Le montant de la fraude serait estimé à 1,5 millions d’euros.
le préjudice de la fraude à la CPAM est évalué entre 400 000 et 600 000 € sur trois ans, obtenus notamment après des remboursements d’actes non prodigués. Les enquêteurs ne peuvent aller au delà à cause des délais de prescription à respecter. “Pour en réaliser autant, il aurait fallu qu’une journée dure plusieurs dizaines d’heures”,assure une source proche du dossier…
Dans une banque caennaise, les enquêteurs ont découvert, entreposés dans un coffre au nom de la femme mise en cause, 960 000 euros en argent liquide ainsi que quatre lingots d’or. Cet argent aurait transité par des comptes à l’étranger avant de revenir “blanchi” en Basse-Normandie.
Parallèlement, propriétaire d’une quinzaine d’appartements, elle aurait omis de déclarer au fisc les loyers qu’elle percevait. Elle devrait comparaître devant la justice d’ici la fin de l’année.
Aujourd’hui à la retraite, elle a été placée en garde à vue en juin dernier, quinze mois après le début des premières investigations.
L’enquête a été déclenchée suite à des suspicions émises par la CPAM et des signalements au sujet de mouvements bancaires suspects vers et en provenance de l’étranger. Le parquet, saisi de l’affaire, exposera dans les semaines à venir la marche à suivre. Elle devrait être jugée par un tribunal correctionnel d’ici la fin de l’année.
Rédaction ActuSoins avec France 3, Ouest France et Tendance Ouest,
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