Bientôt la fin des bandelettes et des injections?
Après le patch d’autosurveillance, déjà sur le marché depuis Octobre 2014, un patch d’autosurveillance et d’injection pourrait être commercialisé ces prochaines années.
Le patch fait la taille d’une simple pièce d’un centime. Sa particularité : il est recouvert d’une centaine de micro-aiguilles ayant chacune la taille d’un cil. Ces “micro-aiguilles” sont dotées de réservoirs microscopiques contenant des enzymes sensibles au glucose ainsi que de l’insuline, qui est diffusée si les niveaux de sucre détectés dans le sang sont trop élevés.
Testé sur des souris atteintes d’une forme équivalente au diabéte de type 1, le patch a pu abaisser pendant neuf heures leur taux de glycémie.
Davantage de tests et des essais cliniques seront nécessaires avant que ce timbre puisse être utilisé chez les patients mais cette avancée serait très prometteuse, selon ses inventeurs.
“Nous avons conçu un timbre pour les diabétiques qui fonctionne rapidement, qui est simple à utiliser et qui est fabriqué avec des matériaux non-toxiques et biocompatibles“, a expliqué à l’AFP Zhen Gu, professeur au département d’ingénierie biomédicale de l’Université d’Etat de Caroline du nord , principal auteur de ces travaux.
“Ce système peut être personnalisé pour prendre en compte le poids du malade et sa sensibilité à l’insuline“.
Le diabète (type 1 et 2), affecte plus de 387 millions de personnes dans le monde, un nombre qui devrait augmenter fortement pour atteindre 592 millions d’ici 2035 et ce en raison de l’accroissement de la population en surpoids ou souffrant d’obésité.
Rédaction ActuSoins (avec AFP)
Soyez le premier à laisser un commentaire !