Espace Expert – yann frat

Profil de yann frat

Fonction : Infirmier libéral Infirmière libérale

Expérience – Compétences : Donnez en quelques mots votre domaine de compétences

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Nombre de questions posées : 0

Nombre de réponses données : 31

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Réponse postée par : yann frat

Plus 17 Moins 0

Bonjour à tous

Tout d'abord je trouve que la dénomination "en stérile" est un peu abusive. Soyons clairs les soins infirmiers stériles ça n'existe pas... tant que vous n'êtes pas au bloc entièrement habillée ou sous flux laminaire...
Nous faisons donc des soins "le plus propre possible" pour éviter une contamination. Plus le risque de contamination est grand, plus on doit prendre de précautions, logique... Mais même les compresses stériles cessent de l'être à la seconde ou tu ouvres le paquet... Sauf si tu fais ton soin dans un autoclave bien sûr (mais c'est assez rare...;)))

Pour une perf le risque majeur est la contamination soit pas la flore endogène du patient soit par la notre, contamination qui pourrait avoir un accès au sang puisque nous brisons avec la perf la barrière cutanée...

Tout ceci étant posé, la simple détersion à l'alcool n'est donc pas acceptable officiellement pour une perf puisque c'est un bactériostatique et non bacteriolytique.

Logiquement et dans un monde idéal on devrait donc systématiquement faire une dépilation plus les 5 temps de l’asepsie. Mais cela pose certains problèmes:
- La dépilation c’est bien mais ça abime parfois la peau juste avant qu'on pique... Et qui plus est si la veine claque (ça arrive même aux meilleurs) tu es obligé de tout recommencer transformant ton patient en damier s'il est poilu... C'est pas très grave mais bon le patient fait un peu la gueule en général ;)

Autre problème plus embêtant la bétadine jaune...est jaune... En clair quand tu auras tout badigeonné le bras de ton patient... ben tu ne vois plus rien... Et comme ils est "propre" tu ne peux plus non plus le toucher pour chercher la veine (sinon tu peux tout recommencer)... Donc à moins d’être le maitre yoda de la perf qui est capable de piquer sans rien voir et sans rien sentir... Ben il faut faire quelque chose...
Dans ce cas, alors, les gants stériles sont effectivement la seule solution pour pouvoir toucher ton patient quand il est prêt.

Maintenant il faut aussi évaluer le soin... En clair si tu es en smur et que tu as un ado sur la route qui vient de se planter a qui il faut faire des macromolécules en urgence je te conseille de prendre un trocart vert et de piquer la première grosse veine qui passe... quitte à reposer la perf plus tard plus au calme...
Si tu es dans la chambre stérile d'un patient en aplasie... Se contenter d'un petit coup d'alcool est une faute grave.

L’intérêt des soins pour moi c'est aussi ça, savoir adapter sa démarche intellectuelle au cas réel devant soi... Tout en sachant aussi, par expérience, que quelle que soit la solution que tu choisis elle sera TOUJOURS contestable (soit au nom de l'hygiène, soit au nom de l’économie, soit au nom des habitudes se service, soit au nom du dernier protocole sorti...) alors la seule bouée de sauvetage c'est d'être très au clair avec soi même et de ne jamais rien faire sans réfléchir...

Bon continuation...

Réponse postée par : yann frat

Plus 10 Moins 0

Je ne suis pas un spécialiste de la ngap et du droit mais je vais te répondre avec mon expérience...

Réponse 1 : En mode Infirmière de Base : En tant que bonne infirmière à cornette je te rappelle que tu es OBLIGEE LEGALEMENT de faire un dossier de soin tout le temps pour tous tes patients et gratuitement bien sur. Si, si. Donc dsi ou pas... (par contre aucun modèle officiel n'a jamais été validé hein, faut pas rêver non plus)

Réponse 2 : En mode vieux routier : Presque personne ne fait de dossier et les dsi sont dans les choux vu que les médecins n'ont jamais cherché à en faire et n'ont jamais rien compris ou cherché à comprendre (moi je n'en ai pas faire depuis... 4 ans).

Reponse 3 : En mode pragmatique : Je te conseille d'en faire un, de toutes façon au niveau medico légal c'est mieux mais pas plus pour les dsi que pour le reste...

Espérant avoir été utile...

Réponse postée par : yann frat

Plus 1 Moins 0

Bon ben déjà la cotation ais 1 n'existe pas donc ça peut te donner un début de piste ;))) .
Ok tu as du vouloir dire ais 3 j'imagine...
C'est chaud parce que là techniquement tout ce que tu demande ne relève pas de la ngap:

préparation et surveillance prise de médicaments : pas cotable ou une seule fois par semaine ais 4

bandes de contention : pas cotable!

surv constantes douleur et état général : trop flou...

Il faut donc revoir ta prescription... Et pour la dsi tu peux toujours la remplir tout bien et aller voir ton docteur avec ton plus beau sourire pour qu'il y mette son grigri cosmique... Même si techniquement ce n'est pas à toi de le faire... Mais quand les cpam commencent à bouder autant aller au plus simple...

Réponse postée par : yann frat

Plus 7 Moins 2

Mes collègues ont répondu et je suis d'accord avec eux... dans la pratique on le fait tous.
MAIS tu es étudiante et quand même cette pratique revient à rompre la stérilité de ta préparation et peut présenter un risque infectieux vu que tu ouvre une voie entre l'intramusculaire... et l'air libre...

Je ne saurais trop te conseiller donc d'en parler avec tes monitrices et si possible d'avoir leur avis clair là dessus et mieux encore de récupérer un écrit très clair où c'est dit que cette pratique est acceptée et à quelles conditions (vive l'écrit avec les chef et surveillantes qui évite les retournages de vestes phénoménaux) (j'dis ça j'dis rien).

Note perso : Si l’école n'a pas trop changé c'est tout à fait le genre de question à 10 000 points à poser... Car ça fait vraiment la fille qui interroge sa pratique sur des sujets concrets auxquels elles peuvent répondre et en général elles adorent ça... fin de la note perso.

J'ai peut être l'air parano mais si un jour en msp (enfin si ça existe toujours?) si tu es encadrée par une foldingo de l’hygiène... Je peux t'assurer qu'on le fait tous mais je ne peux pas ta garantir qu'elle ne risque pas de te mettre zéro pour faute d’asepsie.

Alors il faut aussi faire preuve d'intelligence et de stratégie (oui, comme dans secret story) cette méthode te servira c'est sur dans ta vie professionnelle alors note la bien dans un coin de ta tête et fait la dans les services ou c'est autorisé. MAIS n'oublie jamais qu'elle est "limite" niveau hygiène pure et couvre toi.

Après, enfin, comme l'on dit mes collègues, l’hygiène, toujours importante, n'est pas le seul critère d'un soin et donc si jamais on t'attaque la dessus il FAUT que tu puisse justifier ton geste par la patient par le confort etc...

Voila donc mon avis à moi que j'ai...

Réponse postée par : yann frat

Plus 4 Moins 0

Je n'ai pas de réponse à te donner mais juste deux questions (désolé) (mais les questions c'est bien aussi...)

1- es tu sure que c'est un bon choix de passer en libéral juste "parce que tu ne supporte plus l’hôpital". Je suis libéral et crois-moi c'est un changement de vie important sur ta profession et sur ta vie privée. T'es tu bien renseignée, as tu bien calculé ce dans quoi tu te lances? Je ne cherche pas à te décourager, vraiment pas, mais simplement à t'avertir.

2- J'ai fait la formation de puer et je suis a peu prés sur que les puer libérales ça existe. Je suis pas sur à 100% mais disons à 80% as tu creusé cette piste?

3- Dans ton projet une seule chose me fait réagir de suite : Si tu exerce ta profession en free lance quelle va être ta responsabilité professionnelle et comment l'assurer? Ça c'est malheureusement une question à régler très vite, si on te fait un procès parce que tes soins ont été considérés comme mauvais qui te défendra et comment? encore une fois je ne veux pas te décourager mais vraiment, renseigne toi avec des libéraux autour de toi : c'est essentiel !

Donc voila pas de réponse mais d'autres questions... J’espère par contre te faire avancer dans ta démarche...

yann

Réponse postée par : yann frat

Plus 6 Moins 0

Bon je vois que cette question fait toujours recette. Je n'ai pas de réponse définitive pour la sous cut mais ça fait des années que je me pose des questions la dessus et j'en profite:
En effet, je connais comme tout le monde la technique : j’injecte, je fais un reflux si du sang vient je me retire et j'injecte.
Ok mais franchement?
Visualisons un peu : si vous avez un reflux c'est que la pointe de votre aiguille est dans un vaisseau (pas de bol) mais croyez vous qu'en reculant de quelques millimètre votre aiguille?:
- Le vaisseau va se cautériser tout seul
- le produit va se dire : ok je vais partout mais pas dans le sang, je m’arrête avant (sachant qu'avec l'aiguille on vient en plus de lui faire un boulevard dans le tissu).

Donc voila la question que me pose le reflux, depuis des années je me dis que pour être logique, si on ne veut rien envoyer dans le sang ... Ben il faut carrément repiquer... non?

Quand au tissu sous cutané j'essaye d'être logique. Ce qui est dangereux c'est de transformer une injection sous cutanée ou im en intraveineuse.
Pour ça il faudrait donc déverser le produit directement dans une veine... Dans l'im c'est possible (genre paf dans l’artère ou dans la veine fémorale) mais peu probable dans le tissu sous cutané qui est peu vascularisé et bourré de artérioles et de veinules (dont le regard de l'aiguille à mon avis a un plus grand diamètre), bref je ne vois vraiment pas comment c'est possible.

Bonne journée ceci dit!

yann

Réponse postée par : yann frat

Plus 16 Moins 5

Non mais là aussi je pense qu'il faut être logique... Enfin je crois... Les im sont interdites du coté des PTH parce qu'avec la taille de l'aiguille il y a un risque de coller un germe dermique presque sur la prothèse...
En sous cut euh... Quand bien même tu colles un germe au bout de ton aiguille je pense qu'il aura le temps d'être macrophagé avant d'arriver à la prothèse non?

Enfin moi ça me semble logique...non?

Réponse postée par : yann frat

Plus 1 Moins 1

Ben déjà tu peux lire winicot avec le holding, handling et object presenting ou comment un soin quotidien sert à structurer le psychisme de l'enfant. Et pour le reste, franchement, tu poses une des questions les plus essentielles des soins et en gros tu en a pour 5 ans d'études à y répondre (et encore...)

Alors dis autrement, je pense qu'il faut que tu précises plus ta question.

Coridalement

yf

Réponse postée par : yann frat

Plus 0 Moins 1

En fait plus j'y réfléchi plus je me dis que tu prends vraiment le problème à l'envers...
Je ne suis pas cadre ni rien du tout mais je te livre mon sentiment : à mon avis la seule question est : "comment chez l'enfant malade, intégrer les soins infirmier, dans le développement psychique de l'enfant".

En clair tu fais d'abord un bon topo sur le développement psychique de l'enfant (stade du miroir; position anaclytique, phase anale pré post œdipe etc...) et à chaque stade tu regardes comment intégrer tes soins dans ce développement, comment ne pas le ralentir ou comment compenser les problèmes qu'ils créent.

En clair , il me semble plus logique de se demander comment accompagner un plâtre aux deux membres inférieur chez un enfant dans l'apprentissage de la marche plutôt que de se demander comment les soins infirmier vont l'aider à l’apprentissage de la marche...

C'est ce que d'ailleurs j'ai fait pour mon mémoire de puer (il y a fort longtemps), j'avais réfléchi sur le coucher de l'enfant de 3 ans hospitalisé (parce que période début de l'oedipe, période des pourquoi etc...).

Enfin tu vois ce que tu veux faire hein, je ne te donne que mon avis.

Cordialement

yf

Réponse postée par : yann frat

Plus 7 Moins 6

"le tétraplégique" n'existe pas. Il n'y a que des personnes avec des pathologies. Et de cette pathologie (la hauteur notamment des lésions de la moelle ) découle le degrés d'autonomie.
Il n'y a donc pas de réponse absolue à cette question, il n'y a que des patients et des pathologies.
Tu n'as jamais mis les pieds en neuro?

Cordialement
yf

Réponse postée par : yann frat

Plus 0 Moins 0

Juste une question, fonctionnaire certes mais de quel type? Fonction hospitalière ou fonction territoriale? Parce que c'est pas pareil...
CDlt

Réponse postée par : yann frat

Plus 3 Moins 0

Si je peux me permettre mon avis :
1- Une clause d'exclusivité légale est quelque chose d’éminemment complexe (je suis libéral et j'en ai parlé longtemps avec un avocat). Un chose est sure: elle doit être motivée, limitée dans le temps et dans l'espace et souvent dédommagée. il y a donc 9 chances sur 10 que ta clause soit en fait techniquement illégale (ceci dit accroche toi pour faire valoir ton droit, mais garde en tête qu'elle ne t'engage pas vraiment puisqu'il ne pourra jamais s'en servir vraiment contre toi)

2- Si tu signes un contrat à temps complet de toutes façons, et que tu vas travailler ailleurs cela pose aussi des problèmes au niveau des assurances, renseigne toi. (en clair si tu t'endors au volant après 35h de boulot tu es couverte, si c'est au bout de 90h c'est moins sur...)

3- Ton attitude m’étonne en fait. Tu viens juste d'arriver... Et tu veux déjà aller voir ailleurs? sincèrement je ne comprends pas. Si c'est une question de revenu, rien ne t’empêche de demander à faire des heures supplémentaires (tu as droit a un quota relativement important et c'est intéressant pour tout le monde), ça m'étonnerait que ton patron ne soit pas tenté. Et si c'est une question de contenu du job... Pourquoi prendre un temps plein alors? Ou bien choisir ce poste?

Bonne journée !

Réponse postée par : yann frat

Plus 1 Moins 1

Bon je passe sur Daima, bien sur que les citadins ça n'a rien à voir avec les ruraux... No comment.

Fondamentalement ta question ne me choque pas mais je la trouve un peu absurde.... Si on pose l'idée que les ide choisisse leurs soins en fonctions de critères économiques, cela suppose que ce choix est possible... Donc que plusieurs soins se présentent en même temps et qu'on choisit.
Or dans la vraie vie ça n'arrive jamais, je veux dire que c'est rare qu'on ait a choisir entre deux soins et que seul le critère financier joue.

Ce qui arrive par contre et je pense, je crois, que c'est ce dont tu veux parler c'est que :
1- Certains se spécialisent dans certains soins (par exemple les traitements anticancéreux). Le cœur des vierges dira que ces filles choisissent les revenus mais il faut voir aussi que par exemple ce genre de soins demande une organisation de cabinet très particulière et peu compatible avec d'autre soins... et que donc ce choix est nécessaire.

2- Certains refusent certains soins (typiquement les toilettes). On pourra dire encore en regardant en biais que c'est parce que ça ne rapporte pas assez mais là encore quand on creuse on voit que c'est souvent une question de temps et/ou de capacité physique... oude choix personnel bref polyfactoriel.

Donc en clair si tu pars avec l'idée que des ide choisissent leurs soins en fonction strictement de critères économique... non seulement personne ne confirmera mais en plus, franchement, c'est carrément insultant parce que les situation sont bien plus complexes que ça et inscrite dans l'histoire d'un cabinet et d'une personne.
Par contre si tu décales ton sujet sur "les raisons des refus de soins" (ça c'est un cas strictement libéral, puisque nous sommes les seules ide qui peut refuser parfois des clients), non seulement tu répondras à ta question mais aussi tu découvriras de façon plus claire la réalité du terrain.

bon courage !
YF

Réponse postée par : yann frat

Plus 12 Moins 2

Bon je passe sur Daima, bien sur que les citadins ça n\'a rien à voir avec les ruraux... No comment.

Fondamentalement ta question ne me choque pas mais je la trouve un peu absurde.... Si on pose l\'idée que les ide choisisse leurs soins en fonctions de critères économiques, cela suppose que ce choix est possible... Donc que plusieurs soins se présentent en même temps et qu\'on choisit.
Or dans la vraie vie ça n\'arrive jamais, je veux dire que c\'est rare qu\'on ait a choisir entre deux soins et que seul le critère financier joue.

Ce qui arrive par contre et je pense, je crois, que c\'est ce dont tu veux parler c\'est que :
1- Certains se spécialisent dans certains soins (par exemple les traitements anticancéreux). Le cœur des vierges dira que ces filles choisissent les revenus mais il faut voir aussi que par exemple ce genre de soins demande une organisation de cabinet très particulière et peu compatible avec d\'autre soins... et que donc ce choix est nécessaire.

2- Certains refusent certains soins (typiquement les toilettes). On pourra dire encore en regardant en biais que c\'est parce que ça ne rapporte pas assez mais là encore quand on creuse on voit que c\'est souvent une question de temps et/ou de capacité physique... oude choix personnel bref polyfactoriel.

Donc en clair si tu pars avec l\'idée que des ide choisissent leurs soins en fonction strictement de critères économique... non seulement personne ne confirmera mais en plus, franchement, c\'est carrément insultant parce que les situation sont bien plus complexes que ça et inscrite dans l\'histoire d\'un cabinet et d\'une personne.
Par contre si tu décales ton sujet sur \"les raisons des refus de soins\" (ça c\'est un cas strictement libéral, puisque nous sommes les seules ide qui peut refuser parfois des clients), non seulement tu répondras à ta question mais aussi tu découvriras de façon plus claire la réalité du terrain.

bon courage !
YF

Réponse postée par : yann frat

Plus 0 Moins 1

!! Tout d'abord je te conseille d'ouvrir un autre sujet pour ta nouvelle formulation sinon ça va être vite illisible!!!

Ensuite sur ta nouvelle question : En quoi le contexte privée des soins à domicile ainsi que les impératifs économiques, peuvent t ‘ils intervenir sur le positionnement de l’infirmière libérale concernant la qualité des soins ?

je la trouve encore plus étrange, ou je ne peux y croire : sous entends tu que des ide gardent des patients au mépris de l’hygiène élémentaire juste pour maintenir leur CA ???

Là encore je crois que tu mélanges plusieurs problèmes:
- Les nécessaires négociations que nous devons faire en permanence entre les techniques de soins "officielles" et les conditions réelles d'exercice, tout ceci majoré par les habitude et l'intimité du patient chez lui
- Les limites que nous devons poser aussi a ces négociations quitte à arrêter des soins si vraiment ils ne sont pas possibles
- Les nouvelles limites que posent aussi l’état mental du patient... dans ce genre de négociations... (beaucoup de nos patients sont agés, Alzheimers déments etc et les négociations ne peuvent evidemment pas se baser sur des bases strictes et rationnelles).
Bref tu le vois chaque relation avec un patient est chaque fois presque unique et s'il ne reste qu'une seule limite impérative c'est bien celle de la mise en danger de soi et du patient...
Mais dans tout ça, je ne vois pas trop ce que vient faire le critère économique... Enfin j'espère!
;))
YF

Réponse postée par : yann frat

Plus 1 Moins 2

"Ce n’est pas une question de sous entendre ou non. J’ai effectué des entretiens qui ont mis en avant le fait que certains professionnels ne pouvaient mener à bien une éducation à l’hygiène (qui nécéssite temps et négociation) par crainte de voir des patients quitter leur cabinet.

Après tout cela est un travail « d’apprenti ». je n’ai pas du tout la prétention de dire qu’il est reflet de la réalité. Mais je n’ai rien inventé dans les propos que j’ai pu recueillir."

Non mais je ne veux pas te "rentrer dedans" ou te dire que tu mens... Je dis juste que tu soulèves là un énorme lièvre, à la limite de la faute professionnelle (reconnaitre son échec mais continuer un soin inutile par simple apas du gain...). Et je te dis amicalement, méfie toi... De mon temps (il y a 10 ans) qu’un élève s'amuse à relever des fautes pro d'un professionnel en exercice est tout de même extrêmement dangereux et tu as intérêt à bien bien te couvrir... Sinon tu vas passer pour quelqu'un de d'ingérable, qui raconte n'importe quoi...et qui accuse des collègues de faits graves... Donc je me répète mais monter toute ta question sur un fait me semble vraiment très dangereux. Comme tous ceux qui font des mémoires sur la maltraitance par exemple...
enfin j'espère que tu comprends ce que je veux dire...

Réponse postée par : yann frat

Plus 0 Moins 0

Oui d’où l’intérêt de bien bien border ta question et d'être très claire dans ta tête. Mais pour finir j'ai été juré dans des mémoire alors mets toi à ma place si je tombe sur un travail où l'on m'explique que pour du fric je fais n'importe quoi comme soins... ;)

Allez bon courage !

Réponse postée par : yann frat

Plus 3 Moins 0

Première question importante : dans quel type de structure es-tu? Privé? Public? (le droit est un peu différent)

Ensuite chaque employé est, si je ne m'abuse, engagé pour un poste mais pas pour une affectation. En clair si tu es engagée comme ide tu devras bosser comme ide et ton salaire devra quoi qu'il arrive suivre ce qui est prévu.

Pour ce qui est de l'affectation par contre (type de service, jour ou nuit) le choix revient toujours a ton employeur et n'est pas contestable légalement.

Quand au droit de retrait... tout d'abord ce n'est pas un droit à manier à la légère, ensuite par définition même il ne peut se mettre en place que si tu vois un problème grave dans le poste ou tu es affecté... Difficile donc de le mettre en place AVANT de changer d'affectation.
D'autre part la continuité des soins est un droit aussi, alors ce n'est pas si simple.

En conclusion, cette situation me semble clairement "légale" et relève ensuite d'un débat (syndical ou avec le délégué du personnel) avec la direction. En aucun cas, dans ce cas précis, une action personnelle sur un coup de tête ne me semble ni utile, ni efficace.

Ce n'est bien sur que mon avis et je te conseille donc maintenant de te tourner vers tes syndicats pour confirmation.

yf

Réponse postée par : yann frat

Plus 2 Moins 1

Ce qui m'étonnes c'est que la seule question à se poser est
-Qu'est ce qui est prescrit?

Si il prescrit du skenan mais qu'il te dit à l'oral de mettre du sucre. Si tu le fais tu es en faute.
Si il te prescrit du placebo... et que tu donnes un skenan tu es en faute aussi.

Je pense qu'il ne faut pas confondre le moment de la discussion en équipe sur les options thérapeutiques et le moment de l'application de ces options.
il y a un temps pour tout , un pour discuter et un pour agir. ce qui me choquerait c'est que chacun fasse comme ça lui "passe par la tête" ou au "niveau de sa conscience"... Et laisser le patient avoir son traitement par à coups...Au petit bonheur la chance...

Cordialement
YF

Réponse postée par : yann frat

Plus 3 Moins 0

1/Peut on faire la séparation entre les soins physiologique et les soins psychologique ?
Oui autant qu'on peut séparer un patient de son identité.

2/Qu’est ce que l’on appelle un soins a visée psychique ?
Pour faire vite on va dire un soin sans support somatique, dans le but de changer un comportement ou d'apaiser une souffrance.

3/Quelle peut être l’application d’un pansement psychiques ou un soins a visée psychique dans la pratique infirmière au quotidien ?

Là je sèche, ou plutôt je manque de ,temps je manque de temps pour te faire une réponse claire sur cette question théorique fondamentale. Pour faire encore plus vite je pense qu'aucun soin n'a pas de retentissement psychique. Ne serais ce que par la réassurance ou le soutient par exemple.

4/Peu t’ont établir un protocole de pansement psychiques ?
Je pense qu'on peut protocoliser l’attitude du soignant (écoute active ou flottante, prise de parole ou pas...) et/ou le cadre du soin (fréquence et organisation matérielle). Le reste du soin, je pense, relève du soignant lui même et est donc difficilement protcolisable. Dans les soins psy on travaille d'abord avec ce qu'on est.

Réponse postée par : yann frat

Plus 1 Moins 0

Dans l'absolu la réponse est non puisque la consultation infirmière n'existe pas dans la ngap.
Mais tu peux toujours prendre des prescriptions classiques de pansement ou autre et les faire à ta sauce, au cabinet en prenant une heure pas patient. Tu ne gagneras pas un kopeck mais tu bosseras comme tu veux. C'est un choix.

Réponse postée par : yann frat

Plus 0 Moins 0

En droit privé tout est dans ton contrat, est il précisé poste "de jour" ou pas ?.
Pour le reste, comme toujours tu es employée pour un poste mais pas pour une affectation donc techniquement il peut te mettre ou ça le chante.
Par contre les bascules jour / nuit et surtout les récupérations de les nuits sont souvent bien précisés dans ta convention collective. Je te conseille donc vivement de la lire. Dans l'absolu faire une nuit et ne récupérer en repos que l'équivalent d'un jour ça me semble étrange (il y a toujours un bonus pour les nuits en salaire ou en recup). D'un manière générale les heures de nuit sont à payer au tarif nuit et les horaires jours au tarif jour et il n'y a aucune dérogation...
Dernier détail: avant de batailler demande toi d’abord si tu veux rester dans cette clinique ou pas. Tu es en Cdd ...

Réponse postée par : yann frat

Plus 4 Moins 1

Je sais que ça peut paraître complètement dingue mais les injections et vaccins sont des actes infirmiers sur prescriptions. On peut donc prescrire un vaccin a faire par un infirmier. Cependant, à l’hôpital, quand on a tout sous la main, oui il me parait plus simple que ce soit le médecin qui fasse le geste...

Réponse postée par : yann frat

Plus 1 Moins 3

Et bien la réponse est : tout dépend de ton patient... Pour une simple grippe je ne vois pas pourquoi il faudrait fliquer ton patient, ce serait parfaitement ridicule...
Ensuite si des problèmes de prises sont avérés :
- C'est une question d'équipe et pas une réponse personnelle, encore moins si vous n’êtes pas d'accord entre vous...
-A voir alors pour changer la forme galenique (mettre des injectables)
-Et puis aussi réfléchir a d’où il vient et ou il va. Si il doit rentrer seul chez lui, je ne vois pas trop l’intérêt de le fliquer pendant l'hospit... pour le laisser seul après. Si ce n'est la volonté délibérée de le braquer et / ou de faire voir effectivement votre pouvoir de nuisance sur lui...

Bref pas de réponse toute faite mais une solution a trouver en équipe et en COORDINATION avec , au passage, l'implication du patient.

Sinon ta position actuelle est la pire et se réduit à une opposition frontale entre patient et ide, elle n'a donc aucun intérêt. Si pour être sur que le patient a bien pris les medoc pendant ta garde tu dois le braquer définitivement contre l'équipe, je suis pas sur que ce soit des soins ide de haute volée...

D'autre part, "surveiller la prise" c'est aussi dire que "tu ne peux pas être sure de la prise puisque la patient refuse de les prendre devant toi", que tu as un doute et le transmettre à l'équipe. donc "surveiller la prise" ce n'est pas faire une prise de force, rien à voir.

Espérant t'avoir aidé

YF

Réponse postée par : yann frat

Plus 0 Moins 3

Et bien je crois que vous avez deux pistes de réflexions dans ce cas:

1- La forme galenique du traitement. Pourquoi s’entêter a donner des médicaments à quelqu'un qui se met en danger avec? Et puis penser aussi à l’après... Comment fera-t-il dehors?

2- Se faire couvrir par une prescription médicale qui dit bien que le patient doit prendre les médicaments devant vous, sorte de contrat avec le patient avec sanctions à la clef (exclusion evidemment)

3- Travailler en équipe avec votre cadre pour que tout le monde fasse exactement la même chose et suive la dite prescription. toute faille sera exploitée... Elle doivent donc être évitées.

Et euh, bon courage, aussi. une seule chose chaque initiative perso est vouée par avance à l’échec dans ce cas. Si personne ne veut se mouiller pour vous couvrir, ne prenez pas de risque et referez vous au cadre.

Réponse postée par : yann frat

Plus 7 Moins 0

Tiens tout d'abord lis ça :

http://vosdroits.service-public.fr/F861.xhtml

Et la réponse est très claire, tu es dans l'obligation de déclarer aux autorités des gestes de maltraitance sinon tu en es complice. Ce n'est pas une question d'équipe, c'est une question personnelle.

Bon courage !

Réponse postée par : yann frat

Plus 14 Moins 0

Pas de contrat = dommage
Remplacement de 2 ans? = dommage aussi, c'est une collaboration que tu as faite pas un remplacement. Et puis au bout de 2 ans comment se fait-il que tu ne factures pas?
Bref.
Ceci dit la seule attitude à avoir est simple. Tu arrêtes les démarches au pif et tu lui envoies un courrier AR
1° courrier en lui précisant tes intentions : Prendre un avocat et refaire qualifier votre travail soit en association de fait soit en contrat de travail (l'absence de contrat te protège aussi puisque le contrat moral vous liant n'est pas formalisé, tant pis pour elle).
-"Association de fait" elle te doit de l'argent + négocier ton départ = la moitie de la valeur de son cabinet
"Contrat de travail" = Elle te doit l'argent + les congés payés + bonjour l'urssaf pour travail dissimulé.
Tu lui donnes donc 15 jours pour te régler ce qu'elle te doit + papier officiel de fin de travail.

Si rien
2° courrier signé de ton avocat confirmant tes dires.

Et si rien ben attaque.

Ce sera long et tu ne verras ton argent que dans tréééés longtemps mais elle va perdre de grosses grosses plumes.

Et sinon, on signe toujours un contrat c'est l’évidence même.

cdlt

Réponse postée par : yann frat

Plus 0 Moins 0

La question est : qu'y a-t-il d'écrit sur le contrat que tu as signé?
Seul l'écrit compte. Les promesses avant, après ou pendant ne sont que des questions de morale personnelle.
cdlt
yf

Réponse postée par : yann frat

Plus 1 Moins 0

La réponse à toutes ces question sont dans le contrat que tu as signé avec chacune d'entre elles. C'est précisément pour ça qu'on en signe.
Après de mémoire (google est ton ami) je crois qu'on ne peut pas faire plus de 2 remplacement en même temps. Je te rappelle aussi accessoirement que tu es soumis à la continuité des soins dans chaque cabinet ou tu interviens même en tant que remplaçante pour la durée du contrat.
Enfin a toi aussi de réfléchir avant de signer des contrats ce sont de tout petits milieux et planter les filles pour un oui ou pour un non est souvent mal vu, ce qui me semble parfaitement normal.
Enfin pour la dernière je rappelle qu'un remplacement non limité dans le temps c'est une collaboration. je dis ça, je dis rien.
CDLT
YF

Réponse postée par : yann frat

Plus 0 Moins 0

Ben c'est interdit. Tu dois avoir un cabinet. Ceci dit la secu ne marche que sur dénonciations sur ce sujet. CQFD.

Réponse postée par : yann frat

Plus 0 Moins 0

... Cette situation (fin du contrat) a du être nécessairement évoquée dans votre contrat lorsque vous vous êtes associées, sinon encore une fois à quoi servirait-il?
Dans ce cas précis ce n'est de la concurrence déployable que si vous avez prévu dans votre contrat des clauses de non concurrence en fin de contrat.
Ceci dit comme elle est propriétaire de la moitié de la clientèle du cabinet,cela va être compliqué...
Seule point d’accroche pour toi, les ide n'ont pas le droit il me semble d'ouvrir 2 cabinets à leur nom. elle serait donc en faute là dessus. Mais il faudrait encre ouvrir une brèche judiciaire...
Quant à l'interdire d'exercer, je pense qu'il faut se calmer aussi, on n'interdit pas quelqu'un d'exercice juste parce qu'il s'embrouille avec sa collègue, heureusement.
Bref: ta situation m'a l'air bien compliquée...
a+

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