Cette nouvelle enquête, intitulée “Nous soignerons demain – Le bien-être des ESI, parlons-en!”, comporte plusieurs volets : santé mentale, santé physique, comportements à risque, santé financière ainsi qu’une thématique “indispensable à éclaircir“, selon la Fnesi : un état des lieux des violences sexistes et sexuelles durant la formation.
“Chaque jour, nous recevons des dizaines de témoignages liés à la détresse physique, mentale, sociale et financière des ESI“, indique la Fnesi. Face à ce constat, la fédération souhaite obtenir des chiffres.
Combien d’étudiants sont atteints de troubles du sommeil, de troubles anxieux? Prennent-ils des traitements? Se sentent-ils épuisés? Ressentent-ils des douleurs musculaires ou squelettiques?
Pour répondre à ces interrogations, la fédération a mis en ligne un questionnaire que les étudiants peuvent remplir jusqu’au 2 avril.
Nouvelle enquête
Ce n’est pas la première fois que la Fnesi s’intéresse à la santé des étudiants. A l’issue de sa grande enquête sur les conditions de formation des ESI en 2017, elle avait révélé notamment que 52,5% des ESI voyaient leur santé mentale dégradée depuis leur entrée en formation et que quatre étudiants sur dix étaient victimes de harcèlement.
Après une mobilisation massive des ESI durant ces deux ans de crise sanitaire, “la condition des étudiant.e.s ne semble pas s’améliorer car les alertes sont de plus en plus nombreuses“, considère la Fnesi.
“Plus que jamais, il est temps pour les institutionnel.le.s d’ouvrir les yeux sur les conditions d’études des futur.e.s professionnel.le.s de santé! C’est ensemble que nous montrerons la nécessité d’investir dans les études en sciences infirmières, ensemble que nous lutterons pour l’amélioration de nos conditions, ensemble que nous parviendrons à faire entendre notre voix“, estime la Fnesi.
Rédaction ActuSoins
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