Ateliers de massage, de relaxation, d’activités physiques, conférences, temps de prévention et de cohésion sont ainsi organisés.
L’initiative s’est déjà immiscée dans plus d’une vingtaine d’IFSI. “Ce projet réalisé par et pour les étudiant.e.s permet de proposer chaque jour de la semaine une action concrète répondant à un besoin fondamental insatisfait“, explique la Fnesi.
Il faut dire que le bien-être des étudiants en soins infirmiers semble au plus bas. Une enquête, menée en 2017 par la fédération étudiante, avait révélé que 75,4% des étudiant.e.s en soins infirmiers se sentaient “épuisé.e.s physiquement” et qu’un.e étudiant.e sur deux estimait que sa santé psychologique s’était dégradée depuis son entrée en formation.
Malgré les promesses de mesures du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation, “la situation des ESI n’a pas changée“, estime la Fnesi.
“Le constat alarmant du mal-être des étudiant.e.s en soins infirmiers perdure. Plus que jamais il est temps d’agir“. Evaluation systématique des lieux de stage par les étudiant.e.s, module transversal concernant les risques psycho-sociaux inhérents à la formation ou encore mise en place d’un module supplémentaire dans la formation des formateurs/trices : “tant d’annonces faites dont ne bénéficient cependant pas encore les étudiant.e.s“, regrette la Fnesi.
Rédaction ActuSoins
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