Le ministre des solidarités et de la santé, Olivier Véran, a annoncé hier soir que l'infection au Covid 19 sera "systématiquement et automatiquement" reconnue comme maladie professionnelle.
Depuis ce matin, en Ile-de-France, vingt lignes de bus ont été mises en place pour les personnels hospitaliers. Elles desservent les grands pôles hospitaliers.
Un décret paru aujourd'hui au Journal Officiel autorise les infirmiers à réaliser des activités de télésoin pour les personnes dont le diagnostic d'infection à covid-19 a été posé cliniquement ou biologiquement.
Avec plus d’un mois de retard sur la métropole, La Réunion affronte le risque épidémique. Le virus a été identifié sur l’île le mercredi 12 mars. Dix jours après, 28 cas, importés de métropole ont été diagnostiqués. Des tensions montent parfois entre les professionnels de santé locaux et les soignants venus de métropole.
La Réserve sanitaire, peu connue en temps ordinaire, fait parler d'elle depuis que le gouvernement a appelé à sa mobilisation, début mars, pour faire face à la crise du coronavirus. Les infirmiers y ont répondu massivement mais la Réserve fait pour le moment peu appel à eux.
Alors que l’épidémie de coronavirus se propage au sein de la population, des soignants avec des pathologies à risque ou des soignantes enceintes continuent de travailler dans les établissements de santé, avec parfois, un manque d'équipement pour se protéger correctement. Que doivent faire ces professionnels fragiles ? Doivent-ils continuer à travailler ? Peuvent-ils se mettre en arrêt de travail ? Peuvent ils utiliser leur droit de retrait ?
La Haute autorité de santé a donné un avis favorable à l'inscription de l'acte de télésuivi infirmier renforçant un suivi médical des patients Covid-19 maintenus à domicile ou en retour au domicile après avoir été hospitalisés.
Les services des urgences sont en première ligne pour recevoir les patients porteurs ou suspects d’infection au Covid-19. Quel impact sur leur organisation ? Deux infirmiers témoignent.