI sont des choses complètement différentes ...

Il n'est pas la question de savoir si on garde un patient pour le CA ou de savoir si on va faire un soin chez un gros porcs pour l'argent ...

Tous les patients ont le droit aux soins!

On sait parfaitement que l'éducation à l'hygiène est impossible dans certains contextes je vous renvoie à votre pyramide de Maslow.

Effectuer des soins "au rabais" vu de l'extérieur ou "bâclé" dans certains cas voir "salopés" dans les cas les plus extrêmes peut faire partie de la pratique libérale.

C'est cela même qui me répugnait quand j'étais étudiant et que je parlais des libéraux et pourtant quand on fait un travail sur soit, il y a des milliers de façon d'aborder la question, d'aborder le soin, d'aborder le patient, d'aborder le contexte.

Il faut parfois accepter un soin bâclé sans aucune condition d'hygiène dans le processus d'acceptation de la relation soignant-soigné pour prouver au patient qu'on sait intervenir sans juger et sans vouloir ré-inventer sa vie.

La notion qui est alors au coeur du problème n'est ni l'hygiène et au mon dieu encore moins l'argent mais bien la relation et la confiance "soignant-soigné".

Et cela aurait du être expliqué par les soignants.

Répondre à des questions c'est bien encore faut il savoir comment sont tournées les questions et comment sont interprétées les réponses ...

On n'apprenais pas de mon temps en IFSI comment formuler des questions et comment ont pouvait orienter les réponses soit par conviction soit par intérêt mais la PNL permet ce genre de chose de manière très simple.

Se baser sur des réponses à des questionnaires ou des entretiens pour établir la corrélation entre hygiène et impératifs économiques est suicidaire ;-)

Réponse postée par : mac97000

Plus 1 Moins 0

Encore une fois que de préjugé malsain sur notre profession ou sur notre mode d'exercice.

Encore une fois 2 petits rappel important depuis 6 ans que je scrute le mode d'exercice pour mieux en cerner les contours, les faiblesses ou les richesses !!!!

A ce jour, il est techniquement impossible de connaitre le nombre exact d'IDEL exerçant en France, aucune statistique officielle propre n'existe mais tout le monde s'accorde à reconnaitre que nous serions entre 60 et 70 000 à exercer.

Dès qu'une IDEL fait le con ça éclabousse de partout dans les journaux mais on ne dénombre pas plus de 6 cas graves (avérés) ces 3 dernières années ...

Soit moins de 0.003% de brebis galeuse !!!

Certes je suis pour la tolérance 0 et l'augmentation des contrôles pour qu'on continue de faire le ménage et même 6 cas en 3 ans c'est beaucoup trop mais de la à dire que la profession est sale ou ternie, merci de revoir vos copies ...

Ensuite pour ce qui est de celles et ceux qui salopent leur travail, je rappel également qu'avant d'être IDEL il faut avoir été IDE et qu'avant d'avoir été IDE il faut avoir usé ses culottes courtes sur les bancs de l'IFSI ...

Qui aujourd'hui peut se vanter de n'avoir que des personnes et des professionnelles aguerries et formidables à côté de lui sur les bancs de l'IFSI ou même en service ????

Pendant mes années d'IFSI j'en ai croisé de la bécasse à poil court ... dans tous les services ou je suis intervenu j'ai aussi croisé le même spécimen qui au mieux n'avait pas beaucoup muri et en libéral, on les retrouve fatalement après qu'elles aient pris quelques années voir une couvée ou deux ...

Nous sommes dans un profession humaine ou le facteur humain est pré-dominant nous ne pouvons donc pas échapper aux travers humains quel qu'ils soient !!!

C'est donc à nous de revendiquer et de demander les contrôles quand nous savons que nous n'avons absolument rien à nous reprocher pour sans cesse améliorer tant l'image de notre profession que des IDEL qui la pratiquent.

Inutile de nous protéger des contrôles ou de les fuir, bien au contraire demandons leur renforcement et la peur du gendarme fera sans nul doute rentrer les brebis galeuses dans le droit chemin.

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