Sondage urinaire chez un homme

Après avoir constaté un important et douloureux globe urinaire chez un homme,n’ayant pas de médecin « sous la main », le transfert et la prise en charge aux urgences ayant pris au minimum une heure, ma collègue et moi-même avons pris la décision de sonder. Résultat : plus de 1800 cc d’urines collectées. Peut-on considérer que ce geste était une urgence et que par conséquent il était justifié ? L’absence de médecin et de prescription médicale peuvent-elles nous être reprochées ?

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Voir les commentaires (13)

  • Et pourquoi donc l'aurait - on sondé s' il n'était pas en rétention ? Donc, c'est un médecin qui doit sonder cet homme.

  • quoi qu'il en soit le véritable pb était de savoir si le sondage effectué sans pm était légal, moi je dis non. En effet c'est un soin invasif et risqué, même s'il n'y avait pas de médecin sous la main et même si les urgences ne se sont pas déplacées, il aurait fallu appelé le cadre d'astreinte qui aurait fait bougé les choses voir même appelé l'urologue de garde, mais il faut tjrs travailler sur des pm surtout dans ce type de cas précis.

  • 2l quasi,c'est énorme et surement que la vessie n'est pas indemne... bref, je pense que dans l'urgence, quoi qu'en disent les textes il faut agir... c'est d'ailleurs une urgence parce que je n'ose imaginer l'état de la vessie et plus loin, des reins, sans parler de l'angoisse, agitation... bref,

    Pour ce qui est du premier sondage, il peut être effectué par une IDE avec la présence d'un médecin (car dans la réalité peu savent sonder ou s'en souviennent faute de pratique).

  • je pense surtout qu’on devraient coller cet extrait de notre décret devant les yeux des docteurs qui soit ils ne sont pas urologues et dc "on sait moins bien sonder que vous" soit on appelle les urologues et ça râle...

  • je pense surtout qu’on devraient coller cet extrait de notre décret devant les yeux des docteurs qui soit ils ne sont pas urologues et dc "on sait moins bien sonder que vous" soit on appelle les urologues et ça râle...

  • Le problème est toujours le même me semble-t-il.... Faire un soin non prescrit, pour le confort du patient si et seulement s'il tolère mal le globe, peut toujours nous retomber sur le coin du nez si problème hémorragique il y avait...

  • Excusez moi mais Je pense que Mandragore lit mal le decret qui me semble compréhensible pour tant...

    Bref, moi qd je lis tout ça, je me dis aussi qu'il Il faut juste bien penser à clamper pdt 15 min à chaque fois que l'élimination est supérieur à 500cc et ainsi jusqu'à la fin ...

  • C'est assez chiant cette hiérarchie des réponses qui rend incompréhensible le dialogue ...

    Pour le coup on ne comprend plus rien et on dirait que ma première réponse vient infirmer la deuxième ...

  • Non, il suffit de lire le décret de 2004 qui très clair :

    art R 4311-7 17 (l'infirmier est habilité à pratiquer les actes suivants): "Pose de sondes vésicales en vue de prélèvement d'urines, de lavage, d'instillation, d'irrigation ou de drainage de la vessie, sous réserve des dispositions du troisième alinéa de l'article R. 4311-10 ;"

    et art R 4311-10 (l'infirmier PARTICIPE à la mise en oeuvre par le MEDECIN ! ): "Premier sondage vésical chez l'homme en cas de rétention ;"

    On peut donc faire un premier sondage vésical chez l'homme SAUF en cas de rétention. Quelque soient ses antécédents.