L’ONI réclame les niveaux master pour les spécialités infirmières

L’ONI réclame les niveaux master pour les spécialités infirmières

L’ordre infirmier exprime sa solidarité avec la grève des Iade qui réclament une revalorisation en ligne avec l’obtention du grade master et avec les Ibode qui revendiquent ce grade master. L’ONI se prononce pour une reconnaissance d’un LMD (licence-master-doctorat) infirmier.

 

L'ONI réclame les niveaux master pour les spécialités infirmières
©Laure Martin Les IADE en grève le 21 mai 2015

“Et si nous faisions de cette journée (du 21 mai, ndlr) une journée nationale de reconnaissance du LMD des spécialités infirmières ?”, suggère l’ordre. Il pointe le fait que la réingénierie des études de puériculture reste bloquée, comme celle des Ibode.

S’agissant des Ibode sont réunies lors des journées annuelles de l’Unaibode (Union nationale des associations d’infirmiers de bloc opératoire diplômés d’Etat), depuis le 20 mai, jusqu’à aujourd’hui, “la reconnaissance d’un exercice exclusif par le décret du 27 janvier 2015 relatif aux actes infirmiers relevant de la compétence exclusive des infirmiers de bloc opératoire a constitué une indéniable avancée mais celle-ci devrait désormais s’accompagner d’un achèvement de la réingénierie du diplôme d’Etat IBODE et de sa reconnaissance au grade Master”, affirme l’ONI.

Quant à la spécialité d’infirmière puéricultrice, “la reprise des travaux de réingénierie la concernant est en attente depuis de trop nombreuses années alors qu’elle est une exigence afin d’aboutir à un niveau de sortie de la formation au grade Master”, poursuit l’ONI.

Quant aux Iade qui manifestaient le 21 mai, ils “n’ont eu la reconnaissance du niveau master qu’en 2014 alors que l’intégration dans le processus LMD de la profession infirmière date de 2010. Pour autant cette reconnaissance du diplôme ne s’est pas accompagnée de la reconnaissance indiciaire qui aurait dû être son corollaire”, souligne l’ONI.

« Les Iade et maintenant les Ibode, demain les infirmières puéricultrices et, avec la future loi de modernisation du système de santé, les infirmières en pratique avancée sont membres d’une profession à part entière dont les compétences, les missions et les actes sont de haute expertise et de haute technicité”, explique Didier Borniche, président de l’Ordre.

Il faut “aujourd’hui sans tarder parachever” l’intégration dans le processus LMD “y compris sur le plan de la reconnaissance financière”, ajoute-t-il.

Cyrienne Clerc (source communiqué ONI)


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