Paru dans la Gazette officielle du 7 janvier, le projet de règlement pourrait entrer en vigueur dès l’automne, espère Lucie Tremblay, présidente de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec.
« Ça va faire une grosse différence pour les patients », estime le secrétaire adjoint du Collège des médecins (CMQ), le Dr Jean-Bernard Trudeau. Il anticipe une certaine« résistance » dans les rangs médicaux, mais il croit que personne ne voudra revenir en arrière une fois que ces nouvelles dispositions seront en place.
Le projet de règlement reconnaît d’abord aux infirmières la pleine autonomie en matière de soins des plaies. Elles pourront prescrire les analyses de laboratoire requises. Elles pourront aussi prescrire les produits, médicaments et pansements nécessaires, dont des crèmes antibiotiques.
Les infirmières pourront aussi prescrire le traitement nécessaire pour les personnes asymptomatiques ayant une infection transmissible sexuellement (ITS), gonorrhée ou chlamydia.
En matière de contraception, les infirmières pourront prescrire la contraception hormonale (la pilule), le stérilet et la contraception orale d’urgence (pilule du lendemain). « Ça va vraiment faciliter le travail des infirmières en milieu scolaire », explique la présidente de l’OIIQ.
Les femmes enceintes pourront se tourner vers une infirmière pour obtenir une prescription pour des vitamines prénatales, de l’acide folique et le contrôle des nausées et des vomissements de grossesse. En ce qui a trait à l’allaitement, les infirmières pourront prescrire les traitements requis pour le bébé et la mère en cas de muguet (infection fongique).
Cyrienne Clerc, avec Le Journal de Montréal, Le Devoir
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