Prévention : cibler les personnes les plus à risque
Pour faire reculer l’épidémie, il faut “redoubler d’efforts envers les plus exposés” annonce le ministère de la santé dans un communiqué. Car certaines populations sont particulièrement touchées par la maladie, en particulier les hommes ayant des rapport sexuels avec les hommes, qui représentent 43% des découvertes de séropositivité en 2015.
“Le combat passe aujourd’hui par des actions innovantes et diversifiées auprès des populations particulièrement exposées“.
De nouvelles mesures
Pour toucher les personnes les plus éloignées du dépistage, des Tests rapides d’orientation diagnostic (TROD) ont été mis à disposition des associations et distribués dans les centres de dépistage. Par ailleurs, 100 000 autotests de dépistage du VIH-SIDA ont été vendus depuis leur mise sur le marché en septembre 2015. Ils seront également mis à la disposition des associations à compter de janvier 2017.
Pour éviter les contaminations chez certaines personnes particulièrement exposées et moins réceptives aux outils classiques de prévention, la prophylaxie pré-exposition est aujourd’hui délivrée “de façon encadrée” explique le ministère. La France est le deuxième pays à autoriser cette prophylaxie et le premier à la rembourser à 100%.
Des campagnes de communication sont menées à destination des populations les plus à risque. Campagnes qui font l’objet de polémique actuellement. Campagnes essentielles pourtant, selon les associations qui la défendent (Aides notamment).
Pour réduire les risques de contamination chez les usagers de drogues, deux salles de consommations à moindre risque, elles aussi sujettes à polémique, ont ouvertes en 2016, à Paris et Strasbourg, suite à la loi de modernisation de notre système de santé.
Rédaction ActuSoins
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