“Si l’AP-HP a besoin de nous au point d’annuler les stages de 440 étudiants en soins infirmiers […], c’est un renfort et non un stage“, alertait le regroupement d’étudiants infirmiers des IFSI Charles Foix, Antoine Beclere, Kremlin Bicêtre et du campus Picpus, cité dans un communiqué le 2 octobre.
Contactée en début de semaine par nos collègues de France Info, l’AP-HP assure pourtant qu’il ne s’agit pas d’un appel à renfort en ressources humaines, mais de “stages infirmiers encadrés par des tuteurs, avec apprentissage de gestes techniques et de compétences“, ajoutant que les “terrains de stage sont diversifiés, avec plusieurs stages en un (télésuivi, hospitalisation à domicile, hygiène hospitalière, dépistage)“.
Autre souci pour les étudiants : l’inquiétude face aux compétences futures. “Nous sommes […] inquiets de la qualité de notre formation dont la première année a déjà été largement impacté par cette crise sanitaire“, explique le collectif d’étudiants.
“Aujourd’hui, à mi-chemin dans nos études en soins infirmiers nous craignons fortement de ne pas avoir pu bénéficier d’une formation à hauteur de l’exigence qu’implique notre future profession“.
Effort économique
Les étudiants se disent néanmoins prêts à se rendre disponible pour renforcer les équipes, mais à une condition : faire passer cette aide sous forme de renfort et non sous forme de stage. Cela pourrait se concrétiser par une rémunération à hauteur d’un SMIC horaire, proposent-ils (contre 3,94€/h pour un stage “revalorisé”).
Rédaction ActuSoins
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