Suite au mouvement de grève du 30 janvier dernier, l’intersyndicale avait lancé un ultimatum au président de la république, pour qu’il reçoive une délégation et ouvre des négociations afin d’améliorer la situation. L’expiration de cet ultimatum a décidé l’intersyndicale : les personnels des établissements et services pour personnes âgées sont appelés à une nouvelle journée nationale de grève pour réclamer de meilleures conditions de travail.
Quatre revendications principales sont portées par les syndicats : appliquer le ration un agent pour un résident (ce qui nécessiterait la création de 28 000 emplois), abroger les dispositions législatives relatives à la réforme de la tarification dans les Ehpad et le retrait des décrets d’application, arrêter les baisses de dotations induites par la convergence tarifaire et sécuriser les contrats aidés, et améliorer les rémunérations et les perspectives professionnelles pour le personnel.
Pour rappel, Agnès Buzyn, la ministre des solidarités et de la santé, avait annoncé le déblocage d’une enveloppe de 50 millions d’euros afin d’aider les Ehpad en difficulté. Mais ces moyens avaient été jugés largement insuffisants par les représentants de salariés et les chefs d’établissements.
Plusieurs organisations envisagent déjà, en cas de non réponse adaptée à leurs revendications, de se joindre également au mouvement de grève du 22 mars prévu dans la fonction publique.
Rédaction ActuSoins
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