La campagne choc des militants pro-euthanasie
L'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) organise aujourd'hui un rassemblement sur le parvis des Droits de l'homme, au Trocadéro, pour célébrer la 4e journée mondiale pour la légalisation de l'euthanasie.
Extrait du visuel de la campagne en faveur de l'euthanasie. Sous la photo, la légende : "Certains condamnés n’ont toujours pas le droit de voir leur peine écourtée." - DR
La date du 2 novembre, jour des morts, a été choisie pour "parler de la mort d'une autre manière", indiquait Jean-Luc Romero, président de l'ADMD, lors du lancement en 2008 de cette "Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité".
Des manifestations sont organisées dans plusieurs pays d'Europe, et en France dans une vingtaine de départements : distributions de tracts, lâchers de ballons, plantations d'arbres, rassemblements... (liste sur www.admdblog.fr).
Un visuel choc est diffusé dans plusieurs journaux nationaux, sur France 2 et sur les réseaux sociaux. Il représente une malade alitée, les yeux fermés, vue à travers les barreaux de son lit d'hôpital, avec la légende: "Certains condamnés n'ont toujours pas le droit de voir leur peine écourtée".
L'ADMD rappelle que selon un sondage récent de l'Ifop, "94% des Français approuvent le recours à l'euthanasie".
Ces manifestations donnent le coup d'envoi aux "mois de mobilisation" que prévoit l'association, qui affirme compter près de 48.000 membres, avant les élections présidentielle et législatives de 2012.
En point d'orgue, un rassemblement et une marche seront organisés à Paris le 24 mars, et les principaux candidats à l'élection présidentielle seront invités le même jour à une réunion publique au Cirque d'Hiver.
"Il faut rappeler l'urgence de voter une loi légalisant l'euthanasie", a déclaré M. Romero à l'AFP. "On refusera de se faire voler notre ultime liberté, et notre slogan pour la campagne, ce sera 'pas une voix pour les candidats anti-euthanasie'".
"La légalisation de l'euthanasie concerne tout le monde, il n'y pas d'âge pour ce combat, qui est avant tout, un combat pour la liberté", ont souligné
les jeunes de l'ADMD dans un communiqué.
"Une tentative de récupération"
L'Alliance pour les Droits de la Vie s'est indignée de "la tentative de récupération du jour des défunts par le lobby de l'euthanasie".
Dans un communiqué, Tugdual Derville, délégué général de l'Alliance, a estimé "indigne" de "montrer les barreaux d'un lit d'hôpital pour singer la prison". Il s'insurge aussi contre le "slogan qui accompagne l'image" : "faut-il entendre que la peine de mort serait préférable à une autre peine ?", écrit-il.
Pour lui, "grâce aux soins palliatifs, il doit toujours rester possible de prendre soin d'une personne et de la soulager sans porter atteinte à sa vie, sans voler à personne ses derniers instants".
Rédaction ActuSoins, avec AFP
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Je reclame le droit pour moi-même et pour le reste du monde , le droit de dire quand et comment ; un droit ce n’est pas une obligation; après chacun et libre de faire usage de ce droit ou non
entièrement d accord avec Jeanne
Ton role de soignant est aussi d’accompagner les patients en fin de vie……..
Magnifique mise en scène un hopital des années 20, du matériel vétuste sortit probablement de quelques musées, des couleurs bien choisit pour leur note chaleureuse^^… Pourquoi monter une vidéo comme s’il s’agissait d’une propagande si 94% des Francais sont d’accord pour l’euthanasie…
La question n’est pas de choisir notre mort. La question est qui jouera le rôle du bourreau, qui appuiera sur le bouton pour donnez la mort. En tant que soignant ce n’est pas mon rôle et aucune loi ne m’obligera a accomplir cette acte sous peine de voir immédiatement ma démission sur le bureau de la cadre…
Et pourtant les pédias ne sont pas les plus mal dotés!
Pour ma part : Hepad avec 1 ide /60 lits et lib ensuite.
J’ai trop vu d’interminable agonie .
Nous devrions pouvoir refléchir mûrir et choisir notre mort .
euthanasie ce mot fait peur aux familles mais aussi aux soignants,il faudrait peut être que nous dépassions notre peur
jeanne….je ne travaille pâs dans une usp mais en soins intensifs pediatrique , avec 1 lit identifié soins paliatifs… donc pas de personnel supplementaire ni de moyens tel que les locaux etc en plus…. de meme pas de soutien psy pour l’equipe , cependant , avec une equipe dynamique et volontaire , malgré le fait qu’il existe une charge de travail enorme ( 2 IDe pour 15 enfants + des prises en charge ambulantes comme des chimio etc) une prise en charge palliative des enfants peut etre faite , certe peut etre pas aussi bien qu’en usp j’en conviens….maintenant la prise en charge des douleurs , du confort , du mal etre psy d’un enfant et des familles permet , il me semble un gain de temps conciderable( vu que nous en sommes a parler en chiffre et non en qualité) si on admet qu’un patient qui ne va pas bien est demandeur +++ de soins repetitifs et parfois inutiles car pas forcement adaptés a une demande plus profonde. pour avoir suivi des enfants jusqu’a la fin et avoir vu des parents « soulagés » et ayant des propos gratifiant a la fin de ce type de prise en charge….je suis a 1000% pour les soins pal. a condition que ce soit une volonté commune de l’equipe.
Ce n’est plus une histoire de manque de formation / soins paliatifs .
Les soins paliatifs ou continus sont abordés depuis plus de 10 ans dans les IFSI.
Aurore et Clairelise avez vous comparé la dotation en personnel de vos services / aux autres au sein de votre hôpital ou des maisons de retraite ?
Soins paliatifs / Restriction de personnel : cherchons l’erreur……
quand le patient soufre vraiment et qu’il demande a mourir ba on devrait le laisser partir en paix et non l interdire ca c est honteux
à notre époque on ne devrait plus souffrir les progrès aidants
Manque de place en soins palliatifs récurrents. Équipes mobiles limitées. Je confirme. Mais des patients demandent et/ou souffrent beaucoup trop. Merci de ne pas l’oublier, vous qui travaillaient en soins palliatifs…. Merci.
Je rejoins Clairelise. J ai également travaillé dans 2 services acceuillant des personnes de tous âges en fin de vie. En 4 ans je n ai jamais entendu de patients, de proches, ou de collègues évoquer pour un patient la question de l euthanasie. Avec une équipe médicale et para, ont parvenait sans doute a soulager les souffrances, a anticiper les besoins du patient ET de ses accompagnants…
une simple question, dans l’état dans lequel se trouve l’hôpital aujourd’hui croyez vous encore possible d’autres ouvertures de lits de soins palliatifs. vraie questionnement de ma part qui bosse en libéral
d’ou l’interet de former le personnel de tout services , tout comme les medecins…
Oui, quand on a la chance d’avoir de la place dans ces services !
Malheureusement, beaucoup de patients meurent avant de pouvoir y être tranférrés . Et les équipes mobiles de soins paliatifs montrent vite leurs limites !
les soins paliatifs aujourdhui permettent une prise en charge de la douleur tant physique que psychologique des patients dans le respect de leur choix et croyances sans pour autant basculer dans des pratiques illegales….pour y avoir travailler , je peux vous dire qu’a ce jour , une bonne prise en charge fait stopper les demandes d’euthanasie…
on ne parle jamais du suicide des personnes malades ou agées qui meurent seules les anti euthanasie pourraient se documenter,moi j’aimerai mourir entourée de ma famille