Début août, la FNI a affirmé que le Sniil “trahit” la profession, lui reprochant son positionnement dans le cadre de la négociation avec la Fnehad d’un contrat-type contesté entre Ehpad et infirmiers libéraux.
Dans un communiqué daté du 20 août mercredi, le Sniil considère que Philippe Tisserand “négocie de façon illégale au nom des infirmières et infirmiers libéraux” et se demande “qui trahit la profession” ?
Philippe Tisserand rayé de la liste des électeurs à l’URPS
“Depuis le 31 décembre 2012, M. Tisserand n’exerce plus l’activité d’infirmier libéral, ne paye plus de cotisation à l’Urssaf et n’est plus conventionné auprès de la Caisse d’Assurance Maladie”, affirme ce syndicat qui a découvert “la manoeuvre” à l’occasion de la vérification des listes électorales pour les prochaines élections aux Unions Régionales des Professionnels de Santé (URPS).
Philippe Tisserand a en effet été rayé de la liste des électeurs depuis le 18 août 2015 par la commission d’organisation électorale de l’ARS de Bourgogne qui organise ces élections avec l’ARS Franche-Comté dans le cadre de la réforme territoriale.
La caisse primaire d’assurance maladie de Haute-Saône (département dans lequel exerçait le président de la FNI) a, en effet, procédé à une vérification, suite à un recours du Sniil, selon Annick Touba, infirmière libérale et présidente, elle-même installée en tant qu’infirmière libérale à Missillac, en Loire-Atlantique, et candidate à sa reconduction à la présidence de l’URPS Pays-de-la-Loire.
En réponse, Philippe Tisserand fait valoir que présider la FNI “demande une disponibilité totale” et une présence soutenue à Paris, d’autant que “le ministère fixe des dates de réunion quelques jours à l’avance”.
“En 2012, mes associés ne pouvaient plus se permettre d’avoir un associé régulièrement absent”, ajoute le président du FNI qui est également vice-président de l’Union nationale des professionnels de santé libéraux (UNPS). Il assure avoir prévenu l’assurance maladie, l’Urssaf et sa caisse de retraite de cette situation et dénonce les “insinuations nauséabondes” du Sniil dans un communiqué daté du 20 août.
Les statuts de la FNI permettent à son président de ne pas exercer pendant son mandat. En revanche, l’ensemble des administrateurs fédéraux sont en exercice, précise-t-il.
Représenter les infirmiers sans exercer ?
Le Sniil invoque en outre l’article 7.3.1 de la convention des infirmiers libéraux, qui stipule qu’en commission paritaire nationale (CPN), “les représentants des syndicats signataires sont désignés parmi leurs adhérents” et que “seuls les infirmières et infirmiers conventionnés libéraux en exercice peuvent siéger dans cette instance”.
En conséquence, le Sniil affirme que le président de la FNI ne pouvait donc plus représenter les infirmiers libéraux dans la vie conventionnelle, “autrement dit décider des tarifs et des conditions d’exercice”.
“Ne faut-il pas faire évoluer l’article de la convention pour prévoir une dérogation?”, suggère Philippe Tisserand qui a écrit le 19 août à la Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts) pour recueillir son avis sur sa situation.
Réponse : les conventions nationales sont conclues entre la Caisse et une ou plusieurs des organisations syndicales nationales les plus représentatives des professions, ce qui est le cas de la FNI.
“Rassurez-vous, la FNI et son Président continueront de vous représenter (…) En tous cas, la FNI a décidé dès le lendemain de la publication du communiqué litigieux, de confier ce dossier à son avocat en vue de porter plainte contre le Sniil pour diffamation publique”, indique le communiqué de la FNI. En période pré-électorale, tous les coups seraient-t-ils permis ? La réponse est oui !
Cyrienne Clerc
Au fait, que font les représentants de ton ONI ?Sont ce des gens qui exercent ?
Et pourquoi le SNIIL s’insurge alors qu’il y a eu des précédents?Ce ne serait pas un règlement de comptes pré-électoral dans lequel tu te compromets?
Allez un petit insert:
la Cnamts est très claire : les conventions nationales sont conclues entre l’Union nationale des caisses d’assurance maladie et une ou plusieurs des organisations syndicales nationales les plus représentatives des professions (art. L162-9 du code de la sécurité sociale) et la FNI est « reconnue comme l’un des syndicats nationaux les plus représentatifs de la profession d’infirmière ». Conclusion : Philippe Tisserand « avait toute légitimité pour signer l’avenant n°4 à la Convention ».
Le 20 août, la FNI a fait savoir qu’elle comptait porter plainte contre le Sniil pour diffamation publique.”
Ah mon bon Sébastien tu ne de l’accoutumance aux flèches que le nom…
L’Ordre ? LAISSONS LE MOURIR !
Peut être pourrions nous rappeler les complicités dont monsieur Borniche bénéficie au plus haut niveau de la tutelle qui lui permet de voyager dans un l’airbus présidentiel de monsieur Hollande, qui lui ont permis par décret signé de monsieur Fillon de prolonger l’ordre de deux ans, qui lui ont permis de continuer à faire payer les dettes de l’ordre à la BRED/BPCE avec la bienveillance de monsieur Pérol (ancien secrétaire général de l’Elysée) devenu banquier. Elle est belle cette indépendance de la profession voulue par soit disant 92% des infirmières.
Maintenant si monsieur Tisserand est à ce poste comme madame Touba l’est au sien, c’est bien parce qu’ils y ont été élus ! Donc faut pas venir pleurer si vous ne savez pas choisir les têtes pensantes de votre avenir professionnel, les libéraux ! Je serai même d’accord pour que l’ordre infirmier devienne obligatoire juste pour les libéraux, comme sansebastien. Après tout, les libéraux sont à l’origine de la création de cet ordre maudit. Et puis dans quelques semaines on en parlera au passé décomposé.
Le récent retraité de la FPH, prétendu leader de la profession, va donc bien évidemment user de toute sa force et de tout son aura pour élever l’image de l’ensemble des infirmières et des infirmiers ?
Dans nos rêves, ou plutôt dans nos pires cauchemars…
Elle est pas belle la vie!
Etre infirmier, représenter les infirmiers libéraux, gagner copieusement sa vie sans exercer sa profession!
Bravo, nous sommes bien lotis avec de tels phénomènes.
“ne faut il pas faire évoluer l’article de la convention pour prévoir une dérogation?” s’interroge “Bouche en Cœur”, un tel amateurisme laisse pantois et ne peut que nous interpeler sur les complicités dont peut bénéficier ce personnage au plus haut niveau de nos organismes de tutelle depuis ces dernière années.
Sale rentrée pour PT, d’autant que pour les élections URPS seuls les IDEL inscrite au tableau de l’Ordre pourront voter! Ca va être dur ces élections pour la FNI. Trop drôle…
lamentable et c’est censé représenter la profession
Ils nous représentent ces guignols..?
Tout à jeter !
Pire qu’une récréation à l’école maternelle
Vous ouvrez la boite de Pandore ; quid du président ONI, retraité ? Quid du sieur Amouroux détaché depuis plus de 10 ans ?