
“Les Etats généraux de la bioéthique en 2018 ont abouti au constat qu’en France on meurt mal et qu’il [est] nécessaire de progresser pour que l’offre de soins palliatifs et d’accompagnement de la fin de vie soit optimisée sur l’ensemble du territoire“, rappelle le CCNE.
Le CCNE souhaite rouvrir la réflexion éthique dans ce domaine alors que plusieurs initiatives et prises de position alimentent le débat public. Il “y apportera sa contribution en établissant un bilan de la situation de la fin de vie en France tant en termes d’appropriation que d’application de la loi actuelle et des lois précédentes“, indique le CCNE.
Il identifiera également les “situations exceptionnelles“, telles les maladies neurovégétatives à évolution lente, auxquelles le droit est confronté.
En 2018, le CCNE était arrivé à la conclusion qu’il n’était pas nécessaire de modifier la loi existante sur la fin de vie (loi de 2016), mais avait souligné “l’impérieuse” nécessité qu’elle soit “mieux connue, mieux appliquée et qu’elle s’accompagne de moyens nouveaux capables d’aboutir à un vrai développement des soins palliatifs dans notre pays“. Il avait également incité à la réalisation d’un travail d’investigation afin d’identifier les situations exceptionnelles dans lesquelles l’application de la loi de 2016 ne permettait pas de répondre.
Ce nouveau groupe de travail, animé par trois membres du CCNE, Régis Aubry, Alain Claeys et Florence Gruat devrait rendre ses premières préconisations pour la fin de l’année 2021.
Rédaction ActuSoins
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