Ce produit fait partie de l’arsenal classique des combattants, qui disposent de formes auto injectables, mais les hôpitaux n’en disposaient pas jusque-là, l’atropine n’ayant jamais reçu auparavant d’autorisation de mise sur le marché français (AMM).
Pour que les SAMU puissent en disposer, le Service de santé des armées (SSA) a déposé mi-2014 une demande d’AMM et l’ANSM la lui a délivrée début novembre.
« Compte tenu de ce calendrier, nous n’étions pas en mesure de fournir des doses répondant au cahier des charges de l’AMM en temps et en heure avant la COP21 », souligne François Chotard, officier de communication du SSA, au journal Le Monde. D’où la décision de puiser dans les stocks réservés en principe à l’armée.
La mise à disposition dérogatoire a été décrétée, considérant que “les contraintes de fabrication et d’étiquetage ne permettent pas sa mise à disposition dans des délais compatibles avec l’organisation de la COP 21”, et l’absence d’équivalent dans la pharmacopée.
La DGS, comme le SSA, précisent que « cette mesure était prévue pour la préparation de la Conférence des Nations unies sur le climat de Paris (COP21) et n’a pas été prise suite aux attentats de vendredi ». La conférence, qui se tiendra du 30 novembre au 11 décembre au Bourget (Seine-Saint-Denis), devrait accueillir 40 000 participants dont de nombreux chefs d’Etat.
Le décret édicté par la ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, indique qu’“à titre dérogatoire, le sulfate d’atropine solution injectable 40 mg/20 mL PCA, fabriqué par la Pharmacie centrale des armées, peut être acquis, stocké, distribué, prescrit, dispensé et administré pour la prise en charge des personnes exposées à des neurotoxiques organophosphorés (insecticides organo-phosphorés, neurotoxiques de guerre et carbamates, médicaments parasympathomimétiques ou cholinomimétiques), par les professionnels de santé intervenant dans le cadre des services d’aide médicale urgente”.
L’approvisionnement des établissements français en atropine sera réalisé par l’Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS).
Elle sera conditionnée sous forme d’ampoules de 20 millilitres, une quantité suffisante pour dix seringues. Contrairement aux formes auto-injectables, elle devra être administrée par un professionnel de santé.
Rédaction ActuSoins, avec Le Monde et LégiFrance
Justine Desavenelle Justine Jacquinet Lepage Fanny le truc dont je vous ai parlé hier …
J’avoue que quand je suis passée au samu, on en avait que 2 ampoules par chambre et une petite dizaine en pharmacie du service
Attaque chimique
Cela devient grave
Stéphane Madkaud Monique Agricole Gisele Moutamalle Tobias Ayi D’almeida Djdespe Tisia VyVynou Chan
C’est bien comme sa sils avaient pas encore eu l’idée maintenant ils l’ont!
Mcc Wllb
http://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2015/11/14/AFSP1527645A/jo/texte
C’est la prochaine guerre. Si on pouvait cette fois-ci ne pas attendre 130 morts pour agir et anticiper ce serait sympa. Bien cordialement.
Tom